Au moins trente- six personn es dont un Maï-Maï ont été tuées ce dimanche 27 novembre au village Luhanga , territoir e de Lubero au Nord-Ki vu. D’après des sources de la société civile qui donnent l’inform ation, l’attaque attribué e aux milicien s Maï-Maï Mazemb e a eu lieu vers cinq heures du matin simultan ément sur une position des FARDC et sur une cible civile. Les victimes qui sont essentie llement des civiles ont été massacr ées à l’arme blanche. D’après l’ONG Centre d’études pour la promoti on de la paix, la démocra tie et les droits de l’homme (CEPADH O), cette attaque visait essentie llement les hutus. « Notre Organis ation craint qu’un retard de plus pour arrêter cette barbari e ne plonge la Provinc e du Nord-Ki vu dans un cycle de tension s inter- ethniqu es, ouvrant par cette occasio n la voie aux Conspir ateurs de la déstabil isation à mener une nouvell e guerre contre les Instituti ons du pays, » a dit Me Omar Kavota, coordin ateur de CEPADH O. « Nous condam nons avec la plus grande énergie cet ignoble assassin at. Nous demand ons au Gouver nement Congola is et à la Monusc o de prendre les mesure s qui s’impos ent pour sécurise r une populat ion Hutu en danger d’exter minatio n dans cette zone. Nous demand ons encore une fois à la Justice Congola ise de se saisir de ce dossier pour traquer les auteurs de ces crimes. Nous demand ons à tous les Notable s du Grand Kivu-Ma niema de prendre conscie nce du danger de somalis ation que court la Région », a pour sa part ajouté le Préside nt de l’Associ ation dénom mée Commu nauté Hutu Congola ise M. Sekabu horo

Le gouvernement provincial du Nord-Kivu, dénonce les mouvements subversifs qui se cachent derrière le groupe label mai-mai pour camoufler une rébellion en gestation. Réuni vendredi dernier, le gouvernement KAHONGYA a précisé que ces mouvements subversifs se cachent aussi derrière un motif populaire pour faire la guerre. Suite à la présence de ces mai-mai dans le sud LUBERO, les populations de village de BUSEKERA, KYUTO et LUHANGA se sont déplacées et ont créé spontanément un camp des déplacés à KANYABAYONGA après la délocalisation du cantonnement de la MONUSCO et de la relève de l’armée congolaise. Pendant ce temps, dans le territoire de BENI, groupements MALIO et ISALE-BULAMBO en chefferie de BASHU, ces mouvements subversifs cachés sous le label de mai-mai menacent également la sécurité de la province.
Trente-quatre civils ont été tués dimanche dans l'attaque d'un village par une milice nande dans une zone de l'Est de la République démocratique du Congo, théâtre d'affrontementsrécurrents entre ces deux communautés.
Il s'agit du massacre le plus meurtrier depuis un an environ que des heurts interethniques,liés surtout à des querelles foncières, agitent le centre-est de la province du Nord-Kivu, déchirée par la violence des conflits depuis plus de vingt ans.
L'attaque a visé le village de Luhanga, dans le sud du territoire de Lubero. "Le bilan provisoire fait état de 34 civils tués", a déclaré à l'AFP Joy Bokele, administrateur de ce territoire.
"Le village de Luhanga a été attaqué vers 5h00 du matin par des maï-maï Mazembe", a déclaré M. Bokele, joint par téléphone de Goma, la capitale du Nord-Kivu.
"Ils ont commencé à attaquer la position des FARDC (l'armée congolaise). Pendant qu'ils attaquaient les FARDC, un autre groupe exécutait la population à l'arme blanche ou par balles", a-t-il ajouté.
Les maï-maï Mazembe sont un groupe d'"autodéfense"nande. Un des assaillants a été tué, a encore déclaré M. Bokele.
Selon une source à la 34e Région militaire basée à Goma, "si l'armée n'était pas intervenue, il y aurait eu beaucoup plus de morts".
Le Centre d'étude pour la promotion de la paix, la démocratie et les droits de l'Homme (Cepadho), ONG basée dans le nord du Nord-Kivu, affirme de son côté que "les assaillants ont opéré pendant plus d'une heure".
Les "miliciens à la recherche des membres de la communauté hutu se sont livrés à un véritable carnage avant de procéder à l'incendie complet du village", ajoute le Cepadho dans un communiqué.
Migrants hutu
Le Cepadho affirme par ailleurs disposer d'informations selon lesquelles "les maï-maï Mazembe auraient proféré maintes fois des menaces contre les Hutu au cours de la semaine, leur demandant de vider le Sud-Lubero (ou) de s'exposer à l'épuration".
"Considérant la gravité de la situation", le Cepadho appelle le gouvernement de Kinshasa et la Mission de l'ONU en RDC (Monusco) "à une action urgente pour arrêter ces violences ethniques", disant craindre que celles-ci n'entraîne toute la province du Nord-Kivu dans un nouveau cycle infernal.
Les violences entre Nande et Kobo d'un côté et Hutu de l'autre ensanglantent le sud du territoire de Lubero et les confins nord du territoire de Walikale depuis environ un an, sur fond de reconquête de l'espace par l'armée congolaise et des milices maï-maï au détriment des rebelles rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).
Ces combats contre les FDLR ont provoqué de nombreux déplacements de population, toutes ethnies confondues.
Une fois le calme revenu, et les FDLR partis, des tensions apparaissent entre Nande et Kobo, d'un côté, qui se considèrent comme les autochtones, et les Hutu perçus comme des étrangers et souvent des collaborateurs des rebelles rwandais, lesquels sont accusés de s'être rendus coupables de nombreuses atrocités ou violations graves des droits de l'Homme.
De plus, Nande et Kobo expriment une crainte face à ce qu'ils perçoivent comme une invasion hutu alors que des milliers de membres de cette communautés migrent du sud vers le nord de la province - une des plus densément peuplée du Congo - à la recherche de terres.
L'origine de cette migration est liée à la pression foncière qui contraint nombre de petits agriculteurs à abandonner leurs champs à de grands propriétaire terriens et à la fermeture récente de nombreux camps de déplacés décidée par les autorités du Nord-Kivu.
À KASESE DANS LA PARTIE OUEST DEL' OUGANDA ÇA NE VA PAS DE PLUS :
La situation devient catastrophique dans la journée du dimanche à Kasese Ouganda. Le Mwami Irema Ngoma vient d'être arrêté. Le Palais Royal bombardé, on signale au moins 40 morts bilan provisoire. À Suivre. Soyez toute oreille. Selon un envoyé en ouganda par la radio Afrique No 1.

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