Le bilan dela dernière nouvel attaque meurtrière dans le térritoire de Walikale, a fait état de quatorze personnes tuées àla machette, et àl'arme à feu, et plus de 150 maisons habitantion des civils, incéndiés, dans la nuit du dimanche, à lundi 08 août 2016, dans plusieurs localités dela province du Nord-Kivu, situé, vers l'Est dela République Démocratique du Congo. !

Recrudescence de tensions communautaires à Kibirizi, dans le territoire de Rutshuru, dans l'est de la République démocratique du Congo. Dans le passé, des affrontements a eu lieu lundi soir entre Hutus, Nandés et Hunde, dans ce village ont fait dix morts et au moins six blessés.
L'attaque a eu lieu lundi soir aux alentours de vingt heures, heure locale. Elle a duré environ une heure. Les forces armées congolaises sont intervenues, mais elles n’ont pas pu empêcher la mort de six Hutus en représailles, comme l’explique un habitant de Kibirizi : « La communauté hutu est venue attaquer la communauté nandé pour se venger d’une attaque qui a eu lieu avant-hier[dimanche].Ils ont tué six Nandés par balle et brûlé huit de leurs maisons. Les FARDC sont intervenues après que le forfait a été commis, mais ça n’a pas suffi à calmer les Nandés qui ont tué plusieurs Hutus en représailles. Le bilan est donc de dix morts : quatre Hutus et six Nandés ».
Et comme cet habitant en témoigne, les populations craignent désormais une nouvelle escalade de violence et cherchent à fuir : « Maintenant, la population veut quitter Kibirizi par crainte de nouvelles représailles, car les différentes communautés se surchauffent. Les habitants cherchent un moyen de fuir, mais il n’y a pas de moyen de transport. » Quatorze personnes ont été tuées dans la nuit de dimanche à lundi dans plusieurs localités de l'est de la République démocratique du Congo dans des attaques attribuées à des groupes armés congolais et étrangers, ont déclaré l'armée et des responsables locaux. "Dans la nuit, nous avons enregistré de [nombreuses] attaques" contre la population civile et contre des positions des forces gouvernementales, a déclaré à l'AFP le capitaine Guillaume Ndjike, un porte-parole de l'armée dans la province du Nord-Kivu.
L'officier a attribué ces attaques aux Maï-Maï, des milices locales d'autodéfense, souvent constituées selon des critères ethniques, et aux rebelles des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).
"A Kahunga, l'armée a perdu un élément et un civil a été tué, à Kashalira quatre civils ont été tués par balle et à la machette, comme les sept autres civils tués à Kibirizi", a détaillé l'officier. Il confirmait ainsi une information donnée un peu auparavant par un responsable local sur la mort de sept civils, tués par les FDLR à Kibirizi, à 85 km au nord-ouest de Goma.
"Un jeune Hutu a été tué par balle" par des Maï-Maï à Buleusa, a ajouté de son côté Roger Bihango, délégué du gouverneur du Nord-Kivu dans cette cité.
Les localités de Kahunga, Kashalira et Kibirizi sont situées dans le territoire de Rutshuru, tandis que celle de Buleusa se trouve dans le territoire de Walikale.
Les FDLR sont très actifs dans ces deux territoires du sud de la province du Nord-Kivu.
Selon la capitaine Ndjike, environ 150 maisons ont également été incendiées lors de ces attaques qui ont eu lieu quelques heures après le départ du président congolais Joseph Kabila qui séjournait dans la région depuis mercredi.
Les FDLR ont été créées par des Hutu rwandais réfugiés dans l'est de la RDC après le génocide des Tutsi au Rwanda de 1994.
Les fondateurs de ce mouvement, ainsi qu'un certain nombre de ses plus anciens combattants, sont recherchés par la justice internationale qui les accuse d'avoir pris une part active au génocide.
Disséminés essentiellement au Nord et au Sud-Kivu, les FDLR n'ont pas mené d'action militaire d'envergure au Rwanda depuis 2001 et sont régulièrement accusés de commettre des atrocités contre les civils dans les zones sous leur contrôle.
La partie orientale de la RDC est déchirée depuis plus de 20 ans par des conflits armés alimentés par des différends ethniques et fonciers, la concurrence pour le contrôle des ressources minières et des rivalités entre puissances régionales. De nouveaux affrontements ont été constatés au Nord-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC). Dans la nuit de dimanche à lundi, la localité de Kibirizi a à nouveau été l'objet d'attaques. Le bilan : au moins huit morts et plusieurs dizaines de maisons brûlées. Depuis la fin novembre, le Nord-Kivu est le théâtre de violences entre deux communautés, les Hutus et les Nande, sur fond de rivalités entre groupes armés, les Maï Maï Mazembe et le NDC/Renové du chef Guidon côté Nande, les Nyatura et les FDLR côté hutus. Et ce dimanche, selon un habitant de Kibirizi, les violences ont commencé vers 23 h, heure locale. Le village de Kibirizi est le théâtre de vives tensions communautaires entre Hutus et Nande depuis ce week-end. Les affrontements, qui impliqueraient des éléments FDLR, ont fait 10 morts jusqu’à présent.
Suite au meurtre d’un membre de la communauté Hutu ce week-end, des hommes armés, que les témoins ont décrit comme des FDLR assistés d’autres groupes de combattants, ont fait une incursion la nuit dernière dans Kibirizi pour s’en prendre à plusieurs familles de la communauté Nande, tuant notamment six personnes par balles.

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