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RDC OICHA DOSSIER MOTO-CHARETTE UNE NOUVEL CHARRETE VA ÊTRE RAMENER À OICHA POUR REPLACER L'ANCIEN ENGIN ACHETÉ PAR KAMBALE LEWI SALIBOKO PRÉSIDENT DELA SOCIÉTÉ CIVILE D' OICHA, ET SON COLBORATEUR LE RÉV PASTEUR MAKASI. Le jeudi 04 février 2016 l' administrateur du térritoire, de Beni à Oïcha a réuni toute composantes dela société civile dans son office de travail pour debatre sur l'affaire d'un engin roulant qui a jusque présent fait coulé beaucoup d'encre et des salive. Dans cette rencontre les participans présent ont éxigé à mr Lewis Saliboko et son pasteur d'acheter une nouvel moto à un prix abordable pour les habitants d'Oicha. Foute qu'oi ils doivent remettre sans conditions cette argent au main de d' autres composante dela société civile d' Oicha, doit se rencontrer encore de nouveau pour discuter ensemble sur le projet communautaire en faveur dela population d' Oicha. Donc pour toute les couches dela forces vive, cette nouvel moto charette doit être vue aujourd' hui samedi le 05 février del' année en cours cela doit mieux prévenir aussi la vie sociale des paysans pour un développement, et intérêt communautaire de Base. Selon une source dela Radio Moto, implanté à Oicha, l' OPJ de la PNC dela place va accompagner les 2 acheteurs à Butembo pour que le vendeur remette une moto neuve au profit des toute population dela commune rurale d' Oicha. Soulignons que, le président de la société civile d’Oicha a détourne 3 000 dollars destinés à la population. Cette somme a été donnée à la population d’Oicha par l’ONG PAP-RDC comme récompense pour son hospitalité en faveur des déplacés de guerre. La société-civile locale et une commission dénommé CASH COMMUNAUTAIRE ont utilisé cet agent, sans consulter la communauté, en achetant une moto-charrette. Pour Lewis Saliboko président des forces vives d’Oicha, l’acquisition de cet engin va pallier le problème de la salubrité dans la ville. Cependant, le programmes d’Action pour l’assainissement et le développement PAAD, une structure privée à qui la gestion de cet engin a été confiée, se réserve de l’utiliser parce que, selon son coordonnateur, cette moto risque de causer des dégâts humains si elle n’est pas soumise à un entretien approfondie. Cette situation alimente déjà la polémique à travers la ville ; des nombreux habitants d’Oicha exigent la restitution de l’argent ayant servi à l’achat de cet engin ; une somme d’environ 3 mille dollars américains. «C’est une moto de couleur rouge en forme d’une charrette. Elle est dépourvue de plusieurs pièces dont les bandes du système de freinage appellent communément bande en frein, le boitier de démarrage et les autres vices de connexion ; Bref, c’est un engin en ciel ouvert», nous a décrit monsieur KATEMBO VITSANGE, superviseur du programme d’action pour l’assainissement et le développement pour qui la gestion de cet engin a été confiée. D’autres vont même plus loi jusqu’à exiger à la société civile et à cette commission dénommée CASH COMMUNAUTAIRE de restituer cette argent dont la somme est déjà connue de tous 3 mille dollars. D’abord, selon eux, parce que ce n’était pas un besoin pour la communauté ; ensuite parce que l’engin lui-même laisse à désirer. Contacter à ce sujet, les nombres du comité d’accompagnement de la société civile, le quel comité a été doté du mandat d’organiser les élections des nouveaux animateurs de la société civile, noyau d’Oicha, ont avoué qu’ils n’ont pas été associé à cette initiative vis-à-vis déplacés, l’ONG PAR-RDC a offert 3 mille dollars à la communauté locale dans le cadre de son projet d’urgence d’Assistance aux déplacés du territoire de Beni. Détournement des fonds publics des parquets généraux vont ouvrir des enquêtes en travers la République Démocratique du Congo, une source à Radio Okapi, Près de 15 milliards de dollars dus au trésor public sont détournés chaque année en RDC, selon le cabinet du Conseiller spécial du Président Kabila chargé de la lutte contre la corruption, le terrorisme et le blanchiment des capitaux. En réponse à la première dénonciation de détournement de fonds publics envoyée au parquet, l’avocat général de la Republique Xavier Bilolo a déclaré mercredi que la justice a ouvert des enquêtes et l’instruction reste secrète. «La justice n’est pas à confondre avec le droit public qui est politique. Elle a des procédures et techniques qu’elle respecte. La justice n’est pas une salle de théâtre», a déclaré l’avocat général. Réagissant mardi au rapport de l’ONG Transparency International qui classe la RDC au 147e rang sur 168 pays, selon l’indice de corruption, le conseiller principal de Luzolo Bambi, conseiller spécial du chef de l’Etat chargé de la lutte contre la corruption, a déclaré que son cabinet ne dispose pas de moyens pour faire face efficacement contre la corruption. Il a par ailleurs confirmé le chiffre de 15 milliards de dollars qui seraient détournés chaque année dans le pays. «Il est plus facile pour un homme politique de faire des déclarations.

Corruption les parlementaires africains pour la protection des dénonciateurs le Réseau des parlementaires africains contre la corruption appelle à la mise en place des mécanismes de signalement et de plainte publique des cas de corruption. Cette association de députés et sénateurs africains estiment également qu’il faut protéger les personnes dénoncent les cas de corruption. Ces mécanismes permettraient, selon ces parlementaires, de lutter efficacement contre la corruption. Ils ont formulé cette recommandation mercredi 9 décembre lors d’un séminaire de cette association au Palais du peuple à Kinshasa. Un séminaire organisé à l’ occasion de la 10e journée internationale de lutte contre la corruption. Pour le député congolais Jean-Baptiste Kumassamba, des lois anti-corruption existent. Mais il faudrait les mettre en application pour lutter efficacement contre la corruption. Des lois existent. C’est dans leur application que le problème se pose. Lorsque nous voyons l’appréciation des in...

