4 mort sont enregistrés après une attaque des rébélles ougandais des ADF signalé à mbau dans l'est de la Rdc
D'où le climat d'une tension a été observé d'ici et là à Mbau, vers 15 heurs locale de ce jeudi 22 février 2018, c'est au cours d'échanges des tirs des armes qui ont opposés les militaires fardc, à un groupe des adf, au centre de Mbau chef lieu du sécteur qui porte le même nom
Les habitants de ce conté on parlé d'une tetentive d'incursion dela part des ADF à Palmba où les armes lourdes et automatique ont déchirés l'espace dela partie Est de Mbau victime d'attaque ciblé dela part des in civiques porteurs des armes à feu qui emporté quelques biens dela population au cours de leurs incursion.
Selon nos sources sur place, dans cette contrée, l’attaque a été déclenchée vers 15 heures et a duré environ une heure.
Les rebelles ADF ont tiré des balles en l’air, situation qui a plongé la population dans une panique totale qui ont fuit dans sens craignant d'être victime des hostilités dans cette localité, personne ne pouvait savoir ce qui était en train de se passer.
La population n’a eu d’autre choix que de se sauver en fuyant dans des endroits supposés sécurisés tels que OÏCHA.
Les affrontements entre l'armée congolaise et des rebelles musulmans ougandais des ADF ont provoqué jeudi le déplacement des habitants d'une localité de l'est de la République démocratique du Congo, a-t-on appris de sources locales.
Depuis 15h00 (13h00 GMT), les affrontements opposent les rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF) à l'armée congolaise à Mbau, a rapporté à l'AFP Teddy Kataliko, un responsable de la société civile du territoire de Beni dans le Nord-Kivu.
"Les habitants sont en débandade", les uns se dirigent vers Oicha (nord) et d'autres vers la ville de Beni (sud), a-t-il ajouté.
Les "ADF ont attaqué la cité de Mbau, nous les avons contre-attaqués, les combats étaient violents", a déclaré le capitaine Mak Hazukay, porte-parole de l'armée dans la région.
Selon l'officier, une femme ADF a été tuée dans les combats.
Ces "affrontements ont surpris la population. Une panique a régné dans Mbau", a expliqué Rémy Milonde, chef de cette localité.
"Les femmes, les enfants, les hommes ont couru dans tous les sens".
Localité d'environ 30.000 habitants, Mbau est située à 20 km au nord de Beni-ville.
Face à cette situation, dernièrement, le Bureau de Coordination des Affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) a dénombré plus de 12 000 personnes déplacées à Oicha (Nord-Kivu) suite aux attaques menées par les présumés ADF, ces derniers jours, dans certaines localités du territoire de Beni.
Dans sa note d’informations du 19 février, OCHA affirme que ces nouveaux déplacés s’ajoutent à plusieurs autres qui ont fui des exactions armées en janvier.
«Plus de 2 200 personnes déplacées ont été signalées à Oicha, alors que près de 900 personnes se sont réfugiées à Mavivi, s’ajoutant à environ 1 500 autres déplacés qui s’y trouvent depuis fin janvier. Au 14 février 2018, OCHA indique que plus de 12 000 personnes déplacées ont été recensées dans la Zone de Santé d’Oicha », dit OCHA.
Le 9 février, des présumés ADF avaient fait notamment incursion à Mavivi. Cinq personnes avaient été tuées et des maisons incendiées. « Plusieurs personnes ont fui vers Oicha et d’autres amenées par les rebelles dans la forêt », avait déclaré Gilbert Kambale, président de la société civile de Beni.
Officiellement opposés au président ougandais Yoweri Museveni, les ADF sont présentes dans la province du Nord-Kivu depuis 1995.
Elles sont aussi accusées d'avoir massacré plusieurs centaines de civils depuis octobre 2014 dans la région de Beni.
Ces rebelles musulmans sont accusés d'avoir tué une quinzaine de Casques bleus dans une attaque le 7 décembre contre la base onusienne de Semuliki, dans le territoire de Beni.
Lundi, des sources militaires congolaises ont affirmé avoir tué huit ADF, dont son chef des opérations, Mohamed Kayira, après des "violents combats".
Les provinces du Nord et du Sud-Kivu sont en proie à la violence des groupes armés depuis plus de 20 ans, alors que la résurgence de violence intercommunautaire est rapportée dans l'Ituri (nord-est) depuis fin 2017.
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