Il ya pas eu, dela marche pacifique des acteurs politique du Rassemblemnt, le lundi 10 avril 2017, sur toute étendu dela République Démocratique du Congo comme prévu, dans une déclaration faite ce dernier temp, à Kinshasa, par ce même régroupement politique : Dans le même chapitre, Aubin Minaku, coordonnateur de la Majorité présidentielle (MP) considère que la marche annoncée par le Rassemblement ce lundi 10 avril 2017 sur toute l’étendue du pays est un échec. « Pour lui, manifester c’est normal ! Mais appeler à se liguer contre les institutions, c’est inacceptable. Vous êtes témoins que cette manifestation a été un échec cuisant. Aujourd’hui l’Opposition voulait démontrer qu’elle est populaire mais elle n’a pas réussi. Elle n’a pas pu faire une marche déferlante. Peut-être qu’elle va tenter d’organiser des casses de gauche à droite pour attirer l’attention de la presse, mais sa marche a été un échec cuisant », a dit Aubin Minaku notamment à ACTUALITE.CD à la suite d’une réunion de la MP au Fleuve Congo Hôtel. A Kinshasa, la marche n’a pas pu se tenir. La capitale s’est réveillée avec un fort déploiement de la Police comme un peu partout dans le pays. Des tentatives de manifestation ont été vite dispersées. Plusieurs arrestations ont été signalées à Kinshasa, Mbuji-Mayi, à Goma, à Bukavu et à Lubumbashi. Minaku : « la marche du Rassemblement est un échec cuisant » Aubin Minaku, coordonnateur de la Majorité présidentielle (MP) considère que la marche annoncée par le Rassemblement ce lundi 10 avril 2017 sur toute l’étendue du pays est un... À Goma : Manifestants dispersés et d’autres interpellés La police a dispersé ce lundi 10 avril 2017 des groupes des personnes qui ont tenté de barricader l’axe routier dénommé « Kilomètre témoin » vers la Station... Le commissariat provincial de la police a organisé ce matin sa parade hebdomadaire à l’ancien état-major de la Police des Polices (PP). Le général Vital Umiya Awashango en a profité pour appeler les manifestants à éviter de troubler la quiétude publique et à ne pas garnir la chaussée des pierres comme c’est le cas à Goma durant des manifestations. La police a dispersé ce lundi 10 avril 2017 des groupes des personnes qui ont tenté de barricader l’axe routier dénommé « Kilomètre témoin » vers la Station Mutinga et Trois Lampes à Majengo. La police a aussi procédé à quelques arrestations. Au centre commercial de Birere, les activités économiques ont ouvert comme d’habitude. Les maisons de commerce ont également ouvert sur l’axe routier Goma-Sake. Les habitants effectuent librement leurs mouvements. Les transports en commun sont visibles sur les artères de la ville. Les éléments de la police sont en groupe de dix à plusieurs endroits. Des patrouilles pédestres et motorisées de la police s’effectuent vers le campus du Lac, à Ndosho et Majengo qui sont qualifiés comme des quartiers chauds :

Au Nord-Kivu en ville de Beni àl'Est dela République Démocratique du Congo, nous avons apris que, la marche des acteurs politique del'opposition a été dispersée dans l'avant midi du lundi 10 avril 2017, par la police dela place. Est ce vrai ça ? Jean-Marc Kabund: « la marche n’est pas annulée, je rejoins les combattants bientôt »
Le Secrétaire général confirme la marche de ce jour, malgré l’interdiction de la Police.
À Kinshasa, l'appel à manifester contre Kabila se perd dans le vide
Plutôt que de rester en RDC pour manifester, M. Tshisekedi s'est envolé dimanche après-midi pour Addis Abeba. Dimanche soir, la police avait annoncé que toute marche à caractère politique était interdite ce lundi sur l'ensemble du pays et que "tout attroupement de plus de dix personnes (serait) dispersé".
"Comme il y a des policiers partout, j'ai préféré ne pas sortir", a confié à l'AFP Brel Kabeya, "chailleur" (vendeur à la criée) "acquis au changement".
