DES ÉSTIMATIONS TROUBLANTES SUR SUR LES TUERRIES DE PLUS DES 17 PERSONNES, HABITANS D' ERINGETI LOCALITÉ SITUÉ AU NORD-KIVU, TÉRRITOITRE DE BENI RDCONGO. Au fil de temps, à chaque matin, des indices de complicité se multiplient contre les autorités aussi bien militaires que civiles au sujet des massacres odieux observés dans le Territoire de Beni. Dans la recherche de réponse aux questions de savoir pourquoi la population civile de Beni est-elle ainsi abandonnée par ses dirigeants, des données ont toujours convergé à démontrer une complicité, quelque peu masquée fut-elle, à la fois des nombreuses autorités civiles et militaires, se trouvant soit sur terrain soit dans l’opulence de leurs bureaux administratifs.Il est temps de cesser de penser que ces accusations sont le fruit d’une spéculation exhalée par la teneur de souffrance de ceux qui les formulent, car les deux révélations suivantes au sujet du récent cas d’Eringeti suffisent pour que la plus sceptique des opinions se laisse enfin convaincre.

1. Au sujet des « fabuleux »
militaires des FARDC :
– Les événements malheureux
évoqués se déroulent dans la zone
opérationnelle des FARDC du 31e
Brigade dont les principaux
responsables sont le colonel TIPPY
ZIROZIRO Joseph, le colonel Willy et
le Major MASUDI Fainéant. Il sied de
souligner que la 31e Brigade des
FARDC déployée à Eringeti n’est
autre que cette même unité que
commandait le général MUNDOS
AKILI, que la population de Beni n’a
cessée de demander d’éloigner
définitivement de son entité, car la
preuve de leur complicité a été
dénoncée depuis les premières
heures de massacres de Beni.
Actuellement le colonel TIPPY
ZIROZIRO s’y trouve en quelque
sorte comme un commandant
figurant, étant donné que ses
éléments continuent à porter
l’idéologie de leur commandant
charismatique MUNDOS. Voilà le
profile des troupes gouvernementales
congolaises qui sont supposées
collaborer avec celles de la
MONUSCO dont l’état-major est basé
à BAUNGACHU-LUNA dans le cadre
de soi-disant protection des civils.
– Le 03 mai 2016, déjà vers 10
heures, les habitants locaux du
quartier MATUNGULU commencent à
constater un mouvement des
personnes suspectes dans leurs
villages et ont la présomption que le
milieu est en train d’être encerclé.
Vers 14 heures, deux personnes
s’échappent et courent alerter le
Major MASUDI Fainéant des FARDC.
Cependant, ce dernier, au lieu de
prêter attention au message donné et
prendre des dispositions sécuritaires
requises, s’emporta en colère contre
ces demandeurs de secours,
menaçant de les faire arrêter s’ils
osaient insister outre mesure. Cet
officier garda une indifférence
étonnante, jusqu’à priver même son
chef direct, le colonel TIPPY
ZIROZIRO, de cette information
combien pourtant urgente. Plus tard,
un acteur de la société civile locale
se donnera le même courage d’aller
appeler les FARDC au secours ; le
Major Masudi lui afficha la même
attitude en proférant la même
menace. A partir de 16 heures du
même jour, l’invasion du milieu par
des malfaiteurs devenaient de plus
en plus visible, en sorte que peu
avant la tombée de la soirée débuta
les attaques et massacres brutales et
tragiques à balles réelles, à
machettes, aux houes aux haches
etc. dans les quartiers MINIBO et
MUTSONGE, causant le bilan que
nous avons indiqué dans nos articles
précédents. Ces assaillants ont
poursuivi leurs opérations dans la
nuit en toute quiétude, manifestant
l’assurance d’être hors du danger de
toute dissuasion. Or la base des
FARDC se trouvait seulement à 200
mètres du champ de carnage, et
celle de la MONUSCO – ayant été
également attaquée par les
assaillants – à 300 mètres.
– Or, pendant les jours qui
précédaient, c’est- à-dire le 01 mai
2016, le colonel Willy venait de tuer
deux civiles à LESE, à cause de leur
préoccupation de faire comprendre
aux FARDC la nécessité d’organiser
la protection du milieu, vu les indices
de menaces constatées. Cet officier
tentera alors de couvrir ce meurtre
en présentant les deux victimes
comme des rebelles ADF interceptés.
Plus grave encore, des assaillants
interviendront pour attaquer et
kidnapper 11 personnes au cours de
la cérémonie que la population
organisa pour l’inhumation de ces
deux victimes.
– Au lendemain des massacres du
03 mai 2016, les survivants desdits
massacres ont déniché deux tueurs
qui avaient égaré leur chemin au
moment du retrait, car ne maitrisant
pas très bien la géographie du
milieu. Ces deux malfaiteurs
parlaient en Kinyarwanda et
sollicitaient des informations sur le
chemin à pour retrouver leur arrière-
base. Dans leur colère, les habitants
autochtones en ont brûlé un, tandis
que l’autre fut secouru, sauvé et
protégé par des éléments de FARDC
de la 31e Brigade.
– Il est nécessaire de noter que la
stratégie des assaillants les a portés
à attaquer les bases des Casques
bleus Népalais et Malawites de
BAUNGACHU-LUNA,sans s’en
prendre aux FARDC qui étaient sur
place. Cette stratégie consistait à
empêcher les contingents de la
MONUSCO d’intervenir pour voler au
secours des populations prises en
proie. Quant aux FARDC, tout le
monde s’interroge si leur inaction est
preuve de négligence ou d’un ordre
reçu de la hiérarchie. D’où, il
convient de reconnaitre que certaines
opinions accusent à tort la
MONUSCO d’inaction ; l’interpellation
devrait s’orienter plutôt vers les
FARDC qui doivent justifier leur
inertie pour ce cas précis.
2. Au sujet de l’administration
publique :
– Les opinions auront découvert
l’accroissementprogressif du bilan
des massacres d’Eringeti, jusqu’à 21
personnes tuées.
– Or, il est important de dénoncer le
fait que l’autorité politico-
administrative du territoire de Beni ne
souhaitait pas que le véritable bilan
soit rendu public. En effet des
sources témoins des faits dévoilent
que le bilan réel des tueries du 03
mai 2016 à Eringeti s’élève à 30
personnes tuées. Cependant,
l’Administrateur du Territoire aurait
interdit de vulgariser ce bilan alourdi.
Pourquoi l’Administrateur du
Territoire se sentirait-il alors choqué
par la publication.

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