Beni-Ville et térritoire pour une paix durable

ENSEMBLE POUR BENI du Programme STAREC.

Comme on ne cessait de le dire, l'année passée, bientôt le Projet "ENSEMBLE POUR BENI " du Programme STAREC va voir officiellement le jour en Territoire de BENI grâce au Fonds de Cohérence pour la Stabilisation.

Les organisations de mise en oeuvre sont en train de mettre la dernière main sur la grille des activités à mener pour que tout se passe dans le but de rechercher la stabilisation durable du Territoire de BENI, une entité qui a longtemps connu des affres des conflits armés, fonciers, politiques, coutumiers et même l'occupation étrangère de certaines de ses entités administratives par des groupes terroristes des ADF et alliés.

Ce mardi, 29/01/2019, la formation des équipes des enquêteurs qui vont parler avec la population ciblée par ce projet vient d'être clôturer à l'hôtel IRUNGI/BENI.

Elles seront déployer sur terrain dès ce mercredi 30/01/2019 dans tous les coins et recoins du Secteur de BENI-MBAU, RUWENZORI et la Chefferie des WATALINGA.

Toutes les autorités étatiques, non étatiques ainsi que toute la population de ces entités sont priées de porter toute leur attention particulière et même leur assistance à ces équipes afin de leur permettre de bien travailler car c'est pour l'intérêt de tous.
La stabilisation et la reconstruction du Territoire de BENI est une affaire de nous tous.©DJIMY/Starec.

La guerre des ADF dans le Ruwenzori situé dans la province administrative du Nord-Kivu c'est à l'est de la République Démocratique du Congo : entre xylocopéisation et privatisation du territoire, titre du livre d’un élu sur le phénomène ADF.

Dans cet ouvrage de 423 pages, l’auteur, également élu député provincial du territoire de Beni affirme que la région  du Ruwenzori signifie tout simplement les entités administratives congolaises de Beni, ville et  territoire, la ville de Butembo et une petite partie de l’Ituri, voisine du territoire de Beni à  savoir les chefferies des Banyali-Tshabi, Bahema-Boga et Balese-Vokutu.

C’est une bande  terrestre qui relie le lac Edouard au lac Albert. Elle est traversée par la rivière Semuliki. Cette  région d’étude comprend les districts Ougandais de Kasese et de Bundibugyo.

Pour lui, la recherche confirme l’inefficacité des opérations des FARDC appuyées par la MONUSCO, échec qui s’observe à travers la permanence des théâtres militaires, notamment les opérations Moutain Sweep (1998), North Night Final ou Keba 1 (2005), Safisha Ruwenzori (2010), Radi Strike (2012) et Sukola 1 (2014).

«  L’étude montre que les stratégies opérationnelles (organisationnelle, militaire, financière, idéologique, religieuse…) avaient offert aux ADF une opportunité de résister aux FARDC appuyées par la MONUSCO. Ce qui fait de ce rapport scientifique une carte cognitive du mode opératoire, des stratégies de résistance et du réseautage mis en place par les ADF » a dit au rédaction du Cyber-Notes wwww.adirodu-roger.blogspot.com un  élu de Beni territoire.

En dépit des opérations militaires  visant à mater cette rébellion d’origine ougandaise, un contexte sécuritaire anormal s’observe à travers plusieurs actes dont l’extension de la menace terroriste sur la zone en conflit où l’on enregistre 1417 personnes kidnappées en majorité des civils entre 2010 et décembre 2016 ; environ 1351 personnes égorgées à la hache, à la machette ou poignardées ou encore tuées par balles y compris des femmes enceintes éventrées depuis le massacre du 11 au 17 décembre 2013 dans la région de Biangolo à nos  jours; plus de 1800 maisons y compris des structures sanitaires et scolaires incendiées ; une crise humanitaire continue ainsi que l’émergence et la résurgence des groupes d’autodéfense populaire notamment le « Corps du Christ » un mouvement Maimai qui a fait un défilé dans les villes de Butembo et de Beni sous l’œil impuissante de l’autorité publique.