RDC BENI TÉRRITOIRE ENCORE DE DÉCOUVERTE DES 2 CORPS DES CIVILES SANS VIES DANS UN CHAMP À MATIBHA À PLUS DE CINQ KM ÀL' EST DELA COMMUNE RURALE D' OICHA LE JEUDI 04 FÉVRIER 2016 : La société civile locale a annoncé jeudi la découverte de deux nouveaux corps de personnes assassinées dans un localité du territoire de Beni. Cela est arriver après la disparution d'un homme et sa femme vers l'est dela localité de Mavivi, tout près de Beni ville. Ces deux-corps des civils sont assassinés par des hommes armés non autrement identifiés, les autres parlent des présumées assassin des Adf. Neuf nouveaux corps de personnes assassinées ont été récemment découverts dans plusieurs localités du territoire de Beni, théâtre de massacres qui avaient fait courant octobre environ 80 morts, a-t-on appris jeudi auprès de la fédération d'ONG locales. En octobre 2015 moins de quinze jours, de présumés rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF) sont accusés d’avoir massacré environ 80 civils dans la région, en dépit de la présence de l’armée congolaise et de la mission de l’ONU (Monusco). Une trentaine de personnes a été tuée dans la nuit du 15 au 16 octobre à Beni; une vingtaine d’autres à Eringeti, à une cinquantaine de kilomètres plus au nord, dans la nuit du 17 au 18 octobre; et neuf à Oicha, entre Eringeti et Beni, dans la nuit du 8 au 9 octobre. Au cours de ces tueries, des hommes, femmes et enfants ont été tués essentiellement à l’arme blanche, et parfois décapités. Opposée au président ougandais Yoweri Museveni, l’ADF est active depuis 1995 dans une région montagneuse du territoire de Beni. Elle s’y livre à de lucratifs trafic, notamment de bois, et commet de graves exactions (meurtres, enrôlement d’enfants, pillages. . . ) contre les civils. Depuis janvier, l’armée et la Monusco ont lancé plusieurs attaques contre l’ADF, qui en est sortie affaiblie mais reste toujours nuisible. Dimanche le 27 DÉCEMBRE 2015 une nouvel embuscade contre un véhicule dela marque fuso été enrégistré au nord dela commune rurale d'Oicha, sur le troçon routier Beni Kisangani dans le groupement de Bambubha-Kisiki sécteur de Beni-Mbau. Bilan, 4 morts et quelques blessé grave. Ce groupe des Adf-Nalu ont attaqué l'engin roulant par de roquette qui a endomagé complètement le véhicule. Cela arrive après la découverte des 6 corps des civiles sans vies à Mavivi le jeudi 24 décembre 2015 a Anzuma, Avemba et Tepiomba. Ces citoyens ont étaient tué ce jour là par les faux Adf-Nalu par machette. Le 25 décembre de ce mois, ces même groupe des rébélles présumé assassin ont fait un nouveau éccursion au village de MAYANGOSE, tout près de la ville de Beni où, ils ont encore tué les habitants dans cette parti du térritoire de Beni. Bilan, plus des 8 morts des civiles, des maisons dela population, incéndiées, des poules, canards, chèvres, et autres biens des civiles emporté par les rébélles du groupe armée des Adf-Nalu. Donc aujourd' hui la population de Beni ville et térritoire, vivent dans l'insécurité totale des Adf-Nalu qui nous térrorisent. Celle d'Oïcha a eu lieu le 08/10/2014 donc plus d'une année jours ou jours nos frères du chef-lieu du térritoire de Beni ont étaient tué àla machette, hache, couteau, par les rébéles Adf-Nalu 1. Du 04 au 05/10/2014 : En village MUKOKO, situé à plus ou moins 5 kilomètres d’Oïcha du côté gauche de la route principale nationale n° 4. Ce jour 2 personnes ont été tuées, par des hommes armés identifiés comme ADF, 3 autres avaient été enlevées avant d’être libérées par les FARDC. 2. Le 06/10/2014 : Au village LINZO-SISENE,sur l’axe Oïcha-Eringethi. 7 personnes tuées,12 blessés par machette et haches, 8 personnes portées disparues jusqu’à présent. 3.Du 5 au 06/10/2014 : Dans les villages MAYIMOYA, MAIBO et KISIKI tous situés sur l’axe Oïcha-Eringethi: 9 personnes tuées. 4.Le 08/10/2014 : En Cité d’Oïcha, Quartier BAKAIKU, Cellule Aliaki/MAMIKI, 9 personnes tuées dont 5 d’une même famille. L’opération avait fait 2 blessés. 5.La nuit du 15 au 16 octobre 2014 : incursion d’hommes armés dans les cellules de Ngadi et Kadou dans les périphéries de Beni. Plus ou moins 30 morts et plus de 10 blessés. Rappellons que, le 08/10/2014 la cité d'Oïcha, été attaqué par ce même rébélles Adf-Nalu présume assasin précisement dans une célule Mamiki. Ce jour là 9 personnes ont etaient tuées à Oïcha, dans une attaque des des rebelles ougandais des ADF-Nalu dans la soirée du mercredi 8 octobre en chef lieu du territoire de Beni,dans la province, du (Nord-Kivu). Des sources locale dans la région ont rapporté que les habitants d’Oicha et d’Eringeti se sont déplacé abandonnant leurs localités et se sont dirigé vers les villes voisines de Beni et Butembo. Pour sa part la société civile locale, avec le président Lewisi Saliboko a témoigné que ces rebelles ougandais ont jeté deux jours avant des tracts à Eringeti, une localité voisine d’Oicha, promettant de venger leurs camarades tués pendant les opérations militaires menées par l’armée congolaise.

Toutefois, avec les ingrédients de l’histoire tumultueuse de la RDC depuis 1960, l’enjeu que représente Beni mérite d’être perçu différemment, Kidnapper des femmes, des jeunes, parfois des familles entières pour peu qu’elles se soient trouvées dans les champs au mauvais moment, c’est en effet la marque de fabrique des ADF-Nalu, une rébellion ougandaise à l’origine qui demeure peu connue. La pratique est devenue frénétique. Les cas d’enlèvement sont passés de 24 à 382 de 2010 à 2013, indique Teddy Kataliko, président de la société civile à Beni. 660 kidnappings en trois ans Au total, en trois ans, la rébellion a enlevé 660 personnes. Des recrutements forcés pour former des combattants ou travailler dans les champs. Selon John (pseudonyme), enlevé à l’âge de 19 ans et qui a passé six ans avec les ADF-Nalu, le mouvement se radicalise parce qu’il se sent menacé. « Avant, l’armée et les ADF cohabitaient très bien. Depuis que le gouvernement a lancé des opérations contre les ADF en 2010, il...

RDC CRISE À L'EST DU PAY SOUS LA GUERRE : L’on peut situer vers l’année 1996 le début de la crise sécuritaire que connaît l’est de la République Démocratique du Congo région allant de l’Ituri en province orientale jusqu’au nord du Katanga, en passant par les deux Kivu. Cela fait donc plus de seize ans que cette région aussi vaste que toute l’Allemagne, très riche en ressources naturelles (coltan, pétrole, gaz, or, diamand, bois, …), et l’une des plus peuplées de la RDC, est devenu le théâtre de guerres et de violences de touts genres, qui ont causé la mort de plusieurs millions de civils, d’horribles viols de femmes et d’enfants, l’exile massif de millions de personnes, et des dégâts sociaux, économiques et environnementaux incommensurables. Les violences continues dans cette partie de la République ont donné lieu à des efforts tous azimuts aux niveaux régional et international, avec l’objectif sincère ou feint d’y mettre un terme : la première opération militaire de l’Union européenne (l’opérationArtémis, en 2003), la plus importante, la plus couteuse et probablement la plus longue mission de maintien de la paix des Nations-Unies qu’il y ait jamais eu (MONUC,devenueMONUSCO,présente au Congo depuis 2002), des missions européennes de formation et d’assistance à l’armée et à la police nationale congolaises (EUSEC et EUPOL), etc. La crise à l’Est de la RDC est sans doute parmi les questions qui sont le plus revenues sur la table du Conseil de Sécurité des Nations Unies au cours des deux dernières décennies, donnant lieu à un nombre incroyable de résolutions et de déclarations. A l’issue des appels lancés par différentes associations actives sur la Région des Grands Lacs, notamment Jambo ASBL, Beaucoup de congolais se sont dits touchés et ravis que des rwandais expriment «enfin» tout haut leur dégout face au drame que vit la population de l’Est du Congo depuis désormais 16 ans. Ce qui est dommage est que cela fait longtemps que des rwandais dénoncent, mais certainement que leur message n’était pas audible avant. Maintenant, des méthodes de communication audiovisuelles ont permis de toucher un public plus large. Ces appels ont entrouvert des portes, ouvert des ponts et des possibilités de collaboration, mais ces possibilités doivent rapidement être concrétisées pour que ce ne soit pas un coup d’épée dans l’eau. Pour vous quelle est la meilleure solution, pour permettre aux deux communautés rwandaise et congolaise de vivre ensemble dans l’harmonie? Selon moi, d’une part, il faut que la communauté congolaise apprenne à distinguer entre les rwandais et le régime. Les congolais doivent prendre conscience que la population rwandaise est également victime, toutes ethnies confondues de ce même régime et que plusieurs centaines de milliers de rwandais ont été massacrés par le FPR depuis le 1er octobre 1990, notamment au Congo lors des attaques de camps de réfugiés Hutu. Ces exterminations ont notamment été remises à l’actualité après que le Haut Commissariat aux Droits de l’Homme de l’ONU ait publié, le 1er octobre 2010, son rapport Mapping évoquant les atrocités commises en RDC durant la décennie 1993-2003. Comme principale armée pointée du doigt, était l’armée du FPR, actuellement au pouvoir au Rwanda, qui sous couvert de l’AFDL avait commis des crimes d’une violence inouïe contre les réfugiés rwandais au Congo et qui peuvent, selon l’ONU, être qualifiés de génocide si prouvés devant un tribunal compétent. Certains hauts responsables du régime sont d’ailleurs déjà sous le coup de mandats d’arrêts internationaux délivrés en février 2008 par la justice espagnole pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide. Le Général Paul Kagame lui même n’a d’ailleurs échappé à ces mandats d’arrêts qu’en raison de son immunité de chef d’Etat et non en raison d’une absence de rôle joué dans ces atrocités. D’autre part, les rwandais, du moins ceux de la diaspora qui jouissent d’une plus grande liberté de d’expression doivent oser dire de plus en plus haut leur désapprobation, leur dégoût et leur ras-le-bol de cette situation de guerre, de cette situation d’impunité qui mine l’avenir de la Région. Ce n’est qu’à ces deux conditions que les deux peuples pourront retrouver une fraternité qui tend à se perdre depuis deux décennies en raison de toutes ces violences meurtrières. Ensemble, ils seront plus forts pour faire cesser la souffrance de la population et enfin obtenir justice pour toutes ces victimes, soit par le biais d’un tribunal pénal international pour les Grands Lacs, soit le biais d’un autre mécanisme. Car sans justice, ces violences sont appelées à se répéter car l’impunité encourage les auteurs à continuer. A plus long terme, il n’ya pas de secret, c’est une démocratisation du Rwanda et de la RDC qu’il faut, permettre aux peuples de choisir librement leurs dirigeants qui, devant rendre des comptes aux peuples, n’auront d’autres préoccupations que le bien être général et non celui de la petite élite au pouvoir.

