Annoncé au 12 mai 2017 prochain, par les membres dela partie politique del'UDPS, en République Démocratique du Congo, ont annoncés, le report à une date ultérieure du rapatriement de la dépouille mortelle d'Etienne Tshisekedi "pour faire échec au plan machiavélique programmé par la mouvance kabiliste, d'engager notre pays dans une voie de la violence lors des obsèques de notre héros national", déclare dans un communiqué son secrétaire général Jean-Marc Kabund (photo). Cabale contre l'UDPS L'UDPS "dénonce avec véhémence la nouvelle cabale montée par le pouvoir.., qui tente par tous les moyens d'empêcher l'arrivée à Kinshasa de la dépouille mortelle(d'Etienne Tshisekedi)et son enterrement digne de son rang, à la permanence du parti. Ce communiqué fait suite à l'attaque du sous commissariat de la police situé devant la permanence du parti dans la commune de Limete que Jean-Marc Kabund qualifié de "scénario macabre en vue de justifier l'occupation de la permanence afin d'empêcher l'exécution des travaux de la construction du mausolée :

Début de polémique peut être ?
Enfin, les obsèques devraient avoir lieu, après la mise en œuvre de l’accord du 31 décembremais contrairement au point précédent, celui-ci n’est pas une condition sine qua none au rapatriement de la dépouille.
Sur RFI, Lambert Mende s'opposé, à cette demande des proches d'Etienne Tshisekedi. « Où il ne vois pas de lien entre les obsèques qu'on rend à une personne qui est décédée et des négociations politiques, réagit le porte-parole du gouvernement congolais. [...] Nous considérons que, les obsèques sont un moment de recueillement, où on arrête tout, où on rend les derniers hommages à la personne qui a disparu. »
Pour lui, « la mise en oeuvre de l'accord a commencé par la signature de l'arrangement particulier dont nous n'avons pas encore fini la discussion. Donc nous n'allons pas commencer à nous lancer dans ces discussions-là tant que nous n'avons pas enterré la grande personnalité qui vient de nous quitter ».
Report des obsèques d'Etienne Tshisekedi ? Le corp d'Etienne Tshisekedi toujours, à Bruxelles.
Décédé depuis le 1er février 2017, la dépouille mortelle de Tshisekedi n'a toujours pas été enterrée, à Kinshasa malgré, l'accord passé entre les autorités municipales et la famille que cette dernière a ensuite rejeté, de procéder à l'inhumation dans un mausolée à ériger au Cimetière de la Gombe.
Depuis, l'UDPS a annoncé, le retour de la dépouille au 12 mai et son inhumation au siège du parti situé dans le quartier résidentiel de Limete, ou le parti de Tshisekedi, a fait, une nouvelle mise au point après le décès de l'opposant congolais à Bruxelles, le 1er février. L'organisation de ses obsèques à Kinshasa est devenue un sujet de crispation entre le gouvernement d'un côté, sa famille et son parti de l'autre. L'UDPS a donc tenu une conférence de presse, ce matin lundi 13 février 2017, dans la matinée à Bruxelles.
La date du rapatriement du corps d’Etienne Tshisekedi à Kinshasa n’est toujours pas connue, car pour la famille, les conditions de ce rapatriement, ne sont toujours pas remplies. Il faut d’abord se mettre d’accord sur le lieu de sépulture où sera érigé un mausolée.
Le clan Tshisekedi a proposé plusieurs sites dans la capitale : devant le palais de justice, sur la place Triomphale, mais ces propositions ont, semble-t-il, toutes été rejetéespar les autorités de Kinshasa. «Il faut aussi s’assurer que les obsèques d’Etienne Tshisekedi se dérouleront dans de bonnes conditions de sécurité, insiste son fils Félix, car mon père était un homme de paix. Nous ne voulons pas que ses funérailles se transforment en un bain sang», précise-t-il. Ce que dit la loi en matière d'inhumation
Dans une correspondance au secrétaire général de l'UDPS, le gouverneur de la ville de Kinshasa a rappelé les textes de lois régissant les funérailles et sépulcres.
André Kimbuta y précisé que, la "proposition de procéder à l'inhumation de l'illustre disparu au siège(de l'UDPS)ne saurait être retenue pour non conformité à la loi".
Qui dispose notamment qu'aucune inhumation ne peut avoir lieu dans un terrain non affecté à l'occasion et qu'en aucun cas, une inhumation ne peut être élevée à une distance inférieure à 50 mètres d'habitation. Vers une autopsie ?
En parallèle, un début de polémique est en train de poindre. La famille Tshisekedi annonce qu’elle pourrait demander une autopsie. Elle soupçonne en effet une erreur médicale et s’interroge. «Pourquoi a-t-il fallu attendre autant de temps pour opérer mon père alors qu’il avait très mal à la jambe gauche ? se demande Félix Tshisekedi. Pourquoi avoir réalisé une anesthésie générale, là où une anesthésie locale aurait pu suffire ? », poursuit-il.
Pour rappel, cette figure de l'opposition congolaise est décédée d’une embolie pulmonaire, selon les médecins. L’autopsie du corps pourrait encore retarder le rapatriement de la dépouille.
Il y a une situation qui nous interpelle tous, en tout cas nous dans la famille, c’est la rapidité avec laquelle son état s’est dégradé. Et puis il se plaignait, assez ouvertement même, de la douleur qu’il avait à sa jambe gauche et on se demande pourquoi est-ce que ça a pris autant de temps pour l’opérer. C’est un mal local qui devait donc se circonscrire à cela, mais plus tard on nous expliquera. Le secrétaire général de l’UDPS Jean Marc Kabund a demandé au président de l’Assemblée nationale de permettre l’exposition du corps d’Etienne Tshisekedi au palais du peuple.
« en disant, que, la dépouille du président Tshisekedi sera rapatriée au pays le 12 mai et sera inhumée, au siège du parti compte tenu de l’envergure nationale et internationale de l’illustre disparu et en vue d’organiser des obsèques dignes de son rang. Nous vous demandons de bien vouloir accorder l’exposition de sa dépouille au Palais du peuple le jour de l’arrivée du corps à Kinshasa jusqu’à l’enterrement suivant le programme officiel des obsèques qui vous sera communiqué », a écrit depuis le 3 mai Jean-Marc Kabund au président de l’Assemblée nationale.

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