Les opérations des FARDC appuyées par la MONUSCO contre les rebelles ougandais des ADF dans la région de Beni sont jugées d’inefficaces.  Ceci ressort d’une enquête menée par le chef des travaux Jaribu Muliwavyo dont les résultats sont contenus dans le livre « la guerre des ADF dans le Ruwenzori, entre xylocopéisation et privatisation du territoire » paru aux éditions universitaires européennes.

Cette théorie se vérifie à travers la sous-traitance des groupes armés par des Etats souverains au détriment de leurs services de sécurité. L’étude fait constater qu’il s’était consolidé au tour des ADF, un réseau de contrebande à la fois politique, économique et culturel, d’où le néologisme d’un « monstre à trois mamelles ». Ceci avec comme conséquence, la précarité de la vie socio-économique de la région du Ruwenzori.

Des pistes des solutions pour endiguer le phénomène ADF

Le Chef de travaux Jaribu a à cet effet recommandé au niveau local, l’implication des leaders locaux dans l’appropriation des opérations par la population locale, la dénonciation de la chaîne alimentaire et du réseau des ADF, l’évaluation citoyenne et/ou participative des opérations militaires ainsi que la démystification du mythe sur le secret de défense, processus qu’il qualifie de « citoyennisation du secteur de sécurité ».

« Au gouvernement de la RDC, de renforcer son armée en équipement militaire, sa spécialisation par rapport à la zone des combats dans les forêts et dans le massif du Ruwenzori, la redéfinition des relations entre les FARDC et la population civile habitant les zones opérationnelles, la relance et la rationalisation du programme de démobilisation, et l’ouverture aux acquis de la démocratisation tracés par la Constitution du 18 février 2006 en RDC » a-t-il recommandé.

« L’on s’aperçoit que l’Etat qui se croyait rationnel en sous-traitant des hors-la-loi, étrangers de surcroît, pour régler les problèmes de bon voisinage à sa frontière, se trouve insécurisé par ces derniers qui, désormais, ont échappé à son contrôle.

Ils résistent au programme DDRRR, refusent de collaborer au plan de pacification et affichent un comportement autonome, déviant les objectifs leur assignés au départ par l’Etat Zaïrois » regrette ce Chef de travaux à l’Université de Goma.


Il recommande également que des mesures de sanctions soient prises à l’endroit des acteurs civils ou militaires qui se seraient rendus coupables de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité y compris certains dirigeants des gouvernements pour complicité.

« Cette justice doit être élargie aux agents de la MONUSCO qui sont accusés d’avoir trempé dans la collaboration avec les ADF » dit-il. Ici il se réfère aux différents arrêts de la cour militaire opérationnelle qui a dernièrement siégé en chambre foraine dans la ville de Beni.

Toutefois, vu l’ampleur des crimes commis, et des dossiers politiques qui n’ont pas été vidés par la cour militaire opérationnelle, auxquels les victimes et une importante opinion attendent des réponses, et surtout une réparation, l’auteur de « La guerre des ADF dans le Ruwenzori : entre xylocopéisation et privatisation du territoire » souhaite que soit organisé un tribunal international spécial plus indépendant.

Toujours selon l’auteur de cet ouvrage, il faut envisager aussi l’érection d’un camp militaire permanent, équipé de façon appropriée pour la surveillance de la région frontière de Ruwenzori et qu’un programme stratégique de ramassage d’armes détenues par les civils soit urgemment amorcé.

« Le gouvernement doit également procéder à la réforme de la gouvernance du parc national des Virunga, PNVi, pour que celui-ci ne continue plus à servir de sanctuaires pour différents groupes armés y compris les ADF » poursuit-il.

Quant aux partenaires internationaux de la RDC y compris ceux de la CIRGL, le Chef de travaux  Jaribu Muliwavyo souhaite qu’il y ait des changements de stratégies d’actions de la brigade d’intervention de la Monusco en une force spéciale du genre Artémis adaptée au mode opératoire des ADF. A ce niveau, selon lui, l’ONU doit s’activer à ranger l’Ouganda dans une dynamique de paix avec son voisin, la RDC.