Après la crise au nord Kivu et la visite du Ministre des Affaires Etrangères belge, Didier Reynders dans la région des grands lacs, Monsieur Ruhumuza Mbonyumutwa, le rédacteur en chef du journal en ligne Jambonewsa accepté de répondre à nos questions pour mieux comprendre la position du gouvernement belge et les répercussions de la crise en République démocratique du Congo sur les diasporas congolaise et rwandaise de Belgique. En effet, l’Est de la RDC est en proie à une mutinerie transformée depuis le mois de mai dernier en rébellion de la part des éléments du M23, un mouvement rebelle qui revendique l’application des accords signés le 23 mars entre le gouvernement et le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) dirigé par le général renégat Bosco Ntaganda. Cet officier est recherché par la Cour pénale internationale pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis en Ituri (Province Orientale) en 2002 et 2003. Les Nations unies, des ONG, le gouvernement cong...

RDC LES ÉLÉCTIONS À VENIR LA POPULATION SERA ENCORE TROPER ? :p Quel avenir pour la configuration politique congolaise ? A droite comme à gauche, c’est-à-dire dans l’actuelle majorité comme dans l’actuelle opposition, on a des partis de droite, de gauche ou du centre, et même ceux qui ne sont nulle part, n’ayant aucune vision, créés après avoir copié deux ou trois statuts des partis déjà existants. Que va-t-il se passer au lendemain des élections présidentielle et législatives de fin 2016 ? Assisterons-nous à une requalification de chacun des camps ? On parle aujourd’hui plus du dialogue que des élections, même si les deux éléments sont difficilement dissociables. Car, il faut le dire, c’est la perspective des élections qui a motivé la convocation de ce dialogue. Il y a déjà, aujourd’hui, une belle image à travers le bicéphalisme que nous offrent plusieurs partis politiques, fruit de la tempête causée au dernier trimestre de l’année dernière par ceux qui sont allés former le G7. Y a-t-il un avenir pour la configuration politique congolaise ? Peut-on espérer voir les partis politiques congolais évoluer désormais suivant les idéologies connues ? Candidatures uniques ? Il est un secret de polichinelle qu’il est impossible de gagner les élections seul en RDC. Il ne faut donc pas y aller en ordre dispersé, mais plutôt procéder par regroupement. Il semble que les Etats-Unis auraient émis le vœu de voir l’opposition congolaise présenter un seul candidat. Les candidatures uniques, pour la majorité et l’opposition, sont également le souhait de la majorité des Congolais. Mais cela n’est pas aussi facile qu’on le croit. Candidat unique dans ce pays ? Est-on prêt à sortir du rêve ? Parlons de la majorité présidentielle. La 1ère question qu’il faut se poser est celle de savoir si, le moment venu, cette majorité résistera à la tempête qui ne manquera certainement pas de la secouer. Qui sera son candidat ? Pour quel dauphin le Chef de l’Etat jettera-t-il son dévolu ? D’abord, s’en choisira-t-il un ? Mystère. Qui sera alors ce candidat, Matata, Boshab ou Minaku ? Ce sera une impitoyable guerre entre ces trois hommes qui ne sont pas les meilleurs amis du monde. La solution sera là-bas soit politique, à travers la désignation d’un dauphin par le Chef de l’Etat, soit scientifique, c’est-à-dire l’organisation des primaires au sein de cette grande famille. Mais cela ne s’arrêtera pas là-bas. Les perdants de ces primaires seront-ils capables de soutenir le vainqueur (je ne voulais pas dire leur tombeur) ? On l’a pourtant bien vu dernièrement avec Hillary Clinton qui, battue aux primaires, avait soutenu plus que quiconque Barack Obama. 55 ans après la reconnaissance officielle de la RDC comme Etat souverain, et 10 ans après la réinstallation de la démocratie dans ce pays, le microcosme politique congolais continue d’offrir l’image d’une cacophonie. Les près de 500 partis politiques ne traduisent nullement une maturité politique. Loin de là. L’actualité politique, et même sociale, en RDC, reste dominée par le dialogue national inclusif convoqué par le Président de la République, dialogue qu’une bonne frange de l’opposition continue à bouder, mais plus généralement par les élections générales que ce pays est appelé à organiser d’ici la fin de cette année. N’importe comment, on ne peut pas parler du dialogue, celui dont il est question aujourd’hui dans ce pays, sans entrevoir le spectre des élections planer au-dessus. La nouvelle Loi électorale a été publiée depuis presqu’une année maintenant, le calendrier global de ces élections, qui avait été publié le même jour, est déjà caduc. Son exécution s’est arrêtée net, après avoir connu un démarrage qui, d’ailleurs, n’avait rassuré personne. Les élections finiront bien par se tenir. Tous, pro et anti-dialogue, ne doivent donc pas se leurrer. Il est grand temps qu’ils se mettent à s’y préparer pour qu’au finish le pays en sorte grandi, en ayant réussi d’excellentes élections, la perfection n’étant pas de l’apanage des humains. Supposons que le prochain Président élu vienne de l’actuelle majorité. Peut-on être sûr que les partis formant l’actuelle opposition y demeureront pour les cinq années suivantes ? Vraiment ? N’assisterons-nous pas à une exceptionnelle transhumance ? Les actuels opposants, qui n’ont d’activité que la politique, accepteront-ils de demeurer encore dans l’opposition pour les cinq années qui vont suivre ? Et si le prochain venait de l’actuelle opposition, l’actuelle majorité sera-t-elle à l’aise dans l’opposition ? Tous les partis qui la composent aujourd’hui y resteront-ils ? Mais surtout, les individus qui la composent, seront-ils à l’aise dans l’opposition ? Et ceux des compatriotes qui s’opposent à sa tenue, ou en tout cas refusent d’y participer, prétextent justement que les objectifs cachés de ce forum sont la révision de l’actuelle Constitution, voire son remplacement pur et simple, avec, comme objectif en ligne de mire, la prolongation du mandat présidentiel.

