Après un nouveau combat, qui a opposé les Millitaires Fardc à un groupe des Adf-Nalu, sur le Mont-Atokaka, les soldats del' armée régulière contrôlent la zone malgré, la perte des trois millitaires qui ont trouvé, la mort lors d' accrochage. Rétour sur l' affrontement : tout a commencé, àl' est dela localité Kokola où les Adf-Nalu, ont tendu une embuscade contre un convoi des soldats des FARDC en Patroui. Et après, ça n' est suivi, de violent combat àl' arme lourde et légère entre les deux conté. Cette accrochage a eu lieu, le matin du mardi 12 avril 2016 entre un groupe des militaire fardc et les hommes idatifié au groupe des Adf-Nalu, avec des créputements des balles et détonations des armes entre la localité, de Kokola, et Atokaka, où sont instalé plusieurs positions des Fard situé àl' EST de Kokola dans la brousse du groupement de Bambubha-Kisiki, Sécteur de Beni-Mbau en térritoire de Beni. Bilan trois millitaires Fardc, tombé sous le drapeau nationale, reseigne le porte parole d' OPS Sukula1 le LTN MAC AZUKAY. Mais toute fois, un officier supérieur, dans la zone rassure que les fardc controle la situation. Ce qui explique une forte concentration des troupes de l’armée congolaise dépuis le milieu de la semaine dernière à Erengeti et dans le village voisin. Celle-ci consiste à poursuivre les ADF-Nalu dans la partie nord du territoire de Beni après avoir démantelé leurs bases dans la partie sud, a-t-il précisé. La zone d’opération couvre une superficie de 100 km sur 40, soit 4000 km2, englobe la totalité des localités récemment affectées par les actes de pillage et de viols massifs.

Le Général Mbangu Mashita Marcel, commandant d' Ops SUKOLA I, et son Etat-Major et quelques officiers du Sous-secteur de BENI et du 3204 ème régiment ont re ouvert le tronçon Opira-Mont ATOKAKA quelques heures après l'embuscade des térroristes contre quelques soldats Fardc. Les autorités congolaises accusent les Forces démocratiques alliées (Allied Democratique Forces, ADF), un groupe rebelle islamiste entretenant des liens avec l’Ouganda, d’avoir commis ces massacres. Or cela n’est pas si simple : des éléments de preuve suggèrent en effet l’implication de l’armée congolaise et des liens potentiels avec les réseaux de contrebande. Kolu Mosekuse se rappelle très bien l’attaque commise contre Ngadi, un village endormi situé en bordure de la route nationale 4, le long de la frontière ougandaise. Alors que nous marchons le long d’un chemin de terre bordé d’étals de nourriture, d’un atelier de réparation et d’une station-service de fortune, M. Mosekuse, le chef adjoint du village, me raconte comment s’est déroulée l’attaque contre son village.
En octobre 2014, M. Makuta a reçu des coups de machette à la tête et au cou lors d’une attaque des hommes armée qui a fait huit victimes il a dit que son agresseur était un soldat.
« Ils portaient l’uniforme de l’armée congolaise et j’ai reconnu leur commandant, un colonel appelé Byamungu. Nous n’avons jamais eu de problèmes avec les ADF et ils n’ont jamais attaqué le village. »
La fréquence des violences – qui se sont produites sur un vaste territoire – et le fait que certains des attaquants parlaient le kinyarwanda – une langue qui n’est généralement pas parlée dans cette région de la RDC – laissent supposer que de multiples groupes armés originaires d’une vaste région géographique sont impliqués.
Les ADF sont basées en RDC depuis plus de deux décennies. Le groupe rebelle a forgé des liens solides avec des personnalités politiques et économiques locales et a exploité les réseaux de contrebande existants, principalement celui du bois, tirant profit de la corruption existante au sein des FARDC et de l’administration locale.
Cette économie illicite est au coeur de la violence et de l’instabilité qui règnent depuis plusieurs décennies dans l’est du pays. Les troubles continus exigent une vaste présence militaire.
Fausses accusations
Les leaders politiques locaux décrivent l’organisation rebelle comme une « milice islamiste » et mettent l’accent sur les liens qu’elle entretient avec les réseaux extrémistes de la région, notamment avec Al-Shabab en Somalie et au Kenya.
« Ce qui se passe à Beni aujourd’hui n’est pas différent de ce que l’on voit au Nigéria – où vous avez Boko Haram – et à d’autres endroits », a dit Jules Kasereka, le maire de Beni.
La Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) se montre plus prudente, mais elle tient essentiellement le même discours.
« La situation est complexe », a dit à IRIN le général Jean Baillaud, le commandant adjoint des forces de la MONUSCO. Il pointe du doigt un groupe de maisons à peine visibles sous le dense couvert des arbres. « Un soldat, sa femme et leurs trois enfants vivaient là. Ils ont tué la femme et les deux plus vieux. Seul le bébé qui se trouvait dans les bras de la femme a survécu. »
Les autorités ont immédiatement identifié les attaquants comme étant des membres des ADF, un groupe rebelle basé dans les monts Rwenzori, près de la frontière ougandaise. Au cours des deux dernières années, ce groupe a été accusé d’avoir commis une série d’atrocités à l’encontre des civils de la région de Beni.
Selon les témoignages des victimes, des autorités locales et des groupes civils récoltés par le Centre d’étude pour la promotion de la paix, la démocratie et les droits de l’homme, une organisation non gouvernementale (ONG) locale qui documente les actes de violence commis dans la région, plus de 500 personnes auraient été tuées entre octobre 2014 et décembre 2015.
Qui est responsable ?
S’il ne fait aucun doute que les ADF sont responsables d’un certain nombre d’abus, et notamment de meurtres, de viols et de recrutement d’enfants, un rapport publié récemment par le Groupe d’étude sur le Congo, un projet de recherche dédié à la compréhension des violences dans l’est de la RDC, a remis en cause cette version officielle. Les auteurs appellent le gouvernement à constituer dans les plus brefs délais une commission d’enquête spéciale dirigée par un procureur militaire haut gradé.
« Les ADF ne sont pas réellement ce que les gens croient qu’ils sont », a dit Jason Stearns, le principal auteur du rapport. « Ce n’est pas une organisation islamiste étrangère, mais une milice profondément enracinée dans la société locale qui entretient des liens avec les acteurs politiques et économiques. S’il est vrai que les ADF sont responsables de la majeure partie des massacres, il est clair que d’autres groupes, comme les soldats congolais, sont également impliqués »
Pendant six mois les chercheurs ont interviewé plus de 500 personnes.

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