Le Commandement de l' Opération sukula1 est momentanément, installé dépuis samedi le 7 mai 2016 à KASANA tout près du centre de la banlieue d' ERINGETI pour mieux servir la les habitants de Beni térritoire, les compatriotes d'Eringeti et ses environs. D' après une source du porte parole d' opération sukula1 Mac Azukay.

Le gouverneur dela province du Nord-Kivu, Julien Paluku Kahongya était à Eringeti en territoire de Beni le 8 mai 2016. Ce lui ci a été accompagné de tous les membres du comité provincial de sécurité qui séjourne actuellement en ville de Beni depuis jeudi dernier. Dans son adresse à la population, l’autorité provinciale a présenté sa compassion envers toutes les victimes de la guerre dans la région. D’après lui, le cri de la population parvient bel et bien à toutes les autorités du pays. C’est pourquoi ajoute-t-il le commandement suprême des FARDC (l’armée congolaise) a décidé de délocaliser le commandement de l’opération Sokola de la ville de Beni à Eringeti afin de le rapprocher des lignes de front se trouvant sur les axes Mbau-Kamango et Mbau-Eringeti.
Signalons que la situation sécuritaire en territoire de Beni préoccupe plus d’une personne au pays. Pour manifester leur mécontentement, les élus de cette de la province du Nord-Kivu ont boycotté vendredi 6 mai dernier la plénière à l’assemblé nationale à Kinshasa. Les députés originaires du Nord-Kivu déplorent le peu d’intérêt que portent les autorités à la question de l’insécurité dans la partie nord de la province. Ils veulent voir les autorités du pays être impliquées comme lors de la guerre jadis menée contre les rebelles du M23 à Goma et environs. Jean Paul Ngahangondi, accuse le pouvoir de complaisance oui il a la charge de nous sécuriser tous mais pas seul, l'opposition congolaise nous sommes aussi responsable d'avoir laisser longtemps ces gens tâtonner ,une étude sérieuse de la GEC avec Jeason STEAMS en tête a fait un vraie travail de recherche sur le Congo, notre armée est citée certes, mais des gens proche de l'opposition aussi... Pour le respect des vies des gens je m'interdit un camp aujourd'hui, le gouvernement doit regarder son armée, nous devons aussi regarder nos rangs. Acceptons le rapport de la GEC comme base de départ, ayons des séances ensemble majorité -opposition sur Beni ça sera le début de la solution. Depuis octobre 2014, les environs de la ville de Beni dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RD Congo) ont été le terrain de massacres comptant parmi les pires de l’histoire récente du Congo. Plus de cinq cent personnes ont été tuées et des dizaines de milliers ont fui leurs foyers. La mission de l’ONU et le gouvernement congolais ont déclaré publiquement que les massacres sont l’œuvre des rebelles ougandais des Allied Democratic Forces (ADF).
Les recherches du Groupe d’étude sur le Congo (GEC), réalisées à partir d’entretiens avec plus de cent témoins et leaders locaux, indiquent que la définition des ADF est à revoir. Au lieu d’un groupe islamiste étranger motivé par la vengeance, nos recherches décrivent plutôt un groupe qui, au cours de vingt années d’insurrection autour de Beni, a fini par tisser des liens forts avec les milices et des groupes d’intérêts locaux. Mais notre enquête préliminaire indique que la responsabilité des massacres ne peut pas être attribuée seulement aux ADF. En plus des commandants qui appartiennent strictement aux ADF, certains membres des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), des anciens du Rassemblement congolais pour la démocratie–Kisangani/Mouvement de libération (RDC–K/ML), ainsi que des membres des milices communautaires sont aussi intervenus dans les attaques contre la population civile.
Nous ne pouvons pas nous prononcer sur les chaînes de commandement ou sur les motivations de ces groupes, mais il est clair que le gouvernement congolais et la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RD Congo (MONUSCO) n’ont pas fait les efforts suffisants pour répondre à cette crise et ont mal identifié l’ennemi. Souvent, bien qu’ayant perdu des centaines de soldats dans les opérations contre les ADF qui ont eu lieu avant juillet 2014, les FARDC n’ont pas réagi à temps pour protéger la population pendant et après les événements, un manque d’initiative que l’on reproche aussi à la MONUSCO. Nos chercheurs ont documenté des cas où des officiers des FARDC ont dissuadé leurs unités d’intervenir pendant des massacres et il existe de nombreuses preuves indiquant que des membres des FARDC ont activement participé aux massacres.
RECOMMANDATIONS :
• Le gouvernement devrait constituer dans les plus brefs délais une commission d’enquête spéciale dirigée par un procureur militaire haut gradé pour enquêter sur les actes de violence perpétrés autour de Beni depuis octobre 2014. Les résultats de l’enquête devraient être rendus publics;
• La MONUSCO devrait mener une enquête en vue d’établir les responsabilités dans les massacres de Beni. Le Département des opérations de maintien de la paix de l’ONU devrait également évaluer la performance de la mission en relation avec ces massacres;
• Le Sénat et l’Assemblée de la RDC nationale devraient constituer une commission d’enquête conjointe chargée de situer les responsabilités politiques et sêcuritaire dela région.

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