A l’issue des élections de 2006, le Mouvement de libération du Congo, MLC, était apparu comme disputant avec l’UDPS le titre du plus grand parti de l’opposition congolaise. Qu’en est-il resté aujourd’hui, moins de dix ans seulement plus tard ? Où sont ces cadres qui en faisaient la force, mieux, qui faisaient cette force ? Ne sont-ils pas devenus membres de … la majorité présidentielle ? Mais le MLC existe encore, et se dit encore de l’opposition. Etaient-ce ces cadres qui étaient de l’opposition, ou est-ce seulement leur parti qui l’était ? Le parti qui aime s’affubler du titre de fille aînée de l’opposition s’est effroyablement déplumé lorsqu’à l’issue des élections de 2011, son président avait rejeté ceux de ses élus qui avaient boycotté son mot d’ordre de ne pas siéger à l’Assemblée nationale. Ces députés se sont-ils opposés à leur président seulement ou au parti ? La décision de les faire partir de l’UDPS venait-elle du président ou du parti ? A présent que le pays s’apprête à o...

RDC LA TENUE DU DIALOGUE DANS DES CONFUSIONS TOTALE AU SEIN DES CLASSES POLITIQUE : Mr TSISEKEDI WA MULUMBA le president national d'Union des démocrates et le progrès sociale UDPS en sigle. Etienne Tshisekedi met encore des poudres dans le feu. Dépuis hier jeudi 28 janvier 2016, il dit, n’est pas prêt à prendre part au dialogue politique initié par le président Kabila et soutenu par l’Union africaine (Ua). C’est à travers une correspondance adressée ce jeudi 28 janvier 2016 à Nkosazana Dlamini- Zuma, présidente de la Commission de l’Union africaine. Il subordonne sa participation au respect de sa feuille de route. Dialogue inter congolais. Etienne Tshisekedi dit non à Kabila et pose ses conditions, pour y participer. Mais, ça ne sera non pour les responsables politiques de l’UNC, du MLC, du MPCR et d’une dizaine d’autres mouvements d’opposition. Pour ces opposants, le dialogue proposé par le président Kabila constitue un artifice supplémentaire pour se maintenir au pouvoir au-delà des deux mandats fixés par la Constitution. Dans une déclaration commune, les signataires ne voient pas l’opportunité d’un dialogue qui risque de les entraîner dans un schéma de transition et de déboucher au glissement du calendrier électoral en violation de la Constitution. S’en est suivi une longue crise politique, avec de violentes manifestations contre la modification de la loi électorale, faisant au moins 42 morts en janvier 2015 à Kinshasa, Le récent appel au dialogue du président Joseph Kabila, qui cherche un moyen de se maintenir au pouvoir après 2016, apparaît comme une manoeuvre de plus pour partager le pouvoir et une possible période de transition. Pour sortir de la crise pré-électorale qui couve à Kinshasa, l’opposition avait déjà communiqué une liste de revendications à la Commission électorale (CENI), restée lettre morte pour le moment. Ce collectif d’opposants proposait notamment le report des élections locales, municipales et urbaines, après la présidentielle de 2016, ainsi que l’organisation d’une nouvelle opération d’enrôlement afin d’inclure les personnes majeures depuis 2011 dans le fichier électoral. L’opposition préconise également la tenue des élections provinciales et le respect du délai constitutionnel du 27 novembre pour les élections présidentielle et législatives. Pour ces opposants, la balle est désormais dans le camp de la Majorité présidentiel. La Dynamique de l’opposition s’oppose à un détournement d’une quelconque disposition de la constitution. Dans sa déclaration faite, vendredi 8 janvier à Kinshasa, elle réitère son appel à l’alternance politique et à la tenue de la présidentielles et des législatives en novembre 2016. Cette dernière manoeuvre du camp présidentiel réactive toutefois la guerre des nerfs au sein de l’opposition. Si une fragile unité a l’air de se dégager entre Kamerhe, Bemba, Vuemba, Busa… l’UDPS d’Etienne Tshisekedi affiche une position plus ambiguë. Félix Tshisekedi, qui est désormais aux commandes du parti en l’absence du père, plaidait depuis longtemps pour un dialogue avec Joseph Kabila. L’UDPS demandait notamment dans ce dialogue que le président Congolais remette le pouvoir à Etienne Tshisekedi, vainqueur, selon le parti d’opposition, des élections chaotiques de 2011. Selon les analystes politique, les tensions politiques sont élevées après les élections contestée du 28 novembre 2011 et auront un impact sur la situation sécuritaire et sur la dialogue stratégique. Le déroulement d'élections crédibles et pacifiques en novembre 2016 adressera un message clair au monde sur la capacité de la République démocratique du Congo à respecter sa constitution, à procéder à une transition pacifique. Félix Tshisekedi est clairement en train de prendre la main sur le parti et cherche déjà des alliés. Badibanga, Muyambo ? Alors que l’UNC et le MLC espèrent récupérer quelques déçus de l’UDPS (Mavungu ?) avant de se lancer dans la bataille présidentielle. Une chose est sûre. Pour réussir son dialogue, Joseph Kabila doit ramener un gros poisson de l’opposition dans ses filets (Félix Tshisekedi ?) et morceler un peu plus l’opposition. Rien n’est joué pour le premier objectif, quant au second, c’est déjà une réussite. Sur un écho à son appel au dialogue que du côté de Léon Kengo, le président du Sénat, à la tête de l’opposition républicaine. Déjà en lice pour la primature, à peine les Concertations nationales lancées, Léon Kengo, semble une fois de plus chercher un maroquin ministériel. Du côté de opposition plus frontale au régime Kabila, l’appel au dialogue réunit autant qu’il divise. L’UNC de Vital Kamerhe et le MLC de Jean-Pierre Bemba continuent d’être solidaires dans un front du refus à tout partage du pouvoir. Les deux partis ne voient en effet aucun intérêt à se compromettre aux côtés Joseph Kabila alors que la fin est proche. On est dans la dernière ligne droite, confie-t-on à l’UNC, il ne reste plus beaucoup de temps à attendre, on ne va pas se salir avec le bilan de Joseph Kabila.

Feulle de route de mr Tsisekedi Wa Mulumba daté du 26/02/2015 Depuis Bruxelles : Tshisekedi, a dévoilé son agenda de dialogue entre les congolais sous la médiation de Martin Kobler le chef dela monusco en Rdcongo, sans l'appui des autres classes politique congolaise qui vont toujours en ordre dispérsé chaqun parle ses langages personnel. Sur le calendrier électoral, Etienne Tshisekedi propose l’organisation, premièrement, de l’élection présidentielle qui pourrait être couplée aux élections législatives dans le délai constitutionnel, soit, conformément à l’article 73 de la Constitution, au plus tard, le 19 septembre 2016. Les autres scrutins devront être organisés après les élections présidentielle et législatives. Une nouvelle CENI Sur la restructuration de la CENI, Tshisekedi veut que soit mise en place une CENI dont les membres sont constitués de manière paritaire, à savoir, 12 membres dont 6 désignés par le camp du système KABILA et 6 autres désignés par le camp du changement...

