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CHAN RWANDA 2016 LA RDC REMPORTE SON DEUXIÈME TITRES EN BATANT LE MALI SUR LE SCORE DE 3 BUTS À ZÉROS AVEC DES JOUEURS ÉVOLUANT SUR LE CONTINENT AFRICAIN : Généralités Sport Football Organisateur (s) CAF Édition 4e Lieu(x) Rwanda Date du 16 Janvier-7 Février 2016 Nations16 équipes nationales Site web officiel Site officiel Navigation Afrique du Sud 2014 Kenya 2018 Le Championnat d'Afrique des nations de football 2016 (CHAN 2016) est une compétition de footballqui se dispute au Rwandaen 2016, organisée par la Confédération africaine de football(CAF). Il s'agit de la quatrième édition du Championnat d'Afrique des nationsqui met en compétition les 16 meilleures équipes africaines locales réparties en quatre poules de quatre équipes. Les qualifications du Championnat d'Afrique des nations s'effectuent par zone. La Rwanda est qualifiée d'office en tant que pays organisateur ; trente-huit autres équipes doivent passer par les qualifications organisées de la manière suivante : *. Zone Nord: 2 qualifiés parmi 3 équipes suite à un seul tour entre la Tunisie, Le Maroc et la Libye (L'Algérie est suspendue pour cette édition pour avoir déclaré forfait face à la Libye lors des qualifications pour l'édition 2014) ; *. Zone Ouest A: 2 qualifiés parmi 8 équipes en deux tours ; *. Zone Ouest B: 3 qualifiés parmi 6 équipes en deux tours ; *. Zone centrale: 3 qualifiés parmi 6 équipes en deux tours ; *. Zone Centre-Est: 2 qualifiés parmi 7 équipes en deux tours, plus le Rwanda, pays organisateur qualifié d'office. ; *. Zone Sud: 3 qualifiés parmi 12 équipes en trois tours, Équipes qualifiées. Équipes qualifiées : Zone Équipe Zone Nord Maroc A' Tunisie Zone Ouest A Mali Guinée Zone Ouest B Nigeria Côte d'Ivoire Niger Zone centrale RD Congo Cameroun Gabon Zone Centre-Est Rwanda(Pays Hôte) Ouganda Éthiopie Zone Sud Zambie Zimbabwe Angola. Phase de groupes Groupe A Équipe Pts JGNPBPBCDiff 1 Rwanda 6320145-1 2 Côte d'Ivoire 6320152+3 3 MarocA 4311142+2 4 Gabon 1301226-4 Journée 1 Maroc A'0 - 0 Gabon 16 janvier 2016 18:00 Stade Amahoro Journée 1 Rwanda 1 - 0 Côte d'Ivoire 16 janvier 2016 15:00 Stade Amahoro Journée 5 Rwanda2 - 1 Gabon 20 janvier 2016 15:00 Stade Amahoro Journée 5 Maroc A'0 - 1 Côte d'Ivoire 20 janvier 2016 18:00 Stade Amahoro Journée 9 Maroc A'4 - 1 Rwanda 24 janvier 2016 16:00 Stade Amahoro Journée 9 Côte d'Ivoire 4 - 1 Gabon 24 janvier 2016 16:00 Stade Huye Groupe B Équipe Pts JGNPBPBCDiff 1 Cameroun 7321041+3 2 République démocratique du Congo 6320185+3 3 Angola 3310246-2 4 Éthiopie 1301215-4 Journée 2 République démocratique du Congo 3 - 0 Éthiopie 17 janvier 2016 15:00 Stade Huye Journée 2 Angola 0 - 1 Cameroun 17 janvier 2016 18:00 Stade Huye Journée 6 République démocratique du Congo 4 - 2 Angola 21 janvier 2016 15:00 Stade Huye Journée 6 Éthiopie 0 - 0 Cameroun 21 janvier 2016 18:00 Stade Huye Journée 10 Éthiopie 1 - 2 Angola 25 janvier 2016 16:00 Stade Amahoro Journée 10 République démocratique du Congo 1 - 3 Cameroun 25 janvier 2016 16:00 Stade Huye. Groupe C Équipe Pts JGNPBPBCDiff 1 Tunisie 5312083+5 2 Guinée 5312054+1 3 Nigeria 4311153+2 4 Niger 13012311-8 Journée 3 Tunisie 2 - 2 Guinée 18 janvier 2016 15:00 Stade de Kigali Journée 3 Nigeria 4 - 1 Niger 18 janvier 2016 18:00 Stade de Kigali Journée 7 Tunisie1 - 1 Nigeria 22 janvier 2016 15:00 Stade de Kigali Journée 7 Niger 2 - 2 Guinée 22 janvier 2016 18:00 Stade de Kigali Journée 11 Nigeria 0 - 1 Guinée 26 janvier 2016 16:00 Stade Rubavu Journée 11 Niger 0 - 5 Tunisie 26 janvier 2016 16:00 (0-2) Stade de Kigali Groupe D Équipe Pts JGNPBPBCDiff 1 Zambie7321020+2 2 Mali5312032+1 3 Ouganda2302123-1 4 Zimbabwe1301202-2 Journée 4 Zimbabwe 0 - 1 Zambie 19 janvier 2016 15:00 Stade Rubavu Journée 4 Mali2 - 2 Ouganda 19 janvier 2016 18:00 Stade Rubavu Journée 8 Zimbabwe 0 - 1 Mali 23 janvier 2016 15:00 Stade Rubavu Journée 8 Ouganda 0 - 1 Zambie 23 janvier 2016 18:00 Stade Rubavu Journée 12 Zambie0 - 0 Mali 27 janvier 2016 16:00 Stade de Kigali Journée 12 Ouganda1 - 1 Zimbabwe 27 janvier 2016 16:00. Phase finale Quarts de finale 30 janvier 2016 Rwanda 1-2 Rép. dém. du Congo Jean-Claude Iranzi 57e (0-1) 11e Doxa Gikanji 113 ePadou Bompunga 30 janvier 2016 Cameroun0-3 Côte d’Ivoire (0-0) 95e Koffi Davy Bouah 102e Djobo Atcho 112e Serge Yao Nguessan 31 janvier 2016 Tunisie1-2 Mali 15:00 Moncer 14e (1-0) 70e( pén.) Dieng 81e Diarra 31 janvier 2016 Zambie0-0 Guinée 18:00 (0-0) Kalaba Mfune Sautu Kabamba C.C. Chama A. Chama Musekwa Tirs au but 4-5 Bangoura Sankoh Thiam Youla Camara Soumah Keita Demi-finales 3 février 2016 Rép. dém. du Congo1-1 Guinée 16:00 (-) Tirs au but 5-4 4 février 2016 Mali 1—0 Côte d’Ivoire 16:00 (-) Match pour la troisième place. 07 février 2016 Côte d’Ivoire 2-1 Guinnée Konakry 15:00 Amahoro Spectateurs : 20 000 Youla (34e Côt Badié (36e Côt Camara (85e Guinnée K. Finale 07 février 2016 18:30 Amahoro Spectateurs : 20 000 RDCONGO 3-0 MALI Meschak Elia 28e Meschak Elia 62e Jonathan Bolingi 73e. Deuxième titres pour la RDCONGO.

