Les présumés rébélles Adf sont, de plus en plus visible dans la vallée de MATEMBO. L'un des quartiers de la ville de Beni, situé entre MAVIVI et NGADI. Selon une source locale dela place, contacter par votre Blog, celui ci, a fait savoir que, les habitants de cette partie situé dans le Nord de Beni ville étaient, entrain, de quitter leurs champs dépuis mardi 19 juillet 2016 en fuyant, pour ne pas être victimes, des massacres, vols, incendies, plusieurs, éxactions, et crime contre des civils. Mais malheureusement nos vaillant soldats Fardc, positionner, sur place, disent attendre les renforts pour leurs permettre de lancer un saut, musclée, contre ces inciviques dans cette vallée, du Nord, situé, dans la province du Nord-Kivu, àl' Est dela République Démocratique du Congo.
Les criminels sont, toujours près de Beni-ville, et dans le térritoire. "La Monusco et, l’armée congolaise ont oublié qu’ils avaient affaire à un groupe armé pas comme les autres, les ADF étant une organisation terroriste", soutient Thomas d’Aquin Muiti, président de la société civile du Nord-Kivu, regrettant que l’opération "Sokola" ait été "suspendue au mois de juin" après les succès enregistrés sur le terrain. "Cela a permis aux éléments résiduels des ADF de se réorganiser, de se renforcer – en hommes et en matériels – et de mener aujourd’hui tous ces actes de sabotage contre les civils", explique-t-il.
Du côté de la Monusco, on essaye de nuancer. "L’opération ‘Sokola’ a plutôt été perturbée, voire ralentie, après la mort du général congolais Bahuma, le numéro un de l’armée congolaise dans le Nord-Kivu. Mais nos troupes n’ont jamais pour autant été désengagées sur le terrain", affirme la source onusienne.
*.Qui sont derrière ces attaques ?
Des questions se posent cependant sur l’identité réelle des auteurs de cette série d’attaques meurtrières à Beni. "Sachant que les ADF ont été gravement affaiblis, la Monusco s’interroge sérieusement sur leur capacité aujourd’hui à mener ces massacres", confie un membre de la mission proche du dossier. Qui sont donc réellement les auteurs de ces tueries ? Personne ne peut aujourd’hui le dire avec certitude.
"Des investigations sont en cours. Des suspects arrêtés continuent d’être interrogés", indique quant à lui un conseiller du ministère congolais de l’Intérieur. Les attaques contre les civils se suivent et se ressemblent à Beni, territoire de la province du Nord-Kivu, dans l’est de la RDC. Par armes à feu ou à la machette, les populations sont massacrées dans les quartiers périphériques de la ville éponyme et dans les villages environnants. À en croire le bilan de la société civile locale, du "2 octobre au 2 novembre", les tueries ont fait environ 120 morts et entraîné le "déplacement massif d’au moins 10 000 ménages".
Fin octobre, Joseph Kabila lui-même s’était rendu dans la région pour essayer de rassurer la population, promettant de "vaincre" les rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF), soupçonnés d’être responsables de cette série des massacres. Mais le passage du chef de l’État congolais n’a rien changé sur le terrain. Dès le lendemain de son départ, entre 7 et 11 personnes ont été tuées à Beni, provoquant une violente émeute dans la ville. « Plusieurs civils ont été massacrés à la machette et leurs habitations ont été incendiées : c’est l’horreur ! » souligne un défenseur des droits de l’homme, joint au téléphone à Mbau, village du territoire meurtri.
Passez la souris sur les points pour voir le nombre de morts par jour à Beni depuis le début de l’année 2016
Beni et son triangle de la mort
Depuis le début des massacres en octobre 2014, trois localités situées au nord de Beni-ville sont les plus fréquemment touchées : Mbau, chef-lieu du secteur Beni-Mbau, Kamango, dans la chefferie des Watalinga, plus à l’Est, et Eringeti, au nord de Mbau. Ragaillardie par sa victoire sur le Mouvement du 23-Mars (M23), l’armée congolaise, appuyée par la brigade d’intervention de la Monusco, avait en effet lancé depuis le 16 janvier l’opération "Sokola" (nettoyer, en français) contre les combattants de l’ADF, actifs dans le territoire de Beni. Très rapidement, des bastions et autres sanctuaires des rebelles ougandais avaient été repris. "Les ADF étaient en déroute", commente notre source onusienne. La société civile du Nord-Kivu dit poursuivre ses investigations pour établir des responsabilités avec des preuves à l’appui.
Pour sa part, la société civile du Nord-Kivu dit "poursuivre ses investigations avant d’établir des responsabilités avec des preuves à l’appui". En attendant, Me Omar Kavota, son porte-parole, accuse : "Les ADF ont bénéficié ces derniers mois d’un soutien important auprès de ceux qui œuvrent pour la déstabilisation de l’est de la RDC. En moins de deux ans, plus de 1 100 personnes ont été tuées à Lubero et surtout à Beni, dans le Nord-Kivu, où le bilan macabre fait déjà état de près de 100 morts depuis le début de l'année, selon des sources concordantes. La série des massacres se poursuit, malgré la présence des Casques bleus et des soldats congolais sur le terrain. À Beni, pratiquement chaque jour qui passe compte son lot de morts. Une série macabre déclenchée début octobre 2014 dans ce territoire du Nord-Kivu, dans l’est de la RD Congo. Là-bas, des groupes armés étrangers et des milices localesrègnent en maître sur plusieurs localités. Et ce, malgré la présence de l’armée congolaise appuyée par la brigade internationale d’intervention de la Monusco, pourtant la plus importante mission de maintien de la paix des Nations unies dans le monde.
