Bientôt dix ans d'anniversaires après l' entrée du troupe d' AFDL à Kinshasa, dans l'ex Zaïre, ou les millitaires d' AFDL marchaient, sur Kinshasa, un certain 17 mai 1997, après la fuite du maréchal Mobutu Sese-Séko dans l'étrangers, africain : à partir de ce jour là, l'histoire dela règne de Mobutu, s'envol, jour au jour, même à nos jours : en cette même occasion, aujourd' hui, la plus part des gens en Rdcongo, pensent que, c'était le jour ou la population congolaise a été libérée, dela dictature d'ancien président dela République du Zaïre, appéllé aujourd' hui, la République Démocratique du Congo. " Dès l'aube du 17 mai 1997, la plus part des Kinois, enthousiastes accouraient, vers le troupe de Mze Kabila, avec du pain, des sachets d'eau, voire des seaux d'eau pour nous laver ", se rappelle Cédric Kabeya, alias Zimbabwe, fantassin ayant participé, à cette épopée l'année de ses 16 ans. Pendant la conquête, les troupes de l'AFDL, qui avait recruté à tour des bras des enfants et des adolescents, semblent avoir été précédées d'une réputation de discipline contrastant avec les Forces armées zaïroises (FAZ). "Nous nous accrochions plus avec des mercenaires blancs qu'avec des militaires ex-FAZ", raconte Zimbabwe, devenu électricien après sa démobilisation, en 1999. "La majorité des villes tombaient entre nos mains sans résistance de la part des hommes de Mobutu démoralisés et vomis par la population", se rappelle le général-major Jean-Claude Kifwa, aujourd'hui commandant de la deuxième zone de défense. il y a vingt ans, jour pour jour, en République Démocratique du Congo les Kinois s'offraient, au soldats, à majorité des rebelles de Laurent Désiré, Kabila père :

Mais l'Histoire est déjà écrite. Le 17, les troupes de l'AFDL et de nombreux militaires rwandais entrent dans Kinshasa. "Ils étaient très jeunes, sales, affamés, croulant sous le poids de leurs armes; sans réfléchir, nous leur avons offert boissons et nourriture", se souvient Chantal Kikalulu. Ce 17 mai 1997, fatiguée par trop de dictature, Kinshasa s'offre sans combat aux forces de Laurent-Désiré Kabila. La population en liesse les accueille aux cris de "Libérateurs !" et "Kabila nous t'attendons !" Le "Mzee" est alors à Lubumbashi, dans le Sud-Est, où il se proclame président de la République démocratique du Congo. Il arrivera le 20.
La mise au pas de l'opposition, la présence encombrante des soldats ougandais et rwandais et la dérive rapide du pouvoir vers l'autoritarisme font vite oublier aux Kinois leurs enthousiasme. La population collaborait d'autant plus facilement qu'elle en avait "marre de se faire humilier, piller et gratuitement tuer par les ex-FAZ indisciplinés", dit cet ancien commandant de la garde rapprochée de Laurent-Désiré Kabila. Au plus haut niveau des FAZ aussi on en avait assez du mobutisme, ajoute-t-il, et la rébellion disposait d'"informations stratégiques" qui lui parvenaient du sein même de l'état-major.
- Libérateurs -
Selon un ancien officier supérieur des FAZ, les derniers "véritables accrochages avec l'ennemi" ont eu lieu à Kenge, à plus de 200 km à l'est de Kinshasa. Cette ville tombée, "la défense de Kinshasa n'avait plus de raison d'être, sauf à vouloir un bain de sang" dans une mégapole, qui compte déjà plusieurs millions d'habitants.
Le 16 mai, l'AFDL est aux portes de Kinshasa. Mobutu fuit vers son repaire de Gbadolite, à la frontière avec la Centrafrique. Le général Donatien Mahele Lieko, chef d'état-major, décide de livrer la ville sans combattre. Il est assassiné dans la nuit par des hommes de la Division spéciale présidentielle (DSP), le dernier carré des fidèles du "Léopard". Partis de l'Est en octobre 1996, soutenus et armés par le Rwanda et l'Ouganda, Laurent-Désiré Kabila et son Alliance des Forces démocratiques de libération du Congo (AFDL) vont se rendre maîtres en moins de sept mois de ce qui s’appelait alors le Zaïre, immense pays usé par près de 32 ans de règne du maréchal Mobutu.
Kabila bénéficie d'un contexte régional et international particulièrement favorable. En plus du Rwanda et de l'Ouganda, il est soutenu par une coalition - incluant aussi l'Angola et le Burundi - bien décidée à chasser Mobutu au moment où celui-ci est lâché par les Occidentaux qui l'avaient soutenu depuis sa prise du pouvoir en 1965, jusqu'à l'éclatement de l'Union soviétique.
Dans d'autres régistre, Le nouveau Premier ministre Bruno Tshibala avait, dans une interview mardi 11 avril dernier à ACTUALITE.CD déclaré qu’il fera de l’organisation des élections “à la fin de cette année” sa principale priorité. Il s’est montré aussi confiant alors que beaucoup d’observateurs estiment qu’il est quasiment impossible de tenir les élections à la fin de cette année conformément à l’Accord du 31 décembre. Bruno Tshibala est invité, à présenter son programme d’action ce mardi 16 mai 2017, devant l’Assemblée nationale. L’investiture du nouveau gouvernement par les députés aura lieu après examen du programme.
Les services du premier ministre Tshibala rassurent que le programme du gouvernement à présenter devant la représentation nationale est prêt.
Ce programme devrait être axé sur deux points majeurs à savoir, le social et l’organisation des élections conformément à l’Accord du 31 décembre 2016.
EN ITURI : Les manifestants ont envahi, le boulevard de la Libération, principale artère de la ville de Bunia, brandissant des calicots. Ils sont arrivés jusqu’au siège de l’assemblée provinciale. «Les responsables des associations que nous avons contactés ne disposent pas encore de nombre des personnes arrêtées. Ils indiquent que certains de leurs membres sont détenus au cachot de la police d’investigation criminelle», a dit Luc Malembe, journaliste à Bunia. Des conducteurs des taxis-motos de la ville de Bunia, dans l’Ituri, sont descendus ce matin du lundi 15 mai 2017 dans la rue pour exprimer leur soutien à la motion de défiance signée et déposée le week-end dernier au bureau de l’assemblée provinciale par quelques députés contre le gouverneur Abdallah Pene Mbaka. «Abdallah Pene Mbaka démissionnez, attention aux députés qui oseront se faire corrompre, au revoir Abdallah», sont les messages qu’on pouvait lire sur les affiches. Pour l’heure, le calme règne dans la ville de Bunia. Quelques activités socio-économiques ouvrent “timidement”. La police a cependant maintenue une présence renforcée dans la ville, indique une habitante. La police est intervenue pour disperser les manifestants à coups de gaz lacrymogènes. Des sources à Bunia signalent quelques arrestations opérées par la police.
Funérailles de Tshisekedi : Willy Mishiki s’attaque à Félix Tshisekedi, et André Kimbuta, le gouverneur de Kinshasa.

Commentaires