Buteurs En cas d'égalité les joueurs sont classés par ordre alphabétique. 4 buts *. Ahmed Akaichi *. Chisom Chikatara 2 butsAlseny Camara Abdelg ... *. Alseny Camara *. Abdelghani Mouaoui *. Ary Pape *. Elia Meschak *. Ernest Sugira *. Franck Obambou *. Saad Bguir 1 butMohamed Ben Amor Mos ... *. Aaron Salem Boupendza *. Aboubacar Sylla *. Adamou Mouss *. Basisila Lusadisu *. Christopher Katongo *. Emery Bayisenge *. Essis Aka *. Farouk Miya *. Franck Guiza *. Gelson *. Hamidou Sinayoko *. Hegman Ngomirakiza *. Heritier Luvumvu *. Hichem Essifi *. Ibrahima Sankhon *. Isaac Chansa *. Jean-Marc Makusu *. Jonathan Bolingi Mpang *. Joseph Ochaya *. Kile Bangoura *. Koffi Boua Davy Mahinde *. Krahire Zakri *. Merveille Bope *. Mohamed Aziz *. Mohamed Ben Amor *. Moses Okoro *. Mossi Issa Moussa *. Moumi Ngamaleu *. Mousa Sissoko *. Nelson Omba Munganga *. Nilmar Ble *. Samuel Nlend *. Sekou Koita *. Seyoum Tesfaye *. Victorien Adebayor. Les...

CHAN RWANDA 2016 GRANDE FINALE DANS QUELQUES INSTANS NOUS CONNAITRONS LE CHAMPION DU CONTINENT NOIRE : Les Congolais et Maliens s’affrontent en finale du Chan 2016 ce 7 février à Kigali au Rwanda il s’agit d’une opposition de styles entre deux équipes aux parcours assez différents durant cette coupe d’Afrique réservée aux joueurs locaux d’un côté, on trouve une RDC qui a la meilleure attaque du tournoi avec 11 buts inscrits mais qui semble usée physiquement. Les Léopards ont en effet disputé des prolongations éreintantes face au Rwanda en quart et face à la Guinée en demi-finale. Ce dimanche, ils devront en outre composer avec la blessure de l’attaquant Hériter Luvumbu et avec la suspension du défenseur Padou Bopunga. Une équipe de RDC diminuée mais très soutenue. La République Démocratique du Congo confirmera-t-elle son statut de spécialiste du Championnat d’Afrique des nations de football ? Ou le Mali décrochera-t-il son premier trophée continental chez les séniors ? Nous avons la volonté de gagner ce tournoi, a rappelé le sélectionneur Florent Ibenge.Les corps sont peut-être fatigués parce que nous avons disputé deux fois les prolongations, mais nous avons bien récupéré ». La finale du Championnat d’Afrique des nations de football (Chan 2016) va opposer les équipes de la RD Congo et du Mali, ce 7 février à Kigali. La RDC, déjà sacrée en 2009 et favorite de cette édition, devra résister à une jeunesse malienne sans complexes. Et l’équipe congolaise pourra compter sur le soutien massif de nombreux supporters venus au Rwanda. Le Chan est une compétition très populaire en RDC, depuis que les Léopards ont remporté l’édition 2009. Une histoire d’amour est peut-être aussi en train de naître entre les Maliens et le Championnat d’Afrique des nations. Après de frustrantes éliminations au premier tour du Chan 2011 et en quarts de finale du Chan 2014, les Aigles ont déjoué tous les pièges tendus durant ce Chan 2016. Une jeunesse malienne qui rêve de grande première. Le Mali avait perdu la finale de la Coupe d'Afrique des nations en 1972, face au Congo-Brazzaville. Ils abordent cette finale avec la meilleure défense (3 buts encaissés) parmi les demi-finalistes(1). Ils font en outre partie des trois équipes invaincues avec la Guinée et la Zambie(2). De quoi donner de la confiance au sélectionneur Djibril Dramé et à ses protégés : «Cette finale est une grande responsabilité, mais nous en sommes conscients. Les joueurs sont des jeunes talentueux, ambitieux, et on va se battre pour relever le défi. Ce ne sera pas facile, parce que l’adversaire est une grande nation du football, avec de grandes individualités, des joueurs expérimentés.» (1) La Zambie, éliminée en quarts de finale, n’a encaissé aucun but. (2) Guinéens et Zambiens ont été éliminées aux tirs au but, sans concéder de défaite. Chan 2016: des écrans géants placés à Kinshasa pour la finale RDC-Mali. « Au vu des enjeux et pour prévenir des débordements excessifs suite à l’effervescence enregistrée dans les rues, entrainant parfois des désordres, et manque de transports, l’autorité a décidé de faciliter la tâche aux supporters en sollicitant l’appui de nos partenaires habituels qui ont accepté de déployer les écrans géants dans toutes les communes », a affirmé Thérèse Olenga. La porte-parole implore la grâce de l’Eternel Dieu Tout puissant sur « les champions ». « Nous sommes convaincus que la coupe reviendra en RDC et nous disons avec foi : Allez-y les Léopards », encourage-t-elle. Matadi : non au dérapage  Le maire de la ville de Matadi au Kongo, Marc Nzeyidio, central appelle sa population d’afficher « un comportement responsable et de ne pas se livrer aux dérapages ». Marc Nzeyidio appelle la population à respecter les biens publics quelque soient les résultats. Il a fustigé le mauvais comportement affiché mercredi dernier par la population en liesse qui s’est attaquée aux véhicules sur les artères de la ville  après la qualification de l’équipe nationale face au Sily National de la Guinée Conakry. «Tout ce que nous demandons, àla personnalité du directeur provincial de la Snel prenne toutes les dispositions qu’il s’impose afin qu’il n’y ait pas de perturbations de perturbations en énergie électrique », a affirmé le maire de Matadi. Marc Nzeyidio invite également le responsable de la Société nationale d’électricité de prendre toutes les dispositions pour ne pas gâcher la fête. Le gouvernement provincial de Kinshasa dit avoir pris des dispositions avec ses partenaires pour placer des écrans géants dans toutes les communes de Kinshasa, afin de faciliter les Kinois à suivre la finale de la 4e édition du Chan 2016 qui oppose la RDC au Mali. Dans un communiqué lu samedi 6 février devant la presse, la porte-parole de l’hôtel de ville, Thérèse Olenga, recommande que ce dispositif soit sécurisée par les bourgmestres et les commandants de polices de manière à contenir les effervescences de la population sur des voies publiques quel que soit les résultats des Léopards.

Championnat d'Afrique des nations Côte d'Ivoire 2009. Généralités Sport Football Organisateur(s) CAF Édition1re Lieu(x) Côte d'Ivoire Date 22 février- 8 mars 2009. La RDC a remporté la première édition du Championnat d'Afrique des nations (CHAN). Les Léopards se sont imposés 2-0 face aux Black Stars en finale du CHAN, à Abidjan en Côte d'Ivoire. Les Congolais gagnent ainsi leur premier titre depuis la CAN 1974. 08/03/2009à19:54TU Football – Championnat d’Afrique des nations Une première édition réussie La première édition du Championnat d’Afrique des nations (CHAN), la CAN réservée aux joueurs évoluant sur le continent, s’est achevée avec la victoire de la RDC 2-0 sur le Ghana. Ce CHAN 2009 en Côte d’Ivoire est une réussite, malgré quelques couacs, dont l’élimination prématurée des Eléphants. Bilan. 09/03/2009à10:50TU Football - Championnat d'Afrique des nations (Match pour la 3e place) La Zambie passe la troisième La Zambie a remporté la "p...