- 'Vivre aussi' -
Sympathisante de l'UDPS, Aurélie Makuntu, vendeuse sur un marché du sud de la capitale, explique avoir fait le même choix "pour éviter de (se) faire tuer ou blesser". "Mais comme il faut vivre aussi, je vends mes chikwangues (rouleaux de pâte de manioc fermentée, ndlr) et je rentre chez moi".
Paulin Kangudia, fonctionnaire, déclare qu'il voulait "absolument (se) rendre au boulot", mais constate qu'"il n'y a pas de transport". Pas question pour lui de manifester pour que des gens de l'UDPS "aient des postes au gouvernement" : "Non, ça jamais !".
La RDC traverse une crise politique depuis la réélection de M. Kabila en 2011 lors d'une présidentielle entachée de fraudes massives. Les tensions ont été encore exacerbées avec son maintien au pouvoir après le 20 décembre, date ayant marqué la fin de son deuxième et dernier mandat constitutionnel, dans un climat de violences ayant fait des dizaines de morts dans le pays, sur fond de pauvreté généralisée.
Sous l'égide de l’Église catholique, opposition et majorité ont signé le 31 décembre 2016 un accord prévoyant le maintien au pouvoir de M. Kabila jusqu'à l'entrée en fonctions d'un successeur devant être élu en 2017, en échange de la nomination d'un Premier ministre issu de l'opposition.
Après trois mois de tergiversationssur le partage des postes entre les signataires de l'accord, M. Kabila, qui ne l'a pas signé, a fini par nommer M. Tshibala, ce que l'UDPS a qualifié samedi de "récompense à la trahison".
Premier parti de l'opposition congolaise à l'issue de la présidentielle et des législatives de novembre 2011, l'UDPS s'est déchirée après la décision d’Étienne Tshisekedi de boycotter les institutions pour contester la fraude électorale, et apparaît aujourd'hui privée de chef naturel.
Lubumbashi, deuxième ville du pays, dans le Sud-Est, était contrôlée lundi par un fort dispositif militaire et policier, et l'activité y tournait au ralenti à la mi-journée, de nombreuses boutiques étant restées portes closes, selon un correspondant de l'AFP.
La situation était similaire à Goma (Est), où la manifestation annoncée pour 09h00 (07h00 GMT) n'a pas eu lieu. Selon des témoins, la police y a dispersé à coups de gaz lacrymogène des groupes de jeunes qui tentaient de poser des barrages de pneus incendiés sur la chaussée au petit matin. Félix Tshisekedi, fils d’Étienne qui briguait ouvertement le poste de Premier ministre, a accusé dimanche le président, dont le mandat a expiré le 20 décembre 2016, d'être "le principal obstacle au processus démocratique" après que le chef de l’État eut annoncé vendredi la nomination à la tête du gouvernement de Bruno Tshibala, dissident de l'UDPS.L'appel à manifester à Kinshasa contre le président Joseph Kabila, lancé par le parti historique de l'opposition congolaise, s'est perdu dans le vide lundi alors que les habitants se terraient majoritairementchez eux.
En fin de matinée, la bouillonnante capitale de la République démocratique du Congo était une ville fantôme. La très faible activité qui avait pu être constatée tôt lundi était retombée: rues pratiquement désertes, commerces fermés, transports en commun presque inexistants.
Le vacarme habituel de la mégapole de quelque 10 millions d'habitants habituée aux violences à caractère politique avait fait place au silence reconnaissable des journées de haute tension.
Vers 10h30 (09h30 GMT), le rond-point de l'échangeur de Limete, dans le centre-est de la ville, d'où devait partir la marche annoncée par l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) était aussi animé qu'un cimetière.
A l'échelle de la ville, la présence policière et militaire était visible sans être omniprésente.
L'UDPS, parti de l'opposant historique Étienne Tshisekedi décédé en février à l'âge de 84 ans, a appelé la population à manifester lundi dans toutes les villes du Congo contre M. Kabila. Jusque lundi midi, la marche de l’opposition n’avait toujours pas commencé à Kinshasa où la police s’est déployée en masse pour barrer la route aux partisans du Rassemblement.

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