Jeune Afriquea pu compiler et recouper les chiffres macabres des tueries à Beni depuis le début de l’année auprès de sources onusiennes et de diverses organisations de la société civile du Nord-Kivu.
Du côté de la Monusco, on essaye de nuancer. "L’opération ‘Sokola’ a plutôt été perturbée, voire ralentie, après la mort du général congolais Bahuma, le numéro un de l’armée congolaise dans le Nord-Kivu. Mais nos troupes n’ont jamais pour autant été désengagées sur le terrain", affirme la source onusienne.
*.Qui sont derrière ces attaques ?
Des questions se posent cependant sur l’identité réelle des auteurs de cette série d’attaques meurtrières à Beni. "Sachant que les ADF ont été gravement affaiblis, la Monusco s’interroge sérieusement sur leur capacité aujourd’hui à mener ces massacres", confie un membre de la mission proche du dossier. Qui sont donc réellement les auteurs de ces tueries ? Personne ne peut aujourd’hui le dire avec certitude.
"Des investigations sont en cours. Des suspects arrêtés continuent d’être interrogés", indique quant à lui un conseiller du ministère congolais de l’Intérieur. Les attaques contre les civils se suivent et se ressemblent à Beni, territoire de la province du Nord-Kivu, dans l’est de la RDC. Par armes à feu ou à la machette, les populations sont massacrées dans les quartiers périphériques de la ville éponyme et dans les villages environnants. À en croire le bilan de la société civile locale, du "2 octobre au 2 novembre", les tueries ont fait environ 120 morts et entraîné le "déplacement massif d’au moins 10 000 ménages".
Fin octobre, Joseph Kabila lui-même s’était rendu dans la région pour essayer de rassurer la population, promettant de "vaincre" les rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF), soupçonnés d’être responsables de cette série des massacres. Mais le passage du chef de l’État congolais n’a rien changé sur le terrain. Dès le lendemain de son départ, entre 7 et 11 personnes ont été tuées à Beni, provoquant une violente émeute dans la ville. « Plusieurs civils ont été massacrés à la machette et leurs habitations ont été incendiées : c’est l’horreur ! » souligne un défenseur des droits de l’homme, joint au téléphone à Mbau, village du territoire meurtri.
Passez la souris sur les points pour voir le nombre de morts par jour à Beni depuis le début de l’année 2016
Beni et son triangle de la mort
Depuis le début des massacres en octobre 2014, trois localités situées au nord de Beni-ville sont les plus fréquemment touchées : Mbau, chef-lieu du secteur Beni-Mbau, Kamango, dans la chefferie des Watalinga, plus à l’Est, et Eringeti, au nord de Mbau. Ragaillardie par sa victoire sur le Mouvement du 23-Mars (M23), l’armée congolaise, appuyée par la brigade d’intervention de la Monusco, avait en effet lancé depuis le 16 janvier l’opération "Sokola" (nettoyer, en français) contre les combattants de l’ADF, actifs dans le territoire de Beni. Très rapidement, des bastions et autres sanctuaires des rebelles ougandais avaient été repris. "Les ADF étaient en déroute", commente notre source onusienne. La société civile du Nord-Kivu dit poursuivre ses investigations pour établir des responsabilités avec des preuves à l’appui.
Pour sa part, la société civile du Nord-Kivu dit "poursuivre ses investigations avant d’établir des responsabilités avec des preuves à l’appui". En attendant, Me Omar Kavota, son porte-parole, accuse : "Les ADF ont bénéficié ces derniers mois d’un soutien important auprès de ceux qui œuvrent pour la déstabilisation de l’est de la RDC. En moins de deux ans, plus de 1 100 personnes ont été tuées à Lubero et surtout à Beni, dans le Nord-Kivu, où le bilan macabre fait déjà état de près de 100 morts depuis le début de l'année, selon des sources concordantes. La série des massacres se poursuit, malgré la présence des Casques bleus et des soldats congolais sur le terrain. À Beni, pratiquement chaque jour qui passe compte son lot de morts. Une série macabre déclenchée début octobre 2014 dans ce territoire du Nord-Kivu, dans l’est de la RD Congo. Là-bas, des groupes armés étrangers et des milices localesrègnent en maître sur plusieurs localités. Et ce, malgré la présence de l’armée congolaise appuyée par la brigade internationale d’intervention de la Monusco, pourtant la plus importante mission de maintien de la paix des Nations unies dans le monde.
Jeune Afriquea pu compiler et recouper les chiffres macabres des tueries à Beni depuis le début de l’année auprès de sources onusiennes et de diverses organisations de la société civile du Nord-Kivu.
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