RDC : LA SOIÉTÉ CIVILE D'OICHA DANS LA CONFUSION TOTALE : D'autres composantes, dela société civile, bailleurs de fonds, tirent à boulet rouge sur le bureau dela société civile que dirige Mr Kambale Lewis Saliboko à Oicha dépuis des années. La société civile d' Oicha semble aujourd’hui cristalliser tous les malaises de la société dans le térritoire de Beni. Il faut dire que l’institution a longtemps été présidé par Kambale Lewis comme le symbole de l’évolution démocratique. Mais très rapidement les doutes sont apparus. A commencer par la nomination d’un enfants, dela région Kambale Lews , à la tête de la société civile de Beni térritoire. Les choses se sont gâtées avec la composition du bureaux des composantes étaient sous-représentée et la vraie société civile complètement absente. L’indépendance de la société civile est immédiatement remis en question par et de nombreuses ONG. DOSSIER MOTO CHARETTE DE LEWIS Récupération politique me dit Lewis hier soir me grondant d'avoir mis au grand jour le dossier surtout à la face du monde entier ignorant que suis membre de la SOCIV. A en croire ses propos, je trouve qu'ils ont couvert le PASTEUR MAKASI des ascrements. il n'y savait rien et pensait que ses ouailles disaient la vérité alors qu'on lui voilait la face avec une moto charette vétuste. Une leçon aux hommes de Dieu. restons dans le cadre ce monde est pourri des fourbes et ne faut pas le croire à la parole. LEWIS SALIBOKO (Président de la société civile OICHA) escroque 3000$ de la population de OICHA. Ce dont consistant de l'ONG PAP RDC à la population oïcienne a été utilisé par LEWIS sans concertation de ses membres. cette charette d'occasion, sans boitier, sans frein et autres pièces manquent, selon LEWIS et son compagnon pasteur BANIHASI qu'elle a couté 3000$. selon les habitants interrogés par RADIO MOTO OICHA, cette charette couterait entre 1000 et 1500$ et que ces derniers n'ont pas été consultés. on regrette aussi la fourberie du pasteur MAKASI à la parade soutenant LEWIS. NB: il y a peut on voulait organisé les élections de la SOCIV OICHA mais LEWIS ne veut pas permettre à PASCAL MAPENZI et l'AGIS d'accéder au bureau. Atelier sur la lutte contre la corruption : la société civile d' Oicha et quelques pasteurs interpellée. Le faut, président dela société civile d' Oicha, doit être désitué. L’Observatoire de Lutte contre la Corruption en Afrique Centrale (OLCAC), section RDC, est en atelier avec les membres de la société civile congolaise. Au menu du programme, on fait état du renforcement des capacités pour la lutte contre la corruption en RD Congo. En effet, cet atelier tombe à pic pour le président de l’OLCAC-RDC, Me Mulumba : « La société civile prend au mot le Gouvernement par son mot d’ordre de Tolérance zéro pour faire du Congo, une nation unie et prospère en dépit de toutes les vulgarités vécues des années passées. Cause pour laquelle il faut prôner la culture de l’excellence qui doit commencer par l’éducation au respect de la chose publique. Il faudra que le citoyen, quel que soit son rang social, fasse acte de foi en payant ses impôts… » A travers cet atelier de deux jours, les participants sont appelés à élaborer une feuille de route qui devra servir de « Task Force de lutte contre la corruption ». Pour le Ministre de la justice, Luzolo, qui a lancé les travaux : « Cet atelier qui intervient au lendemain de la nomination de nouveaux magistrats est un signe fort. Il apparaît comme une sonnette d’alarme envers la société civile sur la gestion de son rôle dans la lutte contre la corruption. L’assainissement du pouvoir judiciaire est nécessaire pour la moralisation de la vie publique et le renforcement de la justice tel que souhaité par le Chef de l’Etat, Joseph Kabila. D’où l’espoir fondé du Chef de redresser les mœurs dans la gestion de la chose publique. Car, il n’est pas normal que sur un budget de 5 milliards, 15 soient signalés dans l’évasion fiscale ! » Cesser de chanter et passer à l’acte A cause du nombre d’ateliers de formation sans résultats escomptés organisé au cours de l’année, le Ministre de la justice taxe la société civile de complicité passive. « Pour le gouvernement, la société civile passe son temps à chanter plutôt que d’agir alors que la position du Chef de l’Etat est claire. Aucune place pour les malfaiteurs ! La balle est donc dans le camp de la société civile qui n’opère aucune action visible sur terrain pour dénoncer les détourneurs des fonds publics. » A ce propos, il a mis en exergue le travail impeccable de défense des droits de l’homme fourni par feu Chebeya. « Ce genre de travail devrait plutôt être relayer au niveau du respect des biens et services publics ! La société civile devrait dresser le monitoring des infractions commises de manière à mettre le gouvernement à l’épreuve. Identifier les actes et les dénoncer, c’est désormais une question de vie ou de mort pour la société civile qui doit débouter hors de l’état de nuire tous les détourneurs des fonts del' état.

Débat : L’Afrique centrale et la corruption. Le Programme régional de lutte contre la corruption en Afrique est une initiative de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) dont le siège se trouve à Addis-Abeba (Éthiopie). Cette initiative qui a été prise avec le Conseil consultatif de l’Union africaine sur la corruption vise à renforcer la lutte contre la corruption sur le continent et garantir l’existence d’un continent exempt de corruption, mieux gouverné et prospère sur le plan économique. La Convention des Nations Unies contre la corruption (2003) et la Convention de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption (2003) constituent les principaux cadres stratégiques et politiques de l’élaboration du présent programme. Son principal objectif est de faciliter l’élaboration et la mise en oeuvre de ces deux cadres sur le continent africain. Le programme adopte une méthode stratégique à plusieurs volets qui englobe la recherche et l’analyse stratégiques, la for...

