Arrangements particuliers en République Démocratique du Congo : La MP et le Front retiennent encore leurs propositions (CENCO) L’Abbé André Masinganda, deuxième Secrétaire Général adjoint de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a révélé au téléphone d’ACTUALITE. L’Abbé André Masinganda, deuxième Secrétaire Général adjoint de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a révélé au téléphone d’ACTUALITE.CD ce lundi 9 janvier 2017 que la médiation de la CENCO attend les propositions de chaque partie prenante à l’accord du 31 décembre dernier. André Masinganda affirme également que le tête-à-tête se poursuivent avec les signataires de l’accord du 18 octobre 2016 :

Certaine s parties n’ont pas encore déposé leurs propositions?
La majorité et le front n’ont pas encore déposé. Le Rassemblement a déposé une partie, il promet de nous envoyer une autre.
Que faites vous avec l’opposition signataire de l’accord du 18 octobre ?
La médiation de la CENCO est en tête-à- tête avec les signataires de l’accord du 18 octobre, ceux qui sont actuellement au gouvernement. Ils ont déjà eu un entretien vendredi dernier, je crois qu’ils auront à y revenir pour approfondir les échanges. Où en êtes-vous avec les contacts des partis politiques dans le cadre des arrangements particuliers?
La médiati on de la CENCO attend depuis le début du week-e nd passé les proposi tions de chaque compos ante, les proposi tions de parti prenant es et jusque- là il y en a qui ont déjà déposé leur proposi tion tant disque les autres promett ent de le faire, nous somme s toujour s en attente et nous espéron s qu’ils vont le faire incessa mment” .
Mende: « Cette période préélectorale tire sa légitimité dans la Constitution »
La Majorité Présidentielle( MP) a déposé ce lundi 9 janvier ses propositions à la CENCO dans le cadre de l’arrangement particulier. La Majorité Présiden tielle( MP) a déposé ce lundi 9 janvier ses proposit ions à la CENCO dans le cadre de l’arrang ement particuli er. Lambert Mende, cadre de la MP et ministre de la Commu nication et des médias, s’est confié à ACTUALI TE.CD à ce sujet. D’après lui, la CENCO devra tout faire pour que tout le monde se retrouve dans cet arrange ment particuli er.
La Majorité a déposé ses propositions dans le cadre de l’arrangement particulier. Quelles en sont les grandes lignes ?
C’est notre contribution que nous devons confronter à celles des autres pour sortir une position qui représente les points de vue de tout le monde. Nous avons présenté un chronogramme, une proposition de calendrier et une proposition d’organisation de cette structure exécutive qui va gérer la transition et nous en discuterons le moment venu.
Est-ce que vous avez aussi tenu compte des propositions du Front qui exige le comité de suivi ?
Nous avons demandé aux évêques de faire tout pour que tout le monde puisse se retrouver dans ces arrangements particuliers. Il n’est pas question de venir encore nous obliger de venir nous mettre sur la table des négociations parce que telle partie n’est pas d’accord. Nous avons fermement recommandé en introduction que cette question soit résolue.
Selon Samy Badibanga qui a écrit à la CENCO, l’accord du 31 décembre a résolu le problème des individus que l’attente de la population. Que pensez-vous de cela ?
Nous ne pouvons pas réagir à une lettre qui ne nous est pas adressée. C’est à la CENCO qu’on a écrit. C’est elle qui fait l’harmonisation des points de vue, c’est elle qui a estimé d’ailleurs que le dialogue du 18 octobre n’était pas inclusif, d’où cet accord du 31 décembre. Nous constatons qu’il n’est pas plus inclusif que celui du 18 octobre. C’est à elle d’assumer ses responsabilités. Nous n’allons devenir la CENCO. Nous avons nos points de vue et Monsieur Badibanga a aussi ses points de vue. C’est la CENCO qui tranche.
Certains acteurs politiques de l’opposition estiment que la transition actuelle a sa légitimité à partir de l’accord du 31 décembre. Est-ce que vous partagez le même point de vue ?
Ça n’a aucun sens. Il n’y a aucune légitimité à partir d’un acte privé. Elle relève de la constitution dans un Etat de droit. Ceux qui ont négocié l’accord du 18 octobre comme celui du 31 décembre se focalisent sur la Constitution. On ne peut pas dire en même temps qu’on veut défendre la Constitution et prétendre que la légitimité relève d’une autre source. Cet accord a été bien sûr conclu par des partis politiques, mais il prend appui sur la Constitution et non sur des intentions personnelles.
L’accord est déjà signé. Mais jusque là aucun acte de décrispation n’a été posé alors que vous-même avez annoncé la libération de certains médias de l’opposition, et l’abandon de poursuites contre certains hommes politiques…
Nous avons dit qu’ils seront libérés dans les deux semaines du mois de janvier. Nous sommes encore dans le temps. Quant à ceux qui doivent être libérés, il faut savoir qu’on n’entre pas dans une prison comme dans un marché, on n’en sort pas aussi comme d’un marché. Il y a des procédures qui sont lancées. Les décisions sont déjà prises, il faut le temps pour les exécuter.
Félix Tshisekedi: « Je pense, sans prétention aucune, pouvoir être un bon premier ministre »
Félix Antoine Tshisekedi, Secrétaire Général Adjoint en charge des questions politiques, diplomatiques, juridiques et de communication au sein de l’UDPS affirme être capable d’assumer les fonctions de premier... Félix Antoine Tshisekedi, Secrétaire Général Adjoint en charge des questions politiques diplomatiques, juridiques et de communication au sein de l’UDPS affirme être capable d’assumer les fonctions de premier ministre.

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