Lambert Mende Conclave de Bruxelles: Complot contre la RDC Le président de la république a consulté des concitoyens qui pour des raisons de santé étaient en dehors du pays , il tenait a avoir leurs avis. Aux frais de la République, il a commis des délégations pour aller rencontrer Monsieur Tshisekedi avec le sponsoring de la république, même les partenaires étaient sponsorisés par la république. C’est tout-à-fait différent par rapport à cette messe basse qui a été prise en charge totalement par des mains noires que nous connaissons, les mêmes qui ont sacrifié Patrice Lumumba, Mzee Kabila et qui reviennent à la charge .Transporter une centaine des politiciens congolais vers l’étranger au frais d’intérêts étrangers pour comploter contre la république est une autre chose qu’aucun congolais digne de ce nom ne peut accepter.

Le camp du président Joséph Kabila rejette les résolutions du "conclave" d'opposition. La coalition de la Majorité présidentielle "rejette toutes les résolutions adoptées par ce conclave comme constitutives d'une tentative de coup d'État", a déclaré son secrétaire-général, Aubin Minaku, président de l'Assemblée nationale.
Le forum d'opposants qui s'est tenu mercredi et jeudi à Genval, près de Bruxelles, est "un complot contre la Nation", a-t-il ajouté, en appelant les Congolais à se lever "pour faire échec au coup d'État institutionnel en gestation".
La MP "dénonce et fustige toute approche insurrectionnelle tendant au renversement des institutions démocratiquement élues en violation des dispositions pertinentes de la Constitution comme attentatoire à la démocratie", a encore déclaré M. Minaku.
Le "conclave" de Genval, convoqué par l'opposant historique Étienne Tshisekedi, a réuni une centaine de délégués de l'opposition et de la société civile de l'ancien Congo belge. Dans la nuit de jeudi à vendredi, ce "conclave" s'est uni au sein d'une nouvelle structure, baptisée "Rassemblement", et a exigé le départ en fin d'année de Joseph Kabila.
Âgé de 83 ans, M. Tshisekedi président de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), s'est proclamé "président élu" de la RDC à l'issue de la présidentielle et des législatives de novembre 2011, entachées de fraudes massives.
Ces élections, les dernières au scrutin direct à avoir eu lieu dans le pays, ont reconduit M. Kabila et sa majorité pour cinq ans mais ont plongé le pays dans une crise politique durable.
Alors qu'il semble chaque jour plus certain que la présidentielle ne sera pas organisée dans les temps, les participants au conclave bruxellois se sont engagés à unir les "forces de l'opposition au sein du +Rassemblement+ pour faire aboutir la lutte du peuple congolais au service de l'alternance et de l'État de droit".
M. Kabila est au pouvoir depuis 2001 et la Constitution lui interdit de se représenter. Une récente décision de la Cour constitutionnelle autorise néanmoins le chef de l'État à rester en fonctions en attentant l'élection d'un successeur.
Pour les participants au "conclave", son maintien au pouvoir au-delà du terme de son mandat, le 19 décembre, constituerait un "coup d'État constitutionnel".

Commentaires