RDC BENI TÉRRITOIRE : DÉPUIS QUELQUES MINUTES, ENCORE LOCALITÉ DE MAY MOYA SERAIT SOUS LA PLUI DES BALLES, ET DES CRÉPUTEMENTS DES ARMES LÉGÈRE, ET AUTOMATIQUE. Le dimanche 07 février 2016 on nous signale un nouveau combat entre les térroristes augandais du groupe des Adf-Nalu et les Fardc qui sont basé sur place. d'autres sources indique il ya interuption des passages et des trafics sur la route N¤4 le troçon routier, Beni Kisangani pour raison de ces afrottements en cours dans cette parti du térritoire de Beni. May-Moya est une Localité situé à 12 km au nord dela commune rurale d' Oicha sur axe routier Beni Luna, dans le groupement de Bambubha-Kisiki, Sécteur de Beni-Mbau. Mais des sources locale signalé, que les forces loyalistes résistent avec force contre ces aventuriers qui troublent encore la région de Beni. Cela arrive après un autre combat hier dans la soiré le samedi 06 février del' année en cours, qui s'est soldé par l'échec des rébélles qui voulaient se ravitallé des nourritures, et des munitions peut être. Bilan était de deux Adf-Nalu tué par les Fardc basé sur place dans cette localité de May Moya. Cette tentative a echoué grâce àl'intervation musclé des Fardc qui ont réagie avec des armes lourde et automatique, confirne un civile dela place cela a créé une panique totale au sein des habitants de cette localité craignant leurs vie sociale en danger des térroristes qui massacrent la poulation civile de Beni ville et térritoire. Dans ces jours, les rebelles des ADF-Nalu attaquent les localités, des grandes aglomerations de Beni térritoire, ou une position des FARDC, dans l'objectif de trouver des munitions, et de s'enprovisioner en nourritures, médicaments, chèvres ,poules ,canards des habits et autres. La société civile de de Beni térritoire déplore la situation et demande une plus grande implication des autorités en vue de sécuriser la population. Selon de source millitaire le Fardc, continue de traquer les inciviques avec le ratisage, après l' échec de leurs forfait à May-Moya mais jusqu'en présent difficile de savoir ce qui se sur la ligne des combat. La population civile de la collectivité-secteur de Beni-Mbau, et celle de Beni ville, térritoire àl’est de la république démocratique du Congo, sont régulièrement la cible de massacres, pillage, viols, incendies, victimes se comptent par centaines depuis le mois d’octobre. Dans la nuit de samedi à dimanche, des villages de la zone ont été de nouveau attaqués et plus d’une trentaine de personnes ont été tuées à l’arme blanche. Les deux premiers villages, Ahili et Manzanzaba, sont situés à une dizaine de kilomètres de Oicha dans le secteur de Béni. Il fait déjà nuit ce samedi, tout est calme et les habitants dans leurs cases se préparent au repos. C’est alors qu’arrivent des hommes munis d’armes blanches qui s’introduisent dans chaque case, une après une, et assassinent hommes, femmes et enfants. Deux heures plus tard, les assaillants repartent tranquillement laissant derrière eux plus de trente personnes tuées, pour la plupart à la machette. Onze cadavres calcinés sont retrouvés à Manzanzaba, l’un des deux villages, dans la maison incendiée du chef de groupement. On a appris un peu plus tard qu’un troisième village de la région, Moulobya, a été également la cible d’exactions. Depuis plusieurs semaines, le territoire de Béni fait l’objet de nombreuses attaques attribuées aux ADF-Nalu par la société civile, les autorités et l’armée. Jusque-là ces deux villages n’avaient pas été touchés. Les villageois survivants attendent une réaction des autorités. « Nous avons donné des recommandations au chef de l’Etat quand il était de passage à Beni, aux ministres et députés et à la délégation de la communauté internationale, de fournir des efforts pour que les massacres cessent, mais apparemment, ça n’a pas cessé. C’est pour cette raison que nous avons décidé de faire des actions contraignantes pour que le gouvernement puisse s’impliquer », a affirmé le chargé de communication de l’Association africaine de défense des droits de l’Homme (Asadho)/Beni, Kizito Bin Hangi. Plus de 400 personnes, d’après le bilan de la société civile de Beni, ont été massacrées en ville tout comme en territoire de Beni. Cette structure citoyenne pointe du doigt la défaillance des services de sécurité. Kizito Bin Hangi affirme que l’Asadho avait sollicité une « mutation au niveau de commandement Sokola 1. Parce que, les massacres se passent à côté des positions FARDC ». Dans une interview à Radio Okapi, le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, a demandé à Matata Ponyo à se concentrer désormais sur les aspects sécuritaires dans l’Est de la RDC, comme il le fait pour le secteur de l’économie. Le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, a indiqué que les institutions nationales ont envoyé l’armée pour se battre dans l’Est afin de mettre fin à l’insécurité. En avril dernier, la société civile de Beni avait aussi organisé deux journées “ville morte” pour dénoncer l’insécurité.

Un massacre de civils a été perpétré dans la nuit du mardi à mercredi 12 mai par des hommes armés à Mapiki et Sabu, deux villages du secteur de Beni–Mbau situés à près de 30 Kilomètres au nord-ouest de la ville de Beni (Nord-Kivu). Selon la société civile locale, une vingtaine de personnes ont été tuées à la machette. Sur place le mot d’ordre de ville morte est toujours observé. C’est aux environs de 19 heures locales mardi, que des hommes armés ont fait une incursion à Mapiki et Sabu. Selon des sources locales, les assaillants ont découpé à la hache et à la machette plusieurs habitants causant la mort d’une vingtaine d’entre eux. Sept civils ont ainsi été tués à Mapiki et quinze à Sabu, selon un bilan livré par Teddy Kataliko, le président de la société civile du territoire de Beni. L’administrateur du territoire de Beni, Amisi Kalonda, confirme ce nouveau massacre. Mais il précise que jusque-là, seule une dizaine de corps ont été retrouvés par les services de sécurité dépêchés sur...

RDC OICHA DOSSIER MOTO-CHARETTE UNE NOUVEL CHARRETE VA ÊTRE RAMENER À OICHA POUR REPLACER L'ANCIEN ENGIN ACHETÉ PAR KAMBALE LEWI SALIBOKO PRÉSIDENT DELA SOCIÉTÉ CIVILE D' OICHA, ET SON COLBORATEUR LE RÉV PASTEUR MAKASI. Le jeudi 04 février 2016 l' administrateur du térritoire, de Beni à Oïcha a réuni toute composantes dela société civile dans son office de travail pour debatre sur l'affaire d'un engin roulant qui a jusque présent fait coulé beaucoup d'encre et des salive. Dans cette rencontre les participans présent ont éxigé à mr Lewis Saliboko et son pasteur d'acheter une nouvel moto à un prix abordable pour les habitants d'Oicha. Foute qu'oi ils doivent remettre sans conditions cette argent au main de d' autres composante dela société civile d' Oicha, doit se rencontrer encore de nouveau pour discuter ensemble sur le projet communautaire en faveur dela population d' Oicha. Donc pour toute les couches dela forces vive, cette nouvel moto charette doit être vue aujourd' hui samedi le 05 février del' année en cours cela doit mieux prévenir aussi la vie sociale des paysans pour un développement, et intérêt communautaire de Base. Selon une source dela Radio Moto, implanté à Oicha, l' OPJ de la PNC dela place va accompagner les 2 acheteurs à Butembo pour que le vendeur remette une moto neuve au profit des toute population dela commune rurale d' Oicha. Soulignons que, le président de la société civile d’Oicha a détourne 3 000 dollars destinés à la population. Cette somme a été donnée à la population d’Oicha par l’ONG PAP-RDC comme récompense pour son hospitalité en faveur des déplacés de guerre. La société-civile locale et une commission dénommé CASH COMMUNAUTAIRE ont utilisé cet agent, sans consulter la communauté, en achetant une moto-charrette. Pour Lewis Saliboko président des forces vives d’Oicha, l’acquisition de cet engin va pallier le problème de la salubrité dans la ville. Cependant, le programmes d’Action pour l’assainissement et le développement PAAD, une structure privée à qui la gestion de cet engin a été confiée, se réserve de l’utiliser parce que, selon son coordonnateur, cette moto risque de causer des dégâts humains si elle n’est pas soumise à un entretien approfondie. Cette situation alimente déjà la polémique à travers la ville ; des nombreux habitants d’Oicha exigent la restitution de l’argent ayant servi à l’achat de cet engin ; une somme d’environ 3 mille dollars américains. «C’est une moto de couleur rouge en forme d’une charrette. Elle est dépourvue de plusieurs pièces dont les bandes du système de freinage appellent communément bande en frein, le boitier de démarrage et les autres vices de connexion ; Bref, c’est un engin en ciel ouvert», nous a décrit monsieur KATEMBO VITSANGE, superviseur du programme d’action pour l’assainissement et le développement pour qui la gestion de cet engin a été confiée. D’autres vont même plus loi jusqu’à exiger à la société civile et à cette commission dénommée CASH COMMUNAUTAIRE de restituer cette argent dont la somme est déjà connue de tous 3 mille dollars. D’abord, selon eux, parce que ce n’était pas un besoin pour la communauté ; ensuite parce que l’engin lui-même laisse à désirer. Contacter à ce sujet, les nombres du comité d’accompagnement de la société civile, le quel comité a été doté du mandat d’organiser les élections des nouveaux animateurs de la société civile, noyau d’Oicha, ont avoué qu’ils n’ont pas été associé à cette initiative vis-à-vis déplacés, l’ONG PAR-RDC a offert 3 mille dollars à la communauté locale dans le cadre de son projet d’urgence d’Assistance aux déplacés du territoire de Beni. Détournement des fonds publics des parquets généraux vont ouvrir des enquêtes en travers la République Démocratique du Congo, une source à Radio Okapi, Près de 15 milliards de dollars dus au trésor public sont détournés chaque année en RDC, selon le cabinet du Conseiller spécial du Président Kabila chargé de la lutte contre la corruption, le terrorisme et le blanchiment des capitaux. En réponse à la première dénonciation de détournement de fonds publics envoyée au parquet, l’avocat général de la Republique Xavier Bilolo a déclaré mercredi que la justice a ouvert des enquêtes et l’instruction reste secrète. «La justice n’est pas à confondre avec le droit public qui est politique. Elle a des procédures et techniques qu’elle respecte. La justice n’est pas une salle de théâtre», a déclaré l’avocat général. Réagissant mardi au rapport de l’ONG Transparency International qui classe la RDC au 147e rang sur 168 pays, selon l’indice de corruption, le conseiller principal de Luzolo Bambi, conseiller spécial du chef de l’Etat chargé de la lutte contre la corruption, a déclaré que son cabinet ne dispose pas de moyens pour faire face efficacement contre la corruption. Il a par ailleurs confirmé le chiffre de 15 milliards de dollars qui seraient détournés chaque année dans le pays. «Il est plus facile pour un homme politique de faire des déclarations.

