Les notables du sécteur de Beni-Mbau en Rdc, penssent que, les massacres de civils à Mbau par les ADF n’ont rien à voir avec le règlement des compte tel qu’a déclaré le Lieutenant Antony Mwalushayi

━☞🔴🇨🇩⏰🙊🙊🙊⬆️⬆️⬆️📡Beni-térriroire-Rdc : La notabilité de Mbau s’attaque aux propos de l’armée congolaise après la mort de 18 personnes dans deux jours.

Les notables du secteur de Beni-Mbau à Beni-territoire au Nord Kivu digèrent mal les propos de l’armée congolaise engagée dans les opérations sokola 1 dans la région de Beni via son porte-parole, le Lieutenant Antony Mualushayi.

Ce dernier après la mort de dix-huit personnes dans l’entité de Mbau, groupement Batangi-Mbau a dit sur les voies des ondes que « l’attaque de Mbau c’est un règle des comptes parce que ce sont les membres d’une même famille qui ont été tués à Mbau (Kitoho) ».

Les victimes au nombre de douze civils, hormis les trois militaires avaient été surprises par les rebelles ougandais présumés ADF qui avaient tué sauvagement les habitants à Kitoho.

Suite aux propos du porte-parole de l’armée congolaise, les notables du secteur soudés comme un seul homme ont sorti une déclaration ce mardi 22 septembre 2020 dans laquelle ils expriment leur mécontentement face à ces déclarations.

« Nous notables de Mbau, nous appelons l’armée congolaise à chaque fois bien comprendre la situation avant de faire des déclarations qui parfois énervent. », ont ils dit.

Pour rappel, dix-huit (18) personnes, dont quatorze civils et quatre militaires ont été tués dans deux jours par les rebelles ougandais présumés ADF à Mbau-Kitoho où quinze de ces 18 personnes ont été tuées et quelques unes portées disparues, mais aussi trois maisons incendiées, tandis que dans le même groupement Batangi-Mbau cette fois ci à Musuku, trois personnes avaient été tuées, le centre de santé de la place incendié avant de dévaliser cette structure sanitaire.

Les maisons de commerces ont également été incendiées, ainsi que les pillages systématiques et des enlèvements ont été enregistrés la journée du 21 septembre dernier au lendemain de l’incursion attribuée aux mêmes rebelles à Mbau chef-lieu du secteur de Beni-Mbau au Nord-Kivu.


🇨🇩⏰📡AU Nord-Kivu : Une pétition « d’imposition de la paix » circule pour exiger au chef de l'État de tenir ses promesses.

En marge de la commémoration de la Journée Mondiale de la Paix le 21 septembre dernier, l’initiative Congo Amani ni Leo (entendez par, la paix c’est aujourd’hui au Congo), a présenté à la presse une pétition dite « d’imposition de la paix » qui circule depuis le 23 août dernier pour exiger au Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, de tenir ses promesses de campagne, visant à ramener la paix dans l’Est du pays.

D’après Jamal Hussein, coordonnateur de cette structure citoyenne interrogé ce mercredi 23 septembre 2020 par 7SUR7.CD, cette initiative lancée à Goma, prévoit une série de concerts « de paix » dans les trois villes du Nord-Kivu à savoir Beni, Butembo et Goma, mais elle est « étouffée par les autorités provinciales sans motif valable ».

« Nous avons saisi les autorités provinciales pour organiser nos activités nécessaires mais elles ont ont exprimé un refus catégorique.

Nous ne pouvons pas rester insensibles face à ce qui se passe à Beni et nous avons voulu y organiser une action de grande envergure pour sensibiliser la communauté locale, nationale et internationale pour qu’aucun effort ne soit ménagé pour imposer la paix car nous trouvons que les approches de dialogue avec même ceux-là qui tuent la population n’ont aucun sens », a déclaré Jamal Hossein à 7SUR7.CD.

La pétition de « l’imposition de la paix » vise au minimum 200.000 signatures. L’initiative Congo Amani ni Leo, demande le soutien de tous les habitants du Nord-Kivu. Cette structure a par ailleurs, un message particulier adressé au président Félix Tshisekedi.

« Pour que nos actions soient interdites, quel est notre crime en voulant sensibiliser pour le retour de la paix ? Ce que nous attendons de nos frères congolais c’est un soutien.

 Et j’en profite pour m’adresser au chef de l’Etat.

 Monsieur, la promesse que vous avez faite au peuple n’est pas une promesse vaine, ce n’étaient pas des paroles en l’air parce que les paroles vaines ne peuvent pas sortir de votre bouche étant donné les responsabilités que le peuple vous a confié », a-t-il conclu.

La rédaction

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