RDC JOSÉPH KABILA SUR LE TRACE DE MOBUTU ? Aujourd' hui, il y a quinze ans, c’est un Joseph Kabila mystérieux et timide qui prenait la place de son père, assassiné. Beaucoup ont alors cru au réveil congolais. Mais aujourd’hui, le chef de l’État marche sur les pas de ses deux prédécesseurs et règne sur un pays sinistré, miné par la corruption et la violence. Retour sur un espoir déçu. dans ce dossier Kabila : Mobutu La RDC n'est pas une république bananière ! Quand les ambassades portent le fardeau de l'Etat RDC : chronique d'un isolement diplomatique avancé. L’énigme Joseph Kabila n’en est plus une. Longtemps, le jeune homme timide qui prêta serment le 26 janvier 2001 à l’Assemblée nationale congolaise sous les yeux incrédules des députés, de ses compatriotes et de la communauté internationale, a su faire du mystère un allié. Dans un pays habitué depuis quatre décennies à être dirigé par des personnalités écrasantes, charismatiques et dictatoriales, ce gamin de 29 ans qui écoutait plus qu’il ne parlait, suggérait plus qu’il ne s’exprimait, était à la fois un risque et une chance. Risque d’être rapidement balayé par l’un de ses mentors. Chance d’être enfin le chef moderne, modeste et avisé qui saura faire progresser la République démocratique du Congo (RDC)de l’état de satrapie vers les rivages de la bonne gouvernance. Dix ans plus tard, le masque est tombé. La chrysalide qui inspirait à Jacques Chirac, George W. Bush, Kofi Annan et au roi des Belges un irrépressible désir de protection, au point de le porter à bout de bras sur le tipoye de l’élection présidentielle de 2006, est devenu un papillon solitaire et autocratique, de la famille de ces lépidoptères tropicaux connus sous le nom de monarques, lesquels se nourrissent du suc des plantes vénéneuses – en l’espèce, ici, du pouvoir. Aujourd’hui, alors que la RD Congo se dirige tout droit vers un scrutin à la magistrature suprême prévu pour novembre prochain et taillé sur mesure pour sa reconduction (un seul tour), Joseph Kabila Kabange règne sur un pays sinistré, gangrené par la corruption, miné par l’injustice, l’impunité et les scandales financiers. Pourquoi et comment un homme qui incarna tant d’espoirs et fut à un moment si populaire, en est-il venu à s’inscrire dans la désespérante lignée des Bula Matari, ces « casseurs de pierres », surnom donné par les Congolais à tous ceux qui, de Léopold II à Kabila père en passant par Mobutu, les ont gouvernés pour le pire ? Chronique d’une métamorphose avortée… Acte I : Joseph entre en scène Kinshasa, le 17 janvier 2001. Réunis d’urgence autour de la table du Conseil national de sécurité, les ministres ont les yeux fixés sur un fauteuil vide : celui du président Laurent-­Désiré Kabila. Tous savent déjà que, grièvement blessé la veille par l’un de ses gardes du corps, le « kadogo » Rachidi Minzele Kasereka, le « Mzee » a été évacué à la hâte en direction d’Harare, au Zimbabwe. Mais tous ignorent que ce transfert chez Robert Mugabe est en réalité un maquillage. La mort du tombeur de Mobutu a été constatée la veille en fin d’après-midi par les urgentistes de la clinique Ngaliema, où son chef d’état-major particulier, le colonel Eddy Kapend, l’a fait transporter dans les minutes qui ont suivi l’assassinat. Et pour cause : afin que soit maintenue pendant quelques heures la fiction d’une agonie réversible, la totalité du personnel de la clinique a été embarquée de force avec la dépouille en direction du Zimbabwe. Nul ne doit parler, le temps que se règle la succession. Chuchotements, regards en coin, bouffées d’angoisse, les ministres n’ont qu’une seule question en tête : qui va s’asseoir dans le fauteuil présidentiel ? L’attente est interminable. Tout à coup, le directeur de cabinet du « Mzee » fait son entrée, accompagné d’un jeune homme en uniforme, les yeux baissés, le béret sagement plié sur l’épaulette, que chacun reconnaît aussitôt : « Le chef de l’État a été blessé. Il est en soins intensifs à Harare. Le ­général-major Joseph Kabila a été désigné pour assurer l’intérim.Je vous demande de l’applaudir. » Le fils du défunt se pose un bref instant dans le fauteuil du chef. Applaudissements debout. Fin de la séance. Il n’a pas dit un mot. Aux yeux de tous ceux qui assistent à la scène, ce personnage fragile, visiblement tétanisé par ses nouvelles responsabilités, arrivé la veille à minuit sous une pluie battante depuis Lubumbashi, où son père l’avait relégué pour le punir de la déroute de Pweto face aux troupes rwandaises, est une solution bâtarde et éphémère de compromis. Ils n’ont pas tort. En coulisses, le Zimbabwe et l’Angola, les deux parrains du régime de Kinshasa, poussent leurs pions sans que l’on sache encore aujourd’hui pourquoi le colonel Eddy Kapend, qui eut alors tous les pouvoirs pendant près de vingt-quatre heures, ne les a pas utilisés à son profit. Le problème, pour les faiseurs de rois d’Harare et de Luanda, c’est qu’ils ne parviennent pas à s’accorder et que leurs efforts s’annihilent.

De ce point de vue, le silence du président Kabila peut être révélateur de deux aspects. Soit il est conscient de l’échec cuisant de sa politique militaire, soit il connaît à priori, les tenants et aboutissants de l’enfer kivutien et en serait alors un des « complices » comme aiment à le dire ses détracteurs. Sans oublier que le plus grand vice du silence. « La parole est d’argent, mais le silence est d’or » dit-on. En politique, c’est souvent le contraire qui est présumé : « le silence serait d’argent et la parole d’or ». Plus encore dans un monde qui subit de profondes mutations avec les nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication. Imaginez que des obus tombent sur Bordeaux, et qu’à Paris, François Hollande reste de marbre. Imaginez que des obus tombent sur Atlanta, New York et que le président Obama, comme si de rien n’était, reste plongé dans un mutisme ahurissant. On imagine aisément la détresse et la colère qui peuvent envahir les habitants de Goma face à des o...

RDC HISTOIRE POLITIQUE ET LA GUERRE À L' EST DU PAY DÉPUIS DES ANNÉES JUSQU' EN CE JOURS : En juillet 1999, l’Accord de Lusaka a été signé par les six pays en état de guerre (la République démocratique du Congo, l’Angola, la Namibie, le Zimbabwe, le Rwanda et l’Ouganda) et les groupes rebelles, dans une tentative de mettre fin à la guerre civile. L’Accord de Lusaka prévoyait un cessez-le-feu, le déploiement de soldats du maintien de la paix de l’ONU et le désarmement et le rapatriement de tous les groupes armés étrangers. L’Accord de Lusaka prévoyait également la création du Dialogue inter-congolais pour créer un gouvernement provisoire avant les élections de 2005. Malheureusement, toutes les parties n’ont pas mis en vigueur le traité uniformément. En July 2001, Laurent Kabila a été assassiné pas ses gardes du corps et son fils de 29 ans, Joseph Kabila, lui a succédé. Joseph Kabila a convoqué de nouveau le Plan d’action de Lagos et les factions en guerre se sont rencontrées à Sun City (Afrique du Sud) en 2002. Les pourparlers de paix ont fait face à de nombreux problèmes étant donné que les plus petits groupes se sentaient marginalisés et déclenchaient périodiquement des combats. Finalement, les négociations ont pris fin et Kabila a signé un projet de constitution en mars 2003. Le gouvernement provisoire, dirigé par Kabila et comprenant quatre vice-présidents, trente-six membres du Cabinet, vingt-cinq sous-ministres, une assemblée de 500 membres et 120 sénateurs, a été assermenté en septembre 2003. Bien qu’il y ait officiellement un cessez-le-feu depuis 2003, des combats continuent de manière intermittente sur le terrain. En mars 2004, il y a un coup d’état manqué contre le gouvernement à Kinshasa. Au cours de la guerre, un grand nombre de pays et de sociétés multinationales ont exacerbé le conflit en exploitant les richesses de la RDC pour leur propre profit. Si on analyse les dernières ou premières déclarations du Facilitateur dépêché par l’Union Africaine, la semaine dernière, à Kinshasa, pour consulter les différents acteurs politiques, on arrive à la conclusion selon laquelle, il tente de remettre le processus électoral au centre du débat politique. Edem Kodjo, c’est de lui qu’il s’agit, a manifesté des inquiétudes après avoir suivi l’exposé du président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Il y a encore beaucoup de choses à faire pour débloquer le processus électoral. L’Opposition anti-dialogue l’accuse de recourir à la même rhétorique que le pouvoir en place à Kinshasa, pour justifier la nécessité du dialogue. En effet, les anti-dialogue continuent à affirmer que le déblocage du processus électoral peut s’obtenir dans le cadre institutionnel. A la CENI, par exemple, lors d’une Tripartite incluant l’Opposition et la Majorité. Une position que ne partage pas le diplomate togolais. Il estime, par contre, que si on ne dialogue pas au plus vite, il sera difficile de respecter le délai constitutionnel. Faut-il en déduire qu’il défend le pouvoir de Kinshasa, que les opposants accusent d’avoir mis en place et exécuté méthodiquement la stratégie du glissement ? Libre à chacun d’en tirer des leçons. Une chose est, pourtant, vraie. Edem Kodjo, dans l’accomplissement de sa mission, doit se montrer méticuleux. Il n’a pas droit à l’erreur. Surtout, il est appelé à prendre de la hauteur et devrait se placer au dessus de la mêlée. Ses déclarations seront examinées à la loupe. Selon certains éditorialistes, le Facilitateur de l’Union Africaine doit avoir des repères. Le délai constitutionnel en constitue un. S’il faut faire le procès de la CENI, il serait important de savoir fixer les bornes à ne pas dépasser. Une question vient à l’esprit. Le communiqué de Madame Zuma nommant Edem Kodjo comme Facilitateur dans la crise congolaise ou alors l’ordonnance présidentielle instituant le dialogue suffisent pour bouleverser l’ordre institutionnel en RDC ? Tout dépend de quel côté de barrière on se situe. Si l’on en croit une certaine opposition pro-dialogue, un Gouvernement de transition serait nécessaire pour traduire en actes les résolutions qui en résulteront. On a difficile à faire la différence entre les défenseurs du pouvoir et les personnes, qui se réclament de l’opposition politique, alors que les idées développées sont en parfaite harmonie avec la majorité. Difficile, dans ces conditions de démêler le vrai du faux. Comme on peut s’en apercevoir, Edem Kodjo a mis le doigt dans un panier à crabes. Plutôt que de tancer les anti-dialogue, il ferait œuvre utile en invitant aussi les autres à respecter les règles de jeu. Comment, en effet, expliquer, dans un même pays, que des fanatiques exaltés, pro-pouvoir, soient encouragés à manifester librement et que les mêmes avantages soient interdits aux opposants ? Il y a aussi un autre phénomène qui ne contribue pas à détendre l’atmosphère politique en RDC. Le dédoublement des partis politiques en allant à plus de quatres-cents serait il la cause ?