Corruption les parlementaires africains pour la protection des dénonciateurs le Réseau des parlementaires africains contre la corruption appelle à la mise en place des mécanismes de signalement et de plainte publique des cas de corruption. Cette association de députés et sénateurs africains estiment également qu’il faut protéger les personnes dénoncent les cas de corruption. Ces mécanismes permettraient, selon ces parlementaires, de lutter efficacement contre la corruption. Ils ont formulé cette recommandation mercredi 9 décembre lors d’un séminaire de cette association au Palais du peuple à Kinshasa. Un séminaire organisé à l’ occasion de la 10e journée internationale de lutte contre la corruption. Pour le député congolais Jean-Baptiste Kumassamba, des lois anti-corruption existent. Mais il faudrait les mettre en application pour lutter efficacement contre la corruption. Des lois existent. C’est dans leur application que le problème se pose. Lorsque nous voyons l’appréciation des in...

RDC BENI TÉRRITOIRE ENCORE DE DÉCOUVERTE DES 2 CORPS DES CIVILES SANS VIES DANS UN CHAMP À MATIBHA À PLUS DE CINQ KM ÀL' EST DELA COMMUNE RURALE D' OICHA LE JEUDI 04 FÉVRIER 2016 : La société civile locale a annoncé jeudi la découverte de deux nouveaux corps de personnes assassinées dans un localité du territoire de Beni. Cela est arriver après la disparution d'un homme et sa femme vers l'est dela localité de Mavivi, tout près de Beni ville. Ces deux-corps des civils sont assassinés par des hommes armés non autrement identifiés, les autres parlent des présumées assassin des Adf. Neuf nouveaux corps de personnes assassinées ont été récemment découverts dans plusieurs localités du territoire de Beni, théâtre de massacres qui avaient fait courant octobre environ 80 morts, a-t-on appris jeudi auprès de la fédération d'ONG locales. En octobre 2015 moins de quinze jours, de présumés rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF) sont accusés d’avoir massacré environ 80 civils dans la région, en dépit de la présence de l’armée congolaise et de la mission de l’ONU (Monusco). Une trentaine de personnes a été tuée dans la nuit du 15 au 16 octobre à Beni; une vingtaine d’autres à Eringeti, à une cinquantaine de kilomètres plus au nord, dans la nuit du 17 au 18 octobre; et neuf à Oicha, entre Eringeti et Beni, dans la nuit du 8 au 9 octobre. Au cours de ces tueries, des hommes, femmes et enfants ont été tués essentiellement à l’arme blanche, et parfois décapités. Opposée au président ougandais Yoweri Museveni, l’ADF est active depuis 1995 dans une région montagneuse du territoire de Beni. Elle s’y livre à de lucratifs trafic, notamment de bois, et commet de graves exactions (meurtres, enrôlement d’enfants, pillages. . . ) contre les civils. Depuis janvier, l’armée et la Monusco ont lancé plusieurs attaques contre l’ADF, qui en est sortie affaiblie mais reste toujours nuisible. Dimanche le 27 DÉCEMBRE 2015 une nouvel embuscade contre un véhicule dela marque fuso été enrégistré au nord dela commune rurale d'Oicha, sur le troçon routier Beni Kisangani dans le groupement de Bambubha-Kisiki sécteur de Beni-Mbau. Bilan, 4 morts et quelques blessé grave. Ce groupe des Adf-Nalu ont attaqué l'engin roulant par de roquette qui a endomagé complètement le véhicule. Cela arrive après la découverte des 6 corps des civiles sans vies à Mavivi le jeudi 24 décembre 2015 a Anzuma, Avemba et Tepiomba. Ces citoyens ont étaient tué ce jour là par les faux Adf-Nalu par machette. Le 25 décembre de ce mois, ces même groupe des rébélles présumé assassin ont fait un nouveau éccursion au village de MAYANGOSE, tout près de la ville de Beni où, ils ont encore tué les habitants dans cette parti du térritoire de Beni. Bilan, plus des 8 morts des civiles, des maisons dela population, incéndiées, des poules, canards, chèvres, et autres biens des civiles emporté par les rébélles du groupe armée des Adf-Nalu. Donc aujourd' hui la population de Beni ville et térritoire, vivent dans l'insécurité totale des Adf-Nalu qui nous térrorisent. Celle d'Oïcha a eu lieu le 08/10/2014 donc plus d'une année jours ou jours nos frères du chef-lieu du térritoire de Beni ont étaient tué àla machette, hache, couteau, par les rébéles Adf-Nalu 1. Du 04 au 05/10/2014 : En village MUKOKO, situé à plus ou moins 5 kilomètres d’Oïcha du côté gauche de la route principale nationale n° 4. Ce jour 2 personnes ont été tuées, par des hommes armés identifiés comme ADF, 3 autres avaient été enlevées avant d’être libérées par les FARDC. 2. Le 06/10/2014 : Au village LINZO-SISENE,sur l’axe Oïcha-Eringethi. 7 personnes tuées,12 blessés par machette et haches, 8 personnes portées disparues jusqu’à présent. 3.Du 5 au 06/10/2014 : Dans les villages MAYIMOYA, MAIBO et KISIKI tous situés sur l’axe Oïcha-Eringethi: 9 personnes tuées. 4.Le 08/10/2014 : En Cité d’Oïcha, Quartier BAKAIKU, Cellule Aliaki/MAMIKI, 9 personnes tuées dont 5 d’une même famille. L’opération avait fait 2 blessés. 5.La nuit du 15 au 16 octobre 2014 : incursion d’hommes armés dans les cellules de Ngadi et Kadou dans les périphéries de Beni. Plus ou moins 30 morts et plus de 10 blessés. Rappellons que, le 08/10/2014 la cité d'Oïcha, été attaqué par ce même rébélles Adf-Nalu présume assasin précisement dans une célule Mamiki. Ce jour là 9 personnes ont etaient tuées à Oïcha, dans une attaque des des rebelles ougandais des ADF-Nalu dans la soirée du mercredi 8 octobre en chef lieu du territoire de Beni,dans la province, du (Nord-Kivu). Des sources locale dans la région ont rapporté que les habitants d’Oicha et d’Eringeti se sont déplacé abandonnant leurs localités et se sont dirigé vers les villes voisines de Beni et Butembo. Pour sa part la société civile locale, avec le président Lewisi Saliboko a témoigné que ces rebelles ougandais ont jeté deux jours avant des tracts à Eringeti, une localité voisine d’Oicha, promettant de venger leurs camarades tués pendant les opérations militaires menées par l’armée congolaise.