« Ces mesures permettront de renforcer l’autorité étatique et d’adopter des approches nouvelles facilitant la mise en place de nouvelles politiques publiques en vue de l’amélioration de la situation sécuritaire, condition sine qua non pour la construction d’un espace viable auquel la population de la région frontière du Ruwenzori aspire pour son épanouissement intégral »  a martelé ce diplômé d’études supérieures en sciences politiques et administratives de l’Université de Kisangani en République Démocratique du Congo.

Butembo-Epidémie d’Ebola :

5 nouveaux cas confirmés dans la zone de Katwa !

Ce chiffre est contenu dans un communiqué de presse de l’équipe de riposte contre la maladie à virus Ebola rendu public ce Mardi à Butembo sur la situation de l’épidémie de la maladie à virus Ebola du lundi 28 janvier 2019.

L’équipe de la riposte, révèle cinq nouveaux cas confirmés dans la Zone de Santé de katwa, onze cas de formations sanitaire et vingt six ménages restent à décontaminés à ce jour suite aux résistances principalement dans les aires de santé de Mukuna, Mayene, et Makangala, augmentant ainsi le risque de transmission de la maladie en virus d’ebola pour les communautés vivant dans ces aires de santé.

Cent dix neuf contacts sont perdus de vus, 17 contacts sont déplacés de la ville de Butembo qui sont allés à Mataba en territoire de Beni, Goma, Kasindi, Vuhovi, Bunia, Mambasa et Musienene qui constituent un risque pour ces zones des refuges et 64 malades refusent d’aller aux centres de traitement d’ebola suite aux préjugés.

Ce communiqué note que les décès survenus au Centre de traitement d’ebola sont dus au retard de consultation.

Il est donc demandé aux résidents de ces aires de santé de faciliter la décontamination.
Signalons que la situation journalière sera désormais signaler.

Bienfait Chishibanji


JULIEN PALUKU CONTRE MUHINDO NZANGI A LA COUR D'APPEL DE GOMA

Hier mardi, début des audiences des contentieux électoraux des élections provinciales du Nord Kivu à la cour d'appel de Goma.

Les dossiers phares de la journée MUHAW ENIMANA de l'Adrp(UCP de Serufuli) contre MUHINDO NZANGI du MS et surtout Feler LUTAICHIRWA vice Gouverneur du Nord Kivu du PPPD contre MUHINDO NZANGI du MS.

Feler accuse Nzangi d'avoir fait campagne de l'opposition en disant que le discours de continuité de la Majorité signifie continuité des massacres de Beni, il l'accuse d'avoir fait campagne hors délai mais aussi d'avoir marqué le slogan gouverneur sur ses affiches de campagne.

Il dit que les gens qui ont voté massivement pour Nzangi l'ont confondu avec Julien Paluku et Feller. Débat rigolo et à sens unique.

 Subitement surgit une procuration du Gouverneur JULIEN PALUKU pour une intervention volontaire en faveur de Feller, la salle s'exclame et tout le monde s'agite. Heureusement après un débat houleux, expert de la Ceni et Ministère Publique  donnent des avis tranchés, en matière de contentieux électoral, pas d'intervention volontaire. Ils fustigent directement cet acharnement contre  la personne massivement élue de Goma. L'intervention volontaire de JULIEN PALUKU  est rejetée par la cour.

 Feller n'a aucun intérêt dans ce dossier il n'a que 2.000 voix, son parti n'a pas de seuil il s'attaque à Nzangi qui a 50.000 voix. Le vrai commanditaire est sorti de sa coquille.

Le Candidat Gouverneur du MS MUHINDO NZANGI fait  paniquer le candidat Gouverneur du FCC Julien PALUKU. Cette bataille du gouvernorat risque d'être compliquée.
Wait and see.

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