La République démocratique du Congo (RDC) est située au centre de l’Afrique et partage ses frontières avec neuf autres pays : la République du Congo, la République centrafricaine, le Soudan, l’Ouganda, le Rwanda, le Burundi, la Tanzanie, la Zambie et l’Angola. L’abondance des ressources naturelles de la RDC, dont les diamants, l’or, le coltan, le cobalt, le cuivre et le bois d’œuvre, a contribué à une histoire de colonisation, d’exploitation et de violence qui ont conduit à un des conflits les plus désastreux de l’histoire contemporaine de l’Afrique. Le roi Léopold II de Belgique a entrepris la colonisation de la RDC en 1878 et a établi l’État libre du Congo. Léopold a utilisé le travail forcé des Congolais pour exploiter l’ivoire et le caoutchouc, accumulant ainsi une vaste fortune. On estime que dix millions de personnes ont été tuées dans ces camps de travail. Ce n’est qu’en 1960 que la RDC a obtenu son indépendance. Joseph Kasavubu fut le premier président élu de la RDC. Il etait d...

RDC BENI TÉRRITOIRE : Un calme s'observe dans la soiré, après une nouvel tententive d' attaque des Adf-Nalu signalé vers May Moya localité situé à 12 km au nord dela commune rurale d' Oicha sur le troçont routier Beni Eringeti, dans le groupement de Bambubha-Kisiki Sécteur de Beni Mbau, aujourd' hui samedi 23 janvier 2016. Cela arrive après l' arrêstation d' un élément de ce même rébélles Adf par les Fardc à Tandibho une rivière qui sépare la commune rurale d'Oicha à celle du chef lieu dela colléctivité de Mbau vers 23:00 heures locale jeudi 21/ 1/2016 Aujourd' hui les Fard ont bien, travaillé dans le combat contre les térroristes des Adf qui tuent la population inocente. On en entendu des coups des balles, les armes légère selon les habitants de cette parti du térritoire. Mais que disent les autorités millitaire ? Il nous infornent, que ces rébélles des Adf-Nalu ont encore attaqué une position des Fardc àl' entrer de May-Moya. Bilan, quatres morts et quelques capturées selon le porte parole d' opération sukula 1 le LTN MIKE HAZUKAYE qui le confirme. Mais des sources locale signalent que les forces loyalistes ont résisté avec force contre ces aventuriers qui troublent encore. Dans ces jours, les rebelles des ADF-Nalu attaquent les localités, des grandes aglomerations de Beni térritoire, ou une position des FARDC, dans l'objectif de trouver des munitions, et de s'enprovisioner en nourritures, médicaments, chèvres ,poules ,canards des habits et autres. La société civile de de Beni térritoire déplore la situation et demande une plus grande implication des autorités en vue de sécuriser la population. Selon de source millitaire le Fardc, continue de traquer les inciviques avec le ratisage. Mais jusqu'en présent c'est l'armée nationale Fardc qui contrôlent la situation sur térrain, après la fuite des Rébélles Ougandais, des Adf-Nalu dans la brousse du parc Nationale des Virunga. Toute les millitaires qui sont basée dans cette parti étaient bien positioné dans leurs camp. Mais cete tentative a echoué grâce àl'intervation musclé des Fardc qui ont réagie avec des armes lourde et automatique. La fois passée, deux personnes ont été grièvement blessées à la machette le samedi 14 novembre dernier au cours d’une attaque des cinq villages de la chefferie de Walese Vonkutu dans le territoire d’Irumu en Ituri (à la limite avec le Nord-Kivu), ont rapporté lundi 16 novembre les représentants de la société civile locale. Plusieurs biens des villageois ont par ailleurs été emportés par les assaillants, ont-ils précisé. Au regard de leurs modes opératoire, la société civile d’Irumu attribue cette attaque aux rebelles ougandais des ADF, actifs dans la région. Les assaillants portaient des fusils et des machettes. Selon Daniel Erabo Sezabo, président de la société civile locale, les mutins auraient profité du déplacement des FARDC du 905e régiment vers le Nord-Kivu pour opérer dans la quiétude. Ils ont ciblé particulièrement les villages de Madibe, Masomé, Apinzi 1, 2 et 3, situés tous à environ 100 kilomètres au sud de Bunia. Ils ont pillé notamment des chèvres, des cochons, des poules et des vivres, ont précisé les mêmes représentants de la société civile. Cette attaque a provoqué des déplacements importants de la population vers les brousses environnantes. Quel est l'objectif des rébélles Adf-Nalu ? Selon mon point de vue, c'st forcé le déplacement des populations en vue d’occuper progressivement leurs terres et d’exploiter les ressources naturelles, l’installation des foyers d’intégristes religieux et des bases d’entrainement terroristes dans la zone. alors que ce sont des véritables terroristes qui s’assignent pour mission islamiser de force toute la région et créer un Etat Islamiste dans la Région de Grand-Lac. Pour sa part, la société civile de Beni ville et térritoire encourage l’armée régulière congolaise de démanteler le centre international de terrorisme. L’extrême nord du Territoire de BENI, dans le Parc de VIRUNGA et la Vallée de la rivière SEMULIKI ont abrité jusqu’il y a peu des CENTRES d’Instruction pour former ces terroristes. Leurs essais de bombes artisanales ont fait par plus de 4 fois des victimes en Ville de BENI au cours du premier Trimestre de 2014. Partant du mode opératoire des combattants, des armes dont ils ont fait usage. Sachons tous qu’à BENI il y a plutôt des Terroristes, sans objectif militaire. A ce sujet, au 1ersemestre 2013 nous avons par exemples documenté de cas de recrutements des jeunes dans des mosquées au N-Kivu, Sud-Kivu, Maniema et ITURI, le kidnapping des plus ou moins 894 civils en Territoire de Beni convertis de force en musulmans (selon les témoignages de plus de 383 civils libérés, des combattants-Adf rendus ou capturés par les FARDC). Il faut absolument arrêter ce cycle des violences qui perturbent non seulement la quiétude de paisibles citoyens de Beni mais constituent bien plus un véritable frein aux multiples projets de développement entrepris par le Gouvernement tant nationale.