Toutefois, avec les ingrédients de l’histoire tumultueuse de la RDC depuis 1960, l’enjeu que représente Beni mérite d’être perçu différemment, Kidnapper des femmes, des jeunes, parfois des familles entières pour peu qu’elles se soient trouvées dans les champs au mauvais moment, c’est en effet la marque de fabrique des ADF-Nalu, une rébellion ougandaise à l’origine qui demeure peu connue. La pratique est devenue frénétique. Les cas d’enlèvement sont passés de 24 à 382 de 2010 à 2013, indique Teddy Kataliko, président de la société civile à Beni. 660 kidnappings en trois ans Au total, en trois ans, la rébellion a enlevé 660 personnes. Des recrutements forcés pour former des combattants ou travailler dans les champs. Selon John (pseudonyme), enlevé à l’âge de 19 ans et qui a passé six ans avec les ADF-Nalu, le mouvement se radicalise parce qu’il se sent menacé. « Avant, l’armée et les ADF cohabitaient très bien. Depuis que le gouvernement a lancé des opérations contre les ADF en 2010, il...

RDC CRISE À L'EST DU PAY SOUS LA GUERRE : L’on peut situer vers l’année 1996 le début de la crise sécuritaire que connaît l’est de la République Démocratique du Congo région allant de l’Ituri en province orientale jusqu’au nord du Katanga, en passant par les deux Kivu. Cela fait donc plus de seize ans que cette région aussi vaste que toute l’Allemagne, très riche en ressources naturelles (coltan, pétrole, gaz, or, diamand, bois, …), et l’une des plus peuplées de la RDC, est devenu le théâtre de guerres et de violences de touts genres, qui ont causé la mort de plusieurs millions de civils, d’horribles viols de femmes et d’enfants, l’exile massif de millions de personnes, et des dégâts sociaux, économiques et environnementaux incommensurables. Les violences continues dans cette partie de la République ont donné lieu à des efforts tous azimuts aux niveaux régional et international, avec l’objectif sincère ou feint d’y mettre un terme : la première opération militaire de l’Union européenne (l’opérationArtémis, en 2003), la plus importante, la plus couteuse et probablement la plus longue mission de maintien de la paix des Nations-Unies qu’il y ait jamais eu (MONUC,devenueMONUSCO,présente au Congo depuis 2002), des missions européennes de formation et d’assistance à l’armée et à la police nationale congolaises (EUSEC et EUPOL), etc. La crise à l’Est de la RDC est sans doute parmi les questions qui sont le plus revenues sur la table du Conseil de Sécurité des Nations Unies au cours des deux dernières décennies, donnant lieu à un nombre incroyable de résolutions et de déclarations. A l’issue des appels lancés par différentes associations actives sur la Région des Grands Lacs, notamment Jambo ASBL, Beaucoup de congolais se sont dits touchés et ravis que des rwandais expriment «enfin» tout haut leur dégout face au drame que vit la population de l’Est du Congo depuis désormais 16 ans. Ce qui est dommage est que cela fait longtemps que des rwandais dénoncent, mais certainement que leur message n’était pas audible avant. Maintenant, des méthodes de communication audiovisuelles ont permis de toucher un public plus large. Ces appels ont entrouvert des portes, ouvert des ponts et des possibilités de collaboration, mais ces possibilités doivent rapidement être concrétisées pour que ce ne soit pas un coup d’épée dans l’eau. Pour vous quelle est la meilleure solution, pour permettre aux deux communautés rwandaise et congolaise de vivre ensemble dans l’harmonie? Selon moi, d’une part, il faut que la communauté congolaise apprenne à distinguer entre les rwandais et le régime. Les congolais doivent prendre conscience que la population rwandaise est également victime, toutes ethnies confondues de ce même régime et que plusieurs centaines de milliers de rwandais ont été massacrés par le FPR depuis le 1er octobre 1990, notamment au Congo lors des attaques de camps de réfugiés Hutu. Ces exterminations ont notamment été remises à l’actualité après que le Haut Commissariat aux Droits de l’Homme de l’ONU ait publié, le 1er octobre 2010, son rapport Mapping évoquant les atrocités commises en RDC durant la décennie 1993-2003. Comme principale armée pointée du doigt, était l’armée du FPR, actuellement au pouvoir au Rwanda, qui sous couvert de l’AFDL avait commis des crimes d’une violence inouïe contre les réfugiés rwandais au Congo et qui peuvent, selon l’ONU, être qualifiés de génocide si prouvés devant un tribunal compétent. Certains hauts responsables du régime sont d’ailleurs déjà sous le coup de mandats d’arrêts internationaux délivrés en février 2008 par la justice espagnole pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide. Le Général Paul Kagame lui même n’a d’ailleurs échappé à ces mandats d’arrêts qu’en raison de son immunité de chef d’Etat et non en raison d’une absence de rôle joué dans ces atrocités. D’autre part, les rwandais, du moins ceux de la diaspora qui jouissent d’une plus grande liberté de d’expression doivent oser dire de plus en plus haut leur désapprobation, leur dégoût et leur ras-le-bol de cette situation de guerre, de cette situation d’impunité qui mine l’avenir de la Région. Ce n’est qu’à ces deux conditions que les deux peuples pourront retrouver une fraternité qui tend à se perdre depuis deux décennies en raison de toutes ces violences meurtrières. Ensemble, ils seront plus forts pour faire cesser la souffrance de la population et enfin obtenir justice pour toutes ces victimes, soit par le biais d’un tribunal pénal international pour les Grands Lacs, soit le biais d’un autre mécanisme. Car sans justice, ces violences sont appelées à se répéter car l’impunité encourage les auteurs à continuer. A plus long terme, il n’ya pas de secret, c’est une démocratisation du Rwanda et de la RDC qu’il faut, permettre aux peuples de choisir librement leurs dirigeants qui, devant rendre des comptes aux peuples, n’auront d’autres préoccupations que le bien être général et non celui de la petite élite au pouvoir.

Après la crise au nord Kivu et la visite du Ministre des Affaires Etrangères belge, Didier Reynders dans la région des grands lacs, Monsieur Ruhumuza Mbonyumutwa, le rédacteur en chef du journal en ligne Jambonewsa accepté de répondre à nos questions pour mieux comprendre la position du gouvernement belge et les répercussions de la crise en République démocratique du Congo sur les diasporas congolaise et rwandaise de Belgique. En effet, l’Est de la RDC est en proie à une mutinerie transformée depuis le mois de mai dernier en rébellion de la part des éléments du M23, un mouvement rebelle qui revendique l’application des accords signés le 23 mars entre le gouvernement et le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) dirigé par le général renégat Bosco Ntaganda. Cet officier est recherché par la Cour pénale internationale pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis en Ituri (Province Orientale) en 2002 et 2003. Les Nations unies, des ONG, le gouvernement cong...

