Les tueries et barbares en cours perpétrées, à répétition, contre les civils dans le térritoire de Beni àl'Est dela République Démocratique du Congo, ont commencé depuis la fin octobre 2014. Le bilan actuel s’élève à plus de mille de morts au conté des habitants civils qui sont les victimes de plus en plus. Les ONG de défense des droits del'home exhortent le gouvernement de la RDC, à intensifier ses efforts pour protéger les civils, enquêter sur ces violations graves du droit international et garantir que les auteurs de violations et d’abus soient traduits en justice « , a-t-elle ajouté. DECLARATION SUR LES MASSACRES PERPETRES PAR LES PRESUMES ADF/NALU DU 17 AU 26/12/2016 L’Organisation de défense des droits de l’homme CRDH, constate avec regret que la situation sécuritaire de Beni Territoire continue à se détériorer d’avantage malgré la session de la Zone Opérationnelle en deux. Pratiquement cette session ne contribue à rien pour faire face à l’ennemi car l’armée Congolaise continue à jouer sur terrain à la défensive qu’à l’offensive, une stratégie qui a prouvé plusieurs défaillances dans cette opération Sokola 1. C’est dans cette optique que, l’axe Oïcha-Eringeti fait face à des multiples incursions des rebelles traditionnellesde la zone qui tuent impuissamment la population civile abandonnée à son triste sort par le gouvernement à travers ses services spécialisés qui semble oublier son rôle traditionnel. Les cas ci-dessous ont été observés dans moins d’une semaine : A BUNAKE : le 17/12/2016, deux personnes ont été tué par machette alors qu’ils se rendaient aux champs ; MANZAMAPINI environs 3 Km de l’Est d’Eringeti centre : le 24/12/2016, 10 personnes ont été tué par machette et balle, 1 personne blessée par balle et 8 autres portées disparues; NTOMBI environs 7 Km de May Moya centre à l’Ouest, dans la nuit du 24 au 25/12/2016, 12 personnes ont été tué par machette et balle, 1 personne blessée par un métal ; OÏCHA : Le 25/12/2016, Incursion de présumés ADF-NALU aux environs de 16 h 30 minutes ; un mort par crise cardiaque ; MAY MOYA : le 26/12/2016, une personne tuée par balle lorsqu’il se rendait au champ. Vu les cas énumérés ci-haut : Nous exigeons au gouvernement de la RDC à travers ces services spécialisés de prendre les choses au sérieux et surtout à l’armée de changer sa technique de défense que nous ne cessons de déplorer son inefficacité sur terrain ; A la population de rester vigilante et de suivre de très près la situation. Fait à Oïcha, Le 26 /12/2016 Pour l’ONGDH/Convention pour le Respect des Droits Humains, Coordination Nationale à Oïcha. =Maître PALUKU NGAHANGONDI Jean Paul= Pour la VSV, aussi, ces tueries constituent des actes terroristes frisant le crime de guerre et crime contre l’humanité relevant de la compétence de la Cour Pénale Internationale (CPI). A en croire l’Ongdh, de tels massacres à répétition considérés comme des actes terroristes, devraient mobiliser le sommet des Etats et amener la communauté internationale à s’impliquer effectivement afin de prendre des mesures contraignantes contre leurs auteurs et commanditaires.

Massacres à répétition dans la région de Beni/Nord-Kivu : Le gouvernement et la communauté internationale appelés à plus d’engagement ! Cet appel émane de la VSV qui constate que ces attaques bénéficieraient d’une certaine complicité interne et externe
Dans un communiqué daté du lundi 15 août 2016, la Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV), une organisation non gouvernementale de défense et de promotion des droits de l’homme en RDC, se dit choquée et consternée par le énième massacre dont la population de Béni, au Nord Kivu, a fait l’objet samedi 13 août 2016 de la part des hommes assimilés aux rebelles ougandais d’ADF/NALU. Face aux massacres à répétition dont est victime la population, l’Ongdh en appelle au gouvernement de la RDC et à la communauté internationale à plus d’engagement pour sécuriser cette population meurtrie de Beni et ses environs.