Donc aujourd' hui la population de Beni térritoire vivent dans l'insécurité totale des Adf-Nalu qui nous térrorisent. Celle d'Oïcha a eu lieu le 08/10/2014 donc plus d'une année jours ou jours nos frères du chef-lieu du térritoire de Beni ont étaient tué àla machette, hache, couteau, par les rébéles Adf-Nalu 1. Du 04 au 05/10/2014 : En village MUKOKO, situé à plus ou moins 5 kilomètres d’Oïcha du côté gauche de la route principale nationale n° 4. Ce jour 2 personnes ont été tuées, par des hommes armés identifiés comme ADF, 3 autres avaient été enlevées avant d’être libérées par les FARDC. 2. Le 06/10/2014 : Au village LINZO-SISENE,sur l’axe Oïcha-Eringethi. 7 personnes tuées,12 blessés par machette et haches, 8 personnes portées disparues jusqu’à présent. 3.Du 5 au 06/10/2014 : Dans les villages MAYIMOYA, MAIBO et KISIKI tous situés sur l’axe Oïcha-Eringethi: 9 personnes tuées. 4.Le 08/10/2014 : En Cité d’Oïcha, Quartier BAKAIKU, Cellule Aliaki/MAMIKI, 9 personnes tuées...

RDC : DIALOGUE NATIONALE DIVISION AU SEIN DELA CLASSE POLITIQUE D' OPPOSITION : Pour sa par, le président Joséph Kabila pourrait briguer un troisième mandat et être toujours le maître politique du pay avec l' appui de ses alliés des grandes puissance. Mr Kabila accepte d'ouvrir un dialogue politique avec l'opposition alors que les grands partis politiques consultés restent divisés sur l'agenda de ces nouvelles négociations. En 2013, Joseph Kabila avait convoqué des concertations nationales dans le but de rechercher la cohésion nationale, qui ont abouti, entre autre autres, à la formation d'un gouvernement d' union nationale, élargi fin 2014 à quelques membres de l' opposition. "Ces nouvelles négociations ne risquent-elles pas de nous amener vers le même schéma de partage des postes ministériels, alors qu'il y a nécessité de préparer de manière consensuelle des élections libres et transparentes dans un climat apaisé" s' interroge un député national de l'opposition. Pour l'heure, c'est le calendrier électoral global qui constitue le point de discorde majeur entre la Majorité présidentielle et l'opposition dans son ensemble. D'où, le président Joseph Kabila a envoyé un émissaire dans les états-majors des principaux partis d'opposition, ainsi qu'auprès d' un Groupe parlementaire des Libéraux démocrates et socialistes, pour discuter de l'organisation d'un éventuel dialogue national. Après les contacts préliminaires qu'il avait pris le 2 mai 2015 avec le secrétaire général de l'UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social), Bruno Mavungu, le président de l'UNC (Union pour la Nation Congolaise), Vital Kamerhe, et la secrétaire générale du MLC (Mouvement de Libération du Congo), Eve Bazaiba, l' administrateur général de l'ANR (Agence Nationale des Renseignements), Kalev Mutond, a reçu cette semaine les mémorandums de ces trois partis de l'Opposition en rapport, disent- ils, avec "la crise politique née à la suite des élections présidentielle et législatives controversées de novembre 2011, dont la résolution devrait passer par un Dialogue national inclusif". L'un de ces documents, celui de l'UDPS, réitère la demande d' Etienne Tshisekedi publié dans un communiqué, depuis Bruxelles, le 8 mai 2015. "L'UDPS exhorte le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en RDC et le Collège des envoyés spéciaux en RDC et dans la région des Grands Lacs, de jouer pleinement leur rôle diplomatique de médiation en prenant, de toute urgence les contacts avec les parties congolaises afin de définir le cadre d' organisation effective du dialogue dans un court délai", souligne le communiqué, qui juge la démarche de Joseph Kabila "de manoeuvres dilatoires visant à contourner les exigences constitutionnelles régissant les échéances électorales et à favoriser un éventuel glissement.." Certes, la démarche de Joseph Kabila est diversement interprétée par la classe politique. "Ce dialogue n'a pas véritablement sa raison d'être pour l' instant. Pourquoi faire un dialogue maintenant, parce que nous sortons de concertations nationales. Et tout le monde sait que ces concertations ont abouti à des résolutions, mais qui ne sont encore appliquées jusqu'aujourd'hui", estime José Makila, président du Groupe parlementaire des Libéraux démocrates et socialistes. M. Makila "est contre le glissement du calendrier politique susceptible de permettre aux députés et au chef de l'Etat actuels de rester au pouvoir au-delà de leurs mandats". "Nous devons aller aux élections pour sortir les députés provinciaux, les sénateurs et les gouverneurs. Par après on ira tous en 2016 pour élire le président de la République", a-t-il ajouté. Un son de cloche un peu différent chez Mwenze Kongolo, le président du Parti Patriotique Kabiliste. "Le dialogue national entre l'opposition et la majorité présidentielle doit aboutir à la tenue d'une table-ronde au format réduit pour ne discuter que du calendrier électoral global", affirme-t-il. "Si nous allons parler avec le pouvoir, nous devons parler du calendrier. Tel qu'il est, il n'est pas réaliste. Nous avons fait une contre-proposition et c'est cette contre-proposition que nous voulons discuter. Si elle est mauvaise pour la population, on verra ce qu'on pourra faire", précise-t-il. Pour M. Kongolo, la table-ronde ne devrait pas être un lieu de partage du pouvoir entre l'opposition et la majorité et "devrait surtout éviter tout glissement pour le prolongement du mandat de l'actuel chef de l' Etat." L'UDPS partage la même opinion. "Nous avons dit à M. Kabila que le respect de la Constitution reste de stricte application", indique Bruno Mavungu. L'UNC de Vital Kamerhe exige la tenue de ce qu'elle appelle " vrai dialogue" et qui serait conforme à l'esprit de la résolution 2098 du Conseil de sécurité des Nations Unies et de l'Accord-Cadre d'Addis-Abeba. Ce que rejetterait la majorité présidentielle.Selon le porte- parole de la MP, Sébastien Luzanga Shamandevu, la démarche du chef de l'Etat est encourageante.

À la division de la classe politique répond le silence du président. Les différentes plate-forme de l’opposition politique congolaise se réunissent en convention depuis lundi 31 mars 2015 à Kinshasa dans l’objectif de consolider l’unité de l’opposition face aux questions de l’heure , telles que la révision de la constitution et la feuille de route de la Ceni. Mais dès l’ouverture des travaux de la convention, des voix se sont faites discordantes. Pour le Parti travailliste de Steve Mbikayi, ces assises virent à des attaques individuelles oubliant l’essentiel : le combat politique. Steve Mbikayi pense que la Coalition « Sauvons la RDC » vise plutôt des individus. Ce qui n’est pas l’idéal pour son parti, a-t-il affrimé. « Presque tous les partis qui composent la CVD ne seront pas là. Parce que nous nous sommes dits qu’on devait d’abord voir clair dans toutes ces démarches, éviter de confondre l’agitation avec l’efficacité politique, éviter de rendre le combat politique en combat ind...