RDC LES ÉLÉCTIONS À VENIR LA POPULATION SERA ENCORE TROPER ? :p Quel avenir pour la configuration politique congolaise ? A droite comme à gauche, c’est-à-dire dans l’actuelle majorité comme dans l’actuelle opposition, on a des partis de droite, de gauche ou du centre, et même ceux qui ne sont nulle part, n’ayant aucune vision, créés après avoir copié deux ou trois statuts des partis déjà existants. Que va-t-il se passer au lendemain des élections présidentielle et législatives de fin 2016 ? Assisterons-nous à une requalification de chacun des camps ? On parle aujourd’hui plus du dialogue que des élections, même si les deux éléments sont difficilement dissociables. Car, il faut le dire, c’est la perspective des élections qui a motivé la convocation de ce dialogue. Il y a déjà, aujourd’hui, une belle image à travers le bicéphalisme que nous offrent plusieurs partis politiques, fruit de la tempête causée au dernier trimestre de l’année dernière par ceux qui sont allés former le G7. Y a-t-il un avenir pour la configuration politique congolaise ? Peut-on espérer voir les partis politiques congolais évoluer désormais suivant les idéologies connues ? Candidatures uniques ? Il est un secret de polichinelle qu’il est impossible de gagner les élections seul en RDC. Il ne faut donc pas y aller en ordre dispersé, mais plutôt procéder par regroupement. Il semble que les Etats-Unis auraient émis le vœu de voir l’opposition congolaise présenter un seul candidat. Les candidatures uniques, pour la majorité et l’opposition, sont également le souhait de la majorité des Congolais. Mais cela n’est pas aussi facile qu’on le croit. Candidat unique dans ce pays ? Est-on prêt à sortir du rêve ? Parlons de la majorité présidentielle. La 1ère question qu’il faut se poser est celle de savoir si, le moment venu, cette majorité résistera à la tempête qui ne manquera certainement pas de la secouer. Qui sera son candidat ? Pour quel dauphin le Chef de l’Etat jettera-t-il son dévolu ? D’abord, s’en choisira-t-il un ? Mystère. Qui sera alors ce candidat, Matata, Boshab ou Minaku ? Ce sera une impitoyable guerre entre ces trois hommes qui ne sont pas les meilleurs amis du monde. La solution sera là-bas soit politique, à travers la désignation d’un dauphin par le Chef de l’Etat, soit scientifique, c’est-à-dire l’organisation des primaires au sein de cette grande famille. Mais cela ne s’arrêtera pas là-bas. Les perdants de ces primaires seront-ils capables de soutenir le vainqueur (je ne voulais pas dire leur tombeur) ? On l’a pourtant bien vu dernièrement avec Hillary Clinton qui, battue aux primaires, avait soutenu plus que quiconque Barack Obama. 55 ans après la reconnaissance officielle de la RDC comme Etat souverain, et 10 ans après la réinstallation de la démocratie dans ce pays, le microcosme politique congolais continue d’offrir l’image d’une cacophonie. Les près de 500 partis politiques ne traduisent nullement une maturité politique. Loin de là. L’actualité politique, et même sociale, en RDC, reste dominée par le dialogue national inclusif convoqué par le Président de la République, dialogue qu’une bonne frange de l’opposition continue à bouder, mais plus généralement par les élections générales que ce pays est appelé à organiser d’ici la fin de cette année. N’importe comment, on ne peut pas parler du dialogue, celui dont il est question aujourd’hui dans ce pays, sans entrevoir le spectre des élections planer au-dessus. La nouvelle Loi électorale a été publiée depuis presqu’une année maintenant, le calendrier global de ces élections, qui avait été publié le même jour, est déjà caduc. Son exécution s’est arrêtée net, après avoir connu un démarrage qui, d’ailleurs, n’avait rassuré personne. Les élections finiront bien par se tenir. Tous, pro et anti-dialogue, ne doivent donc pas se leurrer. Il est grand temps qu’ils se mettent à s’y préparer pour qu’au finish le pays en sorte grandi, en ayant réussi d’excellentes élections, la perfection n’étant pas de l’apanage des humains. Supposons que le prochain Président élu vienne de l’actuelle majorité. Peut-on être sûr que les partis formant l’actuelle opposition y demeureront pour les cinq années suivantes ? Vraiment ? N’assisterons-nous pas à une exceptionnelle transhumance ? Les actuels opposants, qui n’ont d’activité que la politique, accepteront-ils de demeurer encore dans l’opposition pour les cinq années qui vont suivre ? Et si le prochain venait de l’actuelle opposition, l’actuelle majorité sera-t-elle à l’aise dans l’opposition ? Tous les partis qui la composent aujourd’hui y resteront-ils ? Mais surtout, les individus qui la composent, seront-ils à l’aise dans l’opposition ? Et ceux des compatriotes qui s’opposent à sa tenue, ou en tout cas refusent d’y participer, prétextent justement que les objectifs cachés de ce forum sont la révision de l’actuelle Constitution, voire son remplacement pur et simple, avec, comme objectif en ligne de mire, la prolongation du mandat présidentiel.

A l’issue des élections de 2006, le Mouvement de libération du Congo, MLC, était apparu comme disputant avec l’UDPS le titre du plus grand parti de l’opposition congolaise. Qu’en est-il resté aujourd’hui, moins de dix ans seulement plus tard ? Où sont ces cadres qui en faisaient la force, mieux, qui faisaient cette force ? Ne sont-ils pas devenus membres de … la majorité présidentielle ? Mais le MLC existe encore, et se dit encore de l’opposition. Etaient-ce ces cadres qui étaient de l’opposition, ou est-ce seulement leur parti qui l’était ? Le parti qui aime s’affubler du titre de fille aînée de l’opposition s’est effroyablement déplumé lorsqu’à l’issue des élections de 2011, son président avait rejeté ceux de ses élus qui avaient boycotté son mot d’ordre de ne pas siéger à l’Assemblée nationale. Ces députés se sont-ils opposés à leur président seulement ou au parti ? La décision de les faire partir de l’UDPS venait-elle du président ou du parti ? A présent que le pays s’apprête à o...

