Un mort et deux blessés conté civile ; C'est le bilan d'une embuscade tendue par un groupe des rébébelles ADF à Mukoko-Oicha dans l'est dela Rdc

🇨🇩⏰📹🔴💬⬆️⬆️⬆️⬆️⬆️⬆️L’information est livrée à notre rédaction par le président de la société civile de Bambuba-Kisiki. Muhindo Bravo Vukulu explique, par ailleurs, que lors de cette tentative d’embuscade , un civil a été tué et deux autres blessés

“Le civil tué est un habitant d’Eringeti. Le corps de la victime est pour le moment à la morgue d’Oïcha. Les deux blessés ont aussi été dépêchés dans des structures sanitaires”,explique-t-il à votre rédaction.

Les présumés rebelles ADF ont de nouveau tenté une embuscade sur le tronçon routier Oïcha-d’Eringeti dans le territoire de Beni ce vendredi 3 juillet 2020. Les assaillants ont tenté de s’en prendre à un véhicule au niveau de Mukoko.

C'était aux environs de 7h45 minutes, locale que ces djahadistes ADF ont Tendu un ambuscade à *Mukoko* , une agglomération non loin de la localité de  Bakila tenambo en sécteur Beni Mbau dans le térritoire de Beni le long dela route N⁰ 4 sur l'axe *oicha* *Eringeti* .

Contacté sur place, le Chef du village Mukoko, a  remercié les militaires *FARDC* , qui ont limité les dégâts, l'ors de cette attaque.

Il demande à toute la population de son visage Mukoko au calme et de collaborer avec l'armée républicaine.

 _Monsieur_ , *Bongolo* _kasusi_ est dans ce propos recueillis cet avant midi, Par nôtre permanent à Oicha, *Jackson* _Bagheni_ ```journaliste``` à la radio du peuple Oicha.

Heureusement, le véhicule a mystérieusement échappé aux assaillants.

Muhindo Bravo Vukulu reconnaît, en outre, que les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (RDC) sont intervenues afin de limiter les dégâts.

Notons que cette énième attaque sur la route nationale n 4 a momentanément paralysé le trafic d’Oïcha vers Eringeti vice versa. Toutefois, Muhindo Bravo Vukulu souligne la reprise progressive des mouvements sur l’axe routier ci haut cité.

Donc la circulation a repris dans l'axe routier Beni-Bunia et Kisangani, après l'échange des tirs entre les militaires FARDC avec un groupe des ADF à Mokoko au périphérie d'Oicha chef lieu du térritoire de Beni, mais la situation sur terrain est sous contrôle de nos vaillants FARDC, selon nos sources à Oicha.

En notre grande surprise, trois autres personnes dont un militaire ont péri dans une nouvelle embuscade attribuée aux combattants d'Allied Democratic Forces (ADF) dans la soirée du même vendredi 3 juillet à Mukoko, village situé à 6 kilomètres au Nord de cité d'oicha, en territoire de Beni (Nord-Kivu). Deux autres personnes sont grièvement blessées.

Les victimes étaient à bord d'un mini-bus ciblé par les assaillants. L'engin roulant revenait de la province de l'Ituri pour la ville de Beni.

Six personnes étaient à bord dont un nourrisson qui a survécu à l'attaque précise à ACTUALITÉ.CD, Nicolas Kikuku, délégué du gouverneur à Oicha.

Les blessés sont pris en charge à l'hôpital général d'Oicha. Les corps des victimes sont à la morgue, affirme à ACTUALITÉ.CD une source médicale sur place.

C'est la deuxième embuscade des rebelles ougandais ADF dans le même village en l'intervalle de 24 heures. L'avant midi du même vendredi, une autre embuscade rebelle était tendue contre un responsable d'une structure sanitaire basée à Eringeti. La victime qui a succombé sur le champ était à bord d'une moto.

Selon une source militaire, deux assaillants ont été tués pendant la poursuite et un soldat.

🇨🇩⏰🔴Lutte contre ADF : malgré les opérations d'envergure, « l’ennemi est resté actif, la population attend toujours la fin de carnage » Mbusa Nyamwisi.

Le général Jacques Nduru lors d'une parade des FARDC à Beni/Ph ACTUALITE.CD
L'ancien ministre congolais des affaires étrangères, Antipas Mbusa Nyamwisi a salué ce jeudi 2 juillet 2020, les avancées enregistrées dans la traque des combattants d’Allied democratic forces (ADF) grâce aux opérations des FARDC dites d’envergure dans la région de Beni, dans l’Est du pays.

Cependant, le leader du RCD/KML a, dans une interview exclusivement accordée à ACTUALITÉ.CD, noté que les rebelles ougandais sont restés actifs, et continuent de perpétrer les tueries. ADF a par contre étendu son champ d’action à d’autres zones qui n’étaient pas touchées par les attaques depuis 5 ans, note-t-il.

"Depuis que ces opérations, dont nous avons par ailleurs salué le lancement, ont été déclenchées,  il faut reconnaître qu’en dépit des avancées réalisées, telles que le communiquent souvent les Forces Armées de la RDC, l’ennemi est toujours resté actif mais s’est maintenant beaucoup plus tournés vers les zones qui n’étaient pas touchées auparavant.

 Ce qu’il faut donc souligner c’est qu’il y a effectivement un travail qui s’est réalisé et qui se réalise depuis le déclenchement desdites opérations mais la population attend toujours le résultat final c’est-à-dire la destruction totale de l’ennemi et la fin de ce carnage qui n’a fait que trop duré.", déclare Mbusa Nyamwisi.

En effet, plusieurs bastions rebelles ont été conquis par l’armée congolaise après des mois d’intenses combats. C’est notamment Lahe, Mwalika et Medina conquis durant les quatre premiers mois des opérations. A ceux-là s’ajoutait “Wold Space” qui était devenu le QG stratégique des rebelles. A ce stade, l’armée affirmait avoir réduit la capacité de nuisance de la rébellion de 80% à 20%.

Depuis octobre 2014, plus de 3000 personnes ont été tuées dans une série d’attaques des combattants ADF, selon la société civile locale. Les militaires paient également de lourds tributs.

"Nous continuons à déplorer et à pleurer nos morts civils et militaires dans cette région de la RDC, parce qu’une seule personne tuée sera toujours une mort de trop, que la vie humaine est sacrée et que l’Etat a la constitutionnelle obligation de la respecter et de la protéger." compatit M. Nyamwisi.

En août 2019, l’armée congolaise, par la bouche de son porte-parole adjoint, le général Sylvain Ekenge avait donné un bilan de plus de 1600 soldats tués dans les combats contre ADF depuis 2014.

En janvier de cette année, les FARDC annoncaient qu’en l’espace de deux mois, 60 militaires étaient morts sur le champ de bataille et 175 autres blessés.

Les opérations “d'envergure” lancées fin octobre 2019 dans la région de Beni ont provoqué la colère des combattants ADF qui ont tué plus de 514 civils en l'intervalle de 8 mois selon le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme.

La rédaction







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