Le retour progressive d’une paix durable au Nord-Kivu comme au Sud-Kivu, dans la partie Est dela République Démocratique du Congo, en proie des tuerries, vols, viols, incendies, et autres, serait hypothétique, selon une source du journale le Phare de Kinshasa, qui est notre source, compte tenu des complicités internes et externes qui interviennent dans l’entretien des foyers d’insécurité, mais aussi du fait que la coopération militaire formelle entre les FARDC et la Monusco n’est pas encore effective, en dépit de la signature, depuis février 2016, d’un nouvel accord de collaboration :

Des experts des Nations Unies viennent de ficeler, un rapport sur la situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Ce travail cible la période allant, des premiers massacres à la machette dans le territoire de Beni, en septembre 2014, jusqu’à ceux de décembre 2016. Bien que le rapport sus évoqué ne soit pas encore formellement rendu public, des fuites sont parvenues à certains médias. Selon Jeune Afrique, les rebelles ougandais ADF ne sont pas les seuls les exécuteurs de civils innocents au Nord-Kivu et plus
précisément dans la périphérie de Beni. Plusieurs officiers supérieurs des FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo) sont cités comme commanditaires des massacres, dont le bilan provisoire s’élève, à la date de clôture de l’enquête onusienne, à 550 morts.
Le rôle de ces chefs militaires congolais consistait, indique-t-on, à signaler les positions de troupes régulières et des casques bleus de
la Monusco sur le terrain, de manière à permettre aux rebelles ougandais et aux forces négatives internes de frapper sans risque de se faire surprendre.
Le même rapport fait état d’armes de fabrication nord-coréenne en
libre circulation à travers le territoire de Beni, dont des
exemplaires auraient été trouvées entre les mains de certains éléments FARDC, de certains rebelles ougandais, rwandais et burundais mais aussi des combattants des groupes armés locaux. S’agirait-il d’armes commandées par voie légale ou achetées au marché noir ? A ce sujet, les enquêteurs onusiens soutiennent n’avoir par reçu de réponses de la part des autorités congolaises ou nord-coréennes.
Parlant des rebelles rwandais opérant sous le label des FDLR (Forces Démocratiques de Libération du Rwanda), le rapport des experts des
Nations Unies soulignent leurs affaiblissementsignificatif mais pas leurs anéantissement. Bien que leurs effectifs soient considérablement réduits et ne tournent plus qu’autour de 1.400 à 1.600 combattants, ilsne restent pas moins nuisibles à la paix.
En ce qui concerne les rebelles burundais, dont le nombre pourrait atteindre 400 hommes, soit environ quatre compagnies, le rapport des Nations Unies indique qu’ils seraient formés au Rwanda, au camp d’entrainement de Mahama depuis mai-juin 2015, avant de passer la frontière congolaise, en vue de préparer un éventuel renversement du président Nkurunziza par les armes. Bien que Kigali continue de nier toute implication dans le financement et l’entrainement de ces rebelles, ceux-ci seraient bel et bien sous son parrainage.
Le 29 mai 2017 La MONUSCO commémore la Journée internationale des Casques bleus, ou Le dépôt de gerbe de fleurs en l’honneur de tous les soldats de la paix et du personnel civil tombés en 2016 et 2017 en RDC a eu lieu en présence du Ministre de la Justice Congolaise et de nombreux invités. Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en RDC, Maman Sidikou Sambo.
La Mission de l’Organisation des Nations Unies, pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO,) a rendu, hommage aux militaires, policiers et civils déployés, dans le cadre des opérations de maintien de la paix dans le monde, et honorée la mémoire des soldats tombés, pour la paix, lors de la cérémonie, commémorative de la Journée internationale des Casques bleus, ce lundi 29 mai 2017, au quartier général de la MONUSCO à la Gombe.
Sur un autre point d'actualité en Rdcongo, Jeudi 29 Mai 1997-Lundi 29 Mai 2017 il y a vingt ans le Président Laurent-Désiré Kabila annonçait la sortie du Franc Congolais qui devrait remplacer le Zaïre monnaie. Le Franc Congolais annoncé avec certitude était voulue une monnaie nationale crédible pour l’unification de l’espace monétaire du Zaïre devenu ce la RDC. C’était dans le stade des martyrs ou le troisième président de notre pays prêtait serment devant la Cour Suprême de Justice durant une audience solennelle et publique. Laurent-Désiré Kabila rêvait d’un Franc Congolais fort appuyé par une politique économique d’une agriculture mécanisée, une industrie minière de développement afin de chasser le chômage du pays. Vingt ans après, le Franc Congolais sorti avec une force de 1,3 Franc pour 1 dollars est tombé a 940 FC pour 1 dollars en 2012 et la Banque Centrale Congolaise a affiché vendredi de la semaine dernière 1 dollars pour 1.430 Franc Congolais.
3/Une première a la FEC /Nord-Kivu. La Fédération des Entreprises du Congo dans notre province lance ce lundi une assemblée élective afin de se trouver un bureau du comité professionnel Café-Cacao.
En effet, une délégation nationale de la FEC composée du président national de la filière Café-Cacao et du secrétaire de la commission agriculture et foret sont effectivement a Goma pour cette cérémonie attendue aujourd’hui a 14 heures. Le Nord-Kivu qui a une tradition du commerce du café et du cacao n’avaient pas encore son bureau du comité professionnel dans cette filière qui est pourtant parmi les socles de l’histoire économique de la province.

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