RDC LA TENUE DU DIALOGUE DANS DES CONFUSIONS TOTALE AU SEIN DES CLASSES POLITIQUE : Mr TSISEKEDI WA MULUMBA le president national d'Union des démocrates et le progrès sociale UDPS en sigle. Etienne Tshisekedi met encore des poudres dans le feu. Dépuis hier jeudi 28 janvier 2016, il dit, n’est pas prêt à prendre part au dialogue politique initié par le président Kabila et soutenu par l’Union africaine (Ua). C’est à travers une correspondance adressée ce jeudi 28 janvier 2016 à Nkosazana Dlamini- Zuma, présidente de la Commission de l’Union africaine. Il subordonne sa participation au respect de sa feuille de route. Dialogue inter congolais. Etienne Tshisekedi dit non à Kabila et pose ses conditions, pour y participer. Mais, ça ne sera non pour les responsables politiques de l’UNC, du MLC, du MPCR et d’une dizaine d’autres mouvements d’opposition. Pour ces opposants, le dialogue proposé par le président Kabila constitue un artifice supplémentaire pour se maintenir au pouvoir au-delà des deux mandats fixés par la Constitution. Dans une déclaration commune, les signataires ne voient pas l’opportunité d’un dialogue qui risque de les entraîner dans un schéma de transition et de déboucher au glissement du calendrier électoral en violation de la Constitution. S’en est suivi une longue crise politique, avec de violentes manifestations contre la modification de la loi électorale, faisant au moins 42 morts en janvier 2015 à Kinshasa, Le récent appel au dialogue du président Joseph Kabila, qui cherche un moyen de se maintenir au pouvoir après 2016, apparaît comme une manoeuvre de plus pour partager le pouvoir et une possible période de transition. Pour sortir de la crise pré-électorale qui couve à Kinshasa, l’opposition avait déjà communiqué une liste de revendications à la Commission électorale (CENI), restée lettre morte pour le moment. Ce collectif d’opposants proposait notamment le report des élections locales, municipales et urbaines, après la présidentielle de 2016, ainsi que l’organisation d’une nouvelle opération d’enrôlement afin d’inclure les personnes majeures depuis 2011 dans le fichier électoral. L’opposition préconise également la tenue des élections provinciales et le respect du délai constitutionnel du 27 novembre pour les élections présidentielle et législatives. Pour ces opposants, la balle est désormais dans le camp de la Majorité présidentiel. La Dynamique de l’opposition s’oppose à un détournement d’une quelconque disposition de la constitution. Dans sa déclaration faite, vendredi 8 janvier à Kinshasa, elle réitère son appel à l’alternance politique et à la tenue de la présidentielles et des législatives en novembre 2016. Cette dernière manoeuvre du camp présidentiel réactive toutefois la guerre des nerfs au sein de l’opposition. Si une fragile unité a l’air de se dégager entre Kamerhe, Bemba, Vuemba, Busa… l’UDPS d’Etienne Tshisekedi affiche une position plus ambiguë. Félix Tshisekedi, qui est désormais aux commandes du parti en l’absence du père, plaidait depuis longtemps pour un dialogue avec Joseph Kabila. L’UDPS demandait notamment dans ce dialogue que le président Congolais remette le pouvoir à Etienne Tshisekedi, vainqueur, selon le parti d’opposition, des élections chaotiques de 2011. Selon les analystes politique, les tensions politiques sont élevées après les élections contestée du 28 novembre 2011 et auront un impact sur la situation sécuritaire et sur la dialogue stratégique. Le déroulement d'élections crédibles et pacifiques en novembre 2016 adressera un message clair au monde sur la capacité de la République démocratique du Congo à respecter sa constitution, à procéder à une transition pacifique. Félix Tshisekedi est clairement en train de prendre la main sur le parti et cherche déjà des alliés. Badibanga, Muyambo ? Alors que l’UNC et le MLC espèrent récupérer quelques déçus de l’UDPS (Mavungu ?) avant de se lancer dans la bataille présidentielle. Une chose est sûre. Pour réussir son dialogue, Joseph Kabila doit ramener un gros poisson de l’opposition dans ses filets (Félix Tshisekedi ?) et morceler un peu plus l’opposition. Rien n’est joué pour le premier objectif, quant au second, c’est déjà une réussite. Sur un écho à son appel au dialogue que du côté de Léon Kengo, le président du Sénat, à la tête de l’opposition républicaine. Déjà en lice pour la primature, à peine les Concertations nationales lancées, Léon Kengo, semble une fois de plus chercher un maroquin ministériel. Du côté de opposition plus frontale au régime Kabila, l’appel au dialogue réunit autant qu’il divise. L’UNC de Vital Kamerhe et le MLC de Jean-Pierre Bemba continuent d’être solidaires dans un front du refus à tout partage du pouvoir. Les deux partis ne voient en effet aucun intérêt à se compromettre aux côtés Joseph Kabila alors que la fin est proche. On est dans la dernière ligne droite, confie-t-on à l’UNC, il ne reste plus beaucoup de temps à attendre, on ne va pas se salir avec le bilan de Joseph Kabila.

Feulle de route de mr Tsisekedi Wa Mulumba daté du 26/02/2015 Depuis Bruxelles : Tshisekedi, a dévoilé son agenda de dialogue entre les congolais sous la médiation de Martin Kobler le chef dela monusco en Rdcongo, sans l'appui des autres classes politique congolaise qui vont toujours en ordre dispérsé chaqun parle ses langages personnel. Sur le calendrier électoral, Etienne Tshisekedi propose l’organisation, premièrement, de l’élection présidentielle qui pourrait être couplée aux élections législatives dans le délai constitutionnel, soit, conformément à l’article 73 de la Constitution, au plus tard, le 19 septembre 2016. Les autres scrutins devront être organisés après les élections présidentielle et législatives. Une nouvelle CENI Sur la restructuration de la CENI, Tshisekedi veut que soit mise en place une CENI dont les membres sont constitués de manière paritaire, à savoir, 12 membres dont 6 désignés par le camp du système KABILA et 6 autres désignés par le camp du changement...

RDC : LA SOIÉTÉ CIVILE D'OICHA DANS LA CONFUSION TOTALE : D'autres composantes, dela société civile, bailleurs de fonds, tirent à boulet rouge sur le bureau dela société civile que dirige Mr Kambale Lewis Saliboko à Oicha dépuis des années. La société civile d' Oicha semble aujourd’hui cristalliser tous les malaises de la société dans le térritoire de Beni. Il faut dire que l’institution a longtemps été présidé par Kambale Lewis comme le symbole de l’évolution démocratique. Mais très rapidement les doutes sont apparus. A commencer par la nomination d’un enfants, dela région Kambale Lews , à la tête de la société civile de Beni térritoire. Les choses se sont gâtées avec la composition du bureaux des composantes étaient sous-représentée et la vraie société civile complètement absente. L’indépendance de la société civile est immédiatement remis en question par et de nombreuses ONG. DOSSIER MOTO CHARETTE DE LEWIS Récupération politique me dit Lewis hier soir me grondant d'avoir mis au grand jour le dossier surtout à la face du monde entier ignorant que suis membre de la SOCIV. A en croire ses propos, je trouve qu'ils ont couvert le PASTEUR MAKASI des ascrements. il n'y savait rien et pensait que ses ouailles disaient la vérité alors qu'on lui voilait la face avec une moto charette vétuste. Une leçon aux hommes de Dieu. restons dans le cadre ce monde est pourri des fourbes et ne faut pas le croire à la parole. LEWIS SALIBOKO (Président de la société civile OICHA) escroque 3000$ de la population de OICHA. Ce dont consistant de l'ONG PAP RDC à la population oïcienne a été utilisé par LEWIS sans concertation de ses membres. cette charette d'occasion, sans boitier, sans frein et autres pièces manquent, selon LEWIS et son compagnon pasteur BANIHASI qu'elle a couté 3000$. selon les habitants interrogés par RADIO MOTO OICHA, cette charette couterait entre 1000 et 1500$ et que ces derniers n'ont pas été consultés. on regrette aussi la fourberie du pasteur MAKASI à la parade soutenant LEWIS. NB: il y a peut on voulait organisé les élections de la SOCIV OICHA mais LEWIS ne veut pas permettre à PASCAL MAPENZI et l'AGIS d'accéder au bureau. Atelier sur la lutte contre la corruption : la société civile d' Oicha et quelques pasteurs interpellée. Le faut, président dela société civile d' Oicha, doit être désitué. L’Observatoire de Lutte contre la Corruption en Afrique Centrale (OLCAC), section RDC, est en atelier avec les membres de la société civile congolaise. Au menu du programme, on fait état du renforcement des capacités pour la lutte contre la corruption en RD Congo. En effet, cet atelier tombe à pic pour le président de l’OLCAC-RDC, Me Mulumba : « La société civile prend au mot le Gouvernement par son mot d’ordre de Tolérance zéro pour faire du Congo, une nation unie et prospère en dépit de toutes les vulgarités vécues des années passées. Cause pour laquelle il faut prôner la culture de l’excellence qui doit commencer par l’éducation au respect de la chose publique. Il faudra que le citoyen, quel que soit son rang social, fasse acte de foi en payant ses impôts… » A travers cet atelier de deux jours, les participants sont appelés à élaborer une feuille de route qui devra servir de « Task Force de lutte contre la corruption ». Pour le Ministre de la justice, Luzolo, qui a lancé les travaux : « Cet atelier qui intervient au lendemain de la nomination de nouveaux magistrats est un signe fort. Il apparaît comme une sonnette d’alarme envers la société civile sur la gestion de son rôle dans la lutte contre la corruption. L’assainissement du pouvoir judiciaire est nécessaire pour la moralisation de la vie publique et le renforcement de la justice tel que souhaité par le Chef de l’Etat, Joseph Kabila. D’où l’espoir fondé du Chef de redresser les mœurs dans la gestion de la chose publique. Car, il n’est pas normal que sur un budget de 5 milliards, 15 soient signalés dans l’évasion fiscale ! » Cesser de chanter et passer à l’acte A cause du nombre d’ateliers de formation sans résultats escomptés organisé au cours de l’année, le Ministre de la justice taxe la société civile de complicité passive. « Pour le gouvernement, la société civile passe son temps à chanter plutôt que d’agir alors que la position du Chef de l’Etat est claire. Aucune place pour les malfaiteurs ! La balle est donc dans le camp de la société civile qui n’opère aucune action visible sur terrain pour dénoncer les détourneurs des fonds publics. » A ce propos, il a mis en exergue le travail impeccable de défense des droits de l’homme fourni par feu Chebeya. « Ce genre de travail devrait plutôt être relayer au niveau du respect des biens et services publics ! La société civile devrait dresser le monitoring des infractions commises de manière à mettre le gouvernement à l’épreuve. Identifier les actes et les dénoncer, c’est désormais une question de vie ou de mort pour la société civile qui doit débouter hors de l’état de nuire tous les détourneurs des fonts del' état.

