RENTRÉE SCOLAIRE 2016-2017 À OICHA : chef lieu du térritoire de Beni et ses environs la rentrée n'a pas été effective ce lundi 05 septembre 2016 : Devant les portes des bureaux d'écoles, s'alignaient, les parents venus maintenant inscrire leurs enfants. Ils disent les enlever des lieux où ils les avaient amené à l'abri de l'insécurité, qui gagne la région de Beni ce dernier temp. Ce qui m'a fait couler les larmes, c'est voir les déplacés vivants dans les écoles: EP MWANGAZA, MASOSI, CS MUKAKIRA et Inst. Mabalako. Ceux ci ont été contraint d'enlever leur bagage des salles de classe. Sous toutes les intempérie: pluie et soleil; ces compatriotes ont passé toute la journée dehors... La rentrée a été effective presqu'à 30%. Toute fois, merci au gouvernement qui a déjà payé 90% d'enseignant de l'axe Mavivi - Kainama. Cela va renforcer la gratuité. !

L'opposition, sous la conduite de l'UDPS d’Etienne Tshisekedi, appelle à une journée sans école ce lundi 5 septembre, date de la rentrée scolaire en République démocratique du Congo. De son côté, le gouvernement condamne cette initiative.
Selon Marc Kabund, le secrétaire général de l'UDPS, cet appel est une manière d'attirer l'attention de l'opinion sur les maux qui rongent le système éducatif en RDC.
« Le problème de l’enseignement dans notre pays devient un véritable casse-tête pour les parents et pour toute la société. Nous avons voulu dans cette action montrer au gouvernement que notre système éducatif est par terre et que des solutions devaient être trouvées d’une manière globale parce qu’on ne peut pas aujourd’hui avoir des enfants qui vont à l’école et une grande majorité qui n’y va pas, s'indigne le secrétaire général de l'UDPS. C’est insensé. Notre Constitution prévoit la gratuité et même le caractère obligatoire de l’enseignement à l’école primaire.
En ce qui concerne la Situation sécuritaire préoccupante dans la région de Beni.
Excellence,
Nous, membres des Forces vives des Territoires de Beni et de Lubero et des Villes de Beni et de Butembo, réunis à BENI en Assemblée Générale Extraordinaire ce Samedi 14 mai 2016, avons l’honneur de vous faire part des conclusions de notre rencontre. En effet, nous avons passé en revue la situation socio-sécuritaire de notre région et avons constaté ce qui suit :
–Plus de 1116 personnes tuées sauvagement entre Octobre 2014 et Mai 2016, soit une moyenne de 60 personnes tuées par mois, ou encore une moyenne de 2 personnes tuées par jour ;
–Plus de 1470 personnes enlevées et portées disparues ;
– Plus de 1750 maisons incendiées avec, parfois, des personnes et biens calcinés ;
– Au moins 13 Centres de Santé incendiés parfois avec des malades et du personnel soignant à l’intérieur ;
– Plus de 27 Ecoles détruites, d’autres abandonnées, d’autres encore occupées soit par des déplacés, soit par des dépendants des militaires, soit par des groupes armés ;
– Plusieurs villages entièrement occupés par les groupes armés : c’est le cas des villages de Kyuto, Katundula, Ivimbo, Mwekwe, Mukeberwa, Fungulamacho, etc en Territoire de LUBERO. Plus grave encore, à Kyuto, les FDLR ont procédé à l’installation de leur chef coutumier et se sont même arrogé le pouvoir de créer et de percevoir des taxes et redevances coutumières. En Territoire de BENI, les villages de Kamungu, Maisafi, Pkwele, Kakuka, Eringeti, Tigwe, Kokola, Linzosisene, Opira, Totolito, Mamundioma, Kinziki, Vemba, Tipiomba, Masulukwede, Kadou, Kididiwe et Munzambayi sont sous menace permanente d’occupation.
– Plusieurs femmes et enfants violés ;
– Plus de 34.297 ménages en déplacement forcé et dispersés ;
– Plusieurs cas d’enfants en état d’abandon scolaire ;
– De nouvelles incursions des forces et groupes armés venant de l’étranger sur le sol congolais entrant par la Chefferie des Bashu et les Secteurs de Rwenzori, de Beni-Mbau en Territoire de BENI ainsi que par la Chefferie des Batangi en Territoire de LUBERO ;
– Des pillages systématiques des ressources naturelles et destructions méchantes des biens de la population ;
– Des déplacements collectifs et suspects des populations mono-ethniques et monolingues d’origine indéterminée avec une intension à peine voilée d’occupation des terres et de balkanisation;
– La connivence de certains Commandants et Eléments d’Unités FARDC avec les forces négatives et avec certains déserteurs qu’ils sont censés combattre ;
Excellence,
Face à ces multiples faits et violations des droits humains de nombreuses questions nous hantent :
– Pourquoi le Gouvernement congolais et la Communauté internationale hésitent-ils de qualifier les massacres ciblés de Beni et de Lubero de crime de Génocide ?
– Pourquoi le Gouvernement central ne fait-il pas de la restauration de la sécurité en Territoires de BENI et de LUBERO et en Villes de BENI et de BUTEMBO une priorité comme ce fut le cas des BUNDU DIA KONGO, des ENYELES et du M23 ?
Excellence,
Pour éviter de se trouver devant un fait accomplit et d’être assimilé aux autres complices de cette situation, les forces vives des Territoires de BENI et de LUBERO et des Villes de BUTEMBO et de BENI recommandent vivement ce qui suit :
Au Président de la République
1.En tant que garant de l’intégrité territoriale, de l’indépendance nationale, de la sécurité des personnes et des biens, du fonctionnement régulier des Institutions et en tant que Commandant Suprême des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, de déplacer l’Etat Major Général de Kinshasa au Nord-Kivu, en vue de suivre de près la situation ci-haut décrite ;
2.D’interdire aux militaires le commerce et l’exploitation des ressources naturelles au détriment de leur mission première ;
3.D’instruire toute la chaine administrative de cesser de culpabiliser les populations locales
– cela nous tue doublement
– et d’assumer leur responsabilité en identifiant et en poursuivant les coupables ;

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