La VSV recommande aux autorités congolaises de faire montre de plus d’engagement et de détermination en prenant à tous les niveaux. Les violences d'Eringeti et Oicha viennent clore une semaine particulièrement meurtrière en RDC, où le mandat du président Joseph Kabila s'est achevé mardi. M. Kabila, à qui la Constitution interdit de se représenter, compte se maintenir au pouvoir jusqu'à ce que soit élu quelqu'un pour lui succéder.
Indépendamment du dernier massacre dans la région de Beni et d'une attaque au bilan toujours inconnu dans le centre du pays, entre 56 et 125 personnes, selon les sources, ont été tuées dans des violences politiques ou interethniques en sept jours. Noël sanglant en RDC : au moins 22 civils massacrés au Nord-Kivu
Vingt-deux civils au moins ont été massacrés à l'arme blanche pendant le week-end de Noël dans une région de l'Est de la République démocratique du Congo meurtrie depuis plus de deux ans par une vague de violences aveugles dont les ressorts sont difficiles à comprendre. Le drame s'est produit à Eringeti et dans ses environs, dans le territoire de Beni, région du nord de la province du Nord-Kivu ensanglantée depuis octobre 2014 par une succession de tueries ayant fait plus de 700 morts.
Joint par téléphone de Goma, la capitale provinciale, l'administrateur du territoire de Beni, Amisi Kalonda a imputé l'attaque aux Forces démocratiques alliées (ADF), rébellion ougandaise musulmane installée dans la région depuis plus de vingt ans.
"Hier, [les ADF] ont tué dix civils" à Eringeti, localité agricole frappée par plusieurs massacres similaires, déclaré M. Kalonda à l'AFP.
"Douze autres corps ont été retrouvés [dimanche] dans des villages environnants" par l'armée qui poursuivait les assaillants, a-t-il ajouté.
"Le mode opératoire, c'est toujours le même", a dit M. Kalonda : les victimes ont été tuées "à l'arme blanche et à la machette".
Teddy Kataliko, président de la Société civile du territoire de Beni, coalition d'associations locales, a confirmé le bilan donné par l'administrateur.
"Nous ne comprenons pas" cette violence, a-t-il dit, "nous ne savons plus à quel saint nous vouer".
Selon un prêtre du diocèse catholique de Beni-Butembo, l'attaque a fait "27 morts" parmi la population, et a créé la panique, poussant des habitants à fuir. "Le bilan macabre est en train d'évoluer [...] au fur et à mesure qu'on découvre des corps dans la forêt" aux abords de la ville, a-il-dit.
- Trafics mafieux -
Le capitaine Mak Hazukay, porte-parole des Forces armées de la RDC (FARDC) dans la région, a déclaré que les soldats avaient "tué quatre rebelles ADF", et que la traque des agresseurs se poursuivait.
"Les cultes (de la nuit de Noël) n'ont pas été tellement perturbés" par l'attaque, a dit le prêtre car, "du fait de l'insécurité, la messe de minuit est célébrée de manière anticipée, vers 15h00 ou 16h00", avant la tombée de la nuit. Mais "les gens n'ont pas fêté Noël comme à l'accoutumée" après la messe.
Selon le capitaine Hazukay et M. Kataliko, une autre attaque a visé la ville d'Oicha, plus au sud, à partir de 16h00 (14h00 GMT), dimanche et était encore en cours vers 19h45 (17h45 GMT).
Joint par téléphone vers 21h15 (19h15 GMT), le prêtre a dit avoir été tout juste informé que les FARDC avaient "repoussé les assaillants", mais aucun bilan de victimes éventuelles n'était encore disponible.
Plus de deux ans après les premiers massacres, le gouvernement congolais et les Casques bleus de la Mission de l'ONU au Congo (Monusco), présents en nombre dans la région, s'avèrent toujours incapables de protéger la population locale et d'identifier les auteurs de ces crimes, régulièrement présentés comme de "présumés ADF".
Plusieurs chercheurs ou militants associatifs locaux dépeignent eux une violence aux rouages complexes dont seraient responsables, outre des rebelles ADF, des soldats de l'armée régulière et des combattants d'autres milices locales, sur fond de trafics mafieux, de différends ethniques et de conflits fonciers.
L'Est de la RDC, et tout particulièrement le Nord-Kivu, est déchiré depuis plus de vingt ans par des conflits armés.

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