Vers un gouvernement d'union national en République Démocratique du Congo, d'après une source du porte-parole d'actuel gouvernement Lambert Mende Omalanga qui annoncé cet infos sur france24 dans la journée de ce mercredi 12 octobre 2016 un accord à venir entre les acteurs politique dela majorité et ceux de l'opposition qui participent au Dialogue politique en cours dépuis plus d'un mois à ce jours dans la cité del' Union africaine à Kinshasa la capital de ce pay d'Afrique Centrale. !

Dialogue: le projet d’accord politique préconise «un gouvernement de large union nationale». Le premier ministre qui va diriger la transition politique qui intervient après le 19 décembre sera issu de l’opposition qui participe au dialogue. André Alain Atundu, porte-parole de la Majorité Présidentielle (MP) estime qu’il s’agit-là d’une « responsabilité » pour l’opposition.
«Concernant l’obstacle réputé majeur dressé par la Majorité en exigeant qu’on respecte les dispositions concernant le premier ministre, la Majorité Présidentielle aujourd’hui a accepté d’accorder ce poste à l’opposition. C’est à l’opposition d’en tirer les conséquences, d’abord sur le plan interne entre eux et que le dialogue atterrisse le plus vite par une conclusion consensuelle, par la signature de l’accord parce que l’objectif ce n’est pas se réunir indéfiniment, mais d’appliquer les dispositions nécessaires pour normaliser la vie politique en RDC », affirme le porte-parole de la MP.
Il fait remarquer que cet acte n’est pas une défaite pour la MP qui veut un aboutissement heureux du processus électoral.
«La Majorité n’a pas considéré comme un handicap le fait que l’opposition obtienne la Primature. Ce n’est pas une victoire pour l’opposition. C’est une responsabilité dont ils sont investis, c’est une charge pour eux. Ils doivent se mettre à la hauteur d’abord vis-à-vis de l’opposition parce qu’ils doivent être unis autour de cette option, ensuite, vis-à-vis de la MP, de la classe politique et de la population. C’est plus une responsabilité qu’un honneur», note André Alain Atundu.
L’opposition attend la notification
L’opposant José Makila qui fait partie du groupe des négociations pour le compte de l’opposition politique, indique que sa plateforme politique n’est pas encore officiellement notifiée de cette concession faite par la MP.
Sur les onze points de divergences entre la Majorité Présidentielle et l’opposition politique, huit sont aplanis, révèlent certains cadres qui participent à ce forum.
La facilitation avait mis en place, depuis le 1er octobre 2016, un groupe de travail pour aplanir les divergences entre les parties prenantes au dialogue. La facilitation attend les résultats de ce travail pour convoquer la plénière afin de clôturer les travaux du dialogue par la signature d’un accord politique. Le porte-parole du gouvernement de RD Congo a annoncé qu’un accord, sur la période de transition entre la fin du mandat du président Kabila et les prochaines élections, était en passe d'être signé avec une partie de l’opposition.
Le gouvernement de la République démocratique du Congoserait en passe de trouver un terrain d'entente avec une partie de l’opposition. Sur l’antenne de France 24, le porte-parole du gouvernement, Lambert Mendé, a annoncé, mardi 11 octobre, qu’un accord politique allait être signé rapidement concernant la période qui suivra l'expiration, à la fin de l'année, du mandat de l'actuel président Joseph Kabila. La Commission électorale avait évoqué, le 1er octobre, la probabilité d'un report de l'élection présidentielle, initialement prévue le mois prochain, jusqu'en novembre 2018. "Je pense que nous sommes près d’un accord, a déclaré Lambert Mendé. Je pense qu’on peut même annoncer la signature pour les jours ou les heures qui viennent d’un accord politique parce que ces discussions finalement semblent avoir produit des résultats positifs et que nous allons trouver une commune définition de la situation avec nos partenaires de cette partie de l’opposition qui a accepté de s’asseoir autour d’une table."
Selon Lambert Mendé, cet accord permettrait d’avoir un Premier ministre issu de l’opposition. Il ne se prononce pas cependant sur la date des élections, ceci étant du ressort de la commission électorale. Avant de suspendre les travaux du dialogue politique vendredi 23 septembre, le facilitateur Edem Kodjo a remis aux parties prenantes. L'inquiétude de l'ONU
La RD Congo traverse une crise politique profonde depuis la réélection contestée de Joseph Kabilaen 2011, à l'issue d'un scrutin entaché de fraudes massives.
Le mandat du chef de l’État, au pouvoir depuis 2001, arrive à son terme le 20 décembre. La Constitution lui interdit de se représenter, mais il ne donne aucun signe de vouloir quitter son poste alors que le scrutin présidentiel apparaît désormais impossible à organiser dans les temps.
Une série d'affrontements meurtriers s'est produite en septembre dans la capitale Kinshasa, quand des manifestations de l'opposition demandant la démission de Joseph Kabila ont été réprimées par la police, faisant au moins 53 morts.
D’après l’ONU, cette crise est susceptible de dégénérer en violences de masse dans le pays. "La République démocratique du Congo est entrée dans une période extrêmement risquée pour sa stabilité", a ainsi déclaré mardi 11 octobre Maman Sambo Sidikou, l'envoyé spécial des Nations unies devant le Conseil de sécurité, ajoutant qu'il n'y avait "pas de solution immédiate en vue" à la crise.

Commentaires