Débat : L’Afrique centrale et la corruption. Le Programme régional de lutte contre la corruption en Afrique est une initiative de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) dont le siège se trouve à Addis-Abeba (Éthiopie). Cette initiative qui a été prise avec le Conseil consultatif de l’Union africaine sur la corruption vise à renforcer la lutte contre la corruption sur le continent et garantir l’existence d’un continent exempt de corruption, mieux gouverné et prospère sur le plan économique. La Convention des Nations Unies contre la corruption (2003) et la Convention de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption (2003) constituent les principaux cadres stratégiques et politiques de l’élaboration du présent programme. Son principal objectif est de faciliter l’élaboration et la mise en oeuvre de ces deux cadres sur le continent africain. Le programme adopte une méthode stratégique à plusieurs volets qui englobe la recherche et l’analyse stratégiques, la for...

RDC JOSÉPH KABILA SUR LE TRACE DE MOBUTU ? Aujourd' hui, il y a quinze ans, c’est un Joseph Kabila mystérieux et timide qui prenait la place de son père, assassiné. Beaucoup ont alors cru au réveil congolais. Mais aujourd’hui, le chef de l’État marche sur les pas de ses deux prédécesseurs et règne sur un pays sinistré, miné par la corruption et la violence. Retour sur un espoir déçu. dans ce dossier Kabila : Mobutu La RDC n'est pas une république bananière ! Quand les ambassades portent le fardeau de l'Etat RDC : chronique d'un isolement diplomatique avancé. L’énigme Joseph Kabila n’en est plus une. Longtemps, le jeune homme timide qui prêta serment le 26 janvier 2001 à l’Assemblée nationale congolaise sous les yeux incrédules des députés, de ses compatriotes et de la communauté internationale, a su faire du mystère un allié. Dans un pays habitué depuis quatre décennies à être dirigé par des personnalités écrasantes, charismatiques et dictatoriales, ce gamin de 29 ans qui écoutait plus qu’il ne parlait, suggérait plus qu’il ne s’exprimait, était à la fois un risque et une chance. Risque d’être rapidement balayé par l’un de ses mentors. Chance d’être enfin le chef moderne, modeste et avisé qui saura faire progresser la République démocratique du Congo (RDC)de l’état de satrapie vers les rivages de la bonne gouvernance. Dix ans plus tard, le masque est tombé. La chrysalide qui inspirait à Jacques Chirac, George W. Bush, Kofi Annan et au roi des Belges un irrépressible désir de protection, au point de le porter à bout de bras sur le tipoye de l’élection présidentielle de 2006, est devenu un papillon solitaire et autocratique, de la famille de ces lépidoptères tropicaux connus sous le nom de monarques, lesquels se nourrissent du suc des plantes vénéneuses – en l’espèce, ici, du pouvoir. Aujourd’hui, alors que la RD Congo se dirige tout droit vers un scrutin à la magistrature suprême prévu pour novembre prochain et taillé sur mesure pour sa reconduction (un seul tour), Joseph Kabila Kabange règne sur un pays sinistré, gangrené par la corruption, miné par l’injustice, l’impunité et les scandales financiers. Pourquoi et comment un homme qui incarna tant d’espoirs et fut à un moment si populaire, en est-il venu à s’inscrire dans la désespérante lignée des Bula Matari, ces « casseurs de pierres », surnom donné par les Congolais à tous ceux qui, de Léopold II à Kabila père en passant par Mobutu, les ont gouvernés pour le pire ? Chronique d’une métamorphose avortée… Acte I : Joseph entre en scène Kinshasa, le 17 janvier 2001. Réunis d’urgence autour de la table du Conseil national de sécurité, les ministres ont les yeux fixés sur un fauteuil vide : celui du président Laurent-­Désiré Kabila. Tous savent déjà que, grièvement blessé la veille par l’un de ses gardes du corps, le « kadogo » Rachidi Minzele Kasereka, le « Mzee » a été évacué à la hâte en direction d’Harare, au Zimbabwe. Mais tous ignorent que ce transfert chez Robert Mugabe est en réalité un maquillage. La mort du tombeur de Mobutu a été constatée la veille en fin d’après-midi par les urgentistes de la clinique Ngaliema, où son chef d’état-major particulier, le colonel Eddy Kapend, l’a fait transporter dans les minutes qui ont suivi l’assassinat. Et pour cause : afin que soit maintenue pendant quelques heures la fiction d’une agonie réversible, la totalité du personnel de la clinique a été embarquée de force avec la dépouille en direction du Zimbabwe. Nul ne doit parler, le temps que se règle la succession. Chuchotements, regards en coin, bouffées d’angoisse, les ministres n’ont qu’une seule question en tête : qui va s’asseoir dans le fauteuil présidentiel ? L’attente est interminable. Tout à coup, le directeur de cabinet du « Mzee » fait son entrée, accompagné d’un jeune homme en uniforme, les yeux baissés, le béret sagement plié sur l’épaulette, que chacun reconnaît aussitôt : « Le chef de l’État a été blessé. Il est en soins intensifs à Harare. Le ­général-major Joseph Kabila a été désigné pour assurer l’intérim.Je vous demande de l’applaudir. » Le fils du défunt se pose un bref instant dans le fauteuil du chef. Applaudissements debout. Fin de la séance. Il n’a pas dit un mot. Aux yeux de tous ceux qui assistent à la scène, ce personnage fragile, visiblement tétanisé par ses nouvelles responsabilités, arrivé la veille à minuit sous une pluie battante depuis Lubumbashi, où son père l’avait relégué pour le punir de la déroute de Pweto face aux troupes rwandaises, est une solution bâtarde et éphémère de compromis. Ils n’ont pas tort. En coulisses, le Zimbabwe et l’Angola, les deux parrains du régime de Kinshasa, poussent leurs pions sans que l’on sache encore aujourd’hui pourquoi le colonel Eddy Kapend, qui eut alors tous les pouvoirs pendant près de vingt-quatre heures, ne les a pas utilisés à son profit. Le problème, pour les faiseurs de rois d’Harare et de Luanda, c’est qu’ils ne parviennent pas à s’accorder et que leurs efforts s’annihilent.

De ce point de vue, le silence du président Kabila peut être révélateur de deux aspects. Soit il est conscient de l’échec cuisant de sa politique militaire, soit il connaît à priori, les tenants et aboutissants de l’enfer kivutien et en serait alors un des « complices » comme aiment à le dire ses détracteurs. Sans oublier que le plus grand vice du silence. « La parole est d’argent, mais le silence est d’or » dit-on. En politique, c’est souvent le contraire qui est présumé : « le silence serait d’argent et la parole d’or ». Plus encore dans un monde qui subit de profondes mutations avec les nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication. Imaginez que des obus tombent sur Bordeaux, et qu’à Paris, François Hollande reste de marbre. Imaginez que des obus tombent sur Atlanta, New York et que le président Obama, comme si de rien n’était, reste plongé dans un mutisme ahurissant. On imagine aisément la détresse et la colère qui peuvent envahir les habitants de Goma face à des o...