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RDC troisième mandat du président Joséph Kabila en cours de prépation dans le pay de Patrice Lumumba : Dépuis quelques années l' opposition politque soupçonnait à Kabila de vouloir faire réviser l'article 220 de la constitution qui, entre autres choses, limite la durée de son mandat à 5 ans renouvelable une seule fois, en vue de pouvoir se représenter aux élections de 2016 pour un troisième mandat, et - pourquoi pas - devenir rééligible à vie. Cependant, à mesure que les jours passent, il semble fort bien qu'une stratégie beaucoup plus subtile soit entrain de se mettre en place : la prolongation pure et simple de l'actuel mandat au-delà de 2016, quitte à mettre tout le monde devant un fait accompli...

Dans un point de presse mercredi 9 octobre 2013 à Kinshasa, la déclaration de l'abbé Malumalu, nouveau président de la CENI, àl' époque a déclaré, que les prochaines élections seraient organisées à l'issue du prochain recensement général de la population congolaise celui ci intrigué plus d'un observateur. En effet, ce recensement général de la population- le second dans l'histoire du pays, après celui réalisé il y a de cela plus de 29 ans, en 1984 - est censé débuter en 2014 et se terminer avant la fin de 2015. Mais il pourrait bien, pour une raison ou une autre, aller jusqu'en 2016, voire au-delà : problème de financement, difficultés logistiques ou techniques, ou bien, le meilleur de tous, un blocage politique pur et simple pour retarder le recensement..."autant que de besoin". Et Dieu sait que sur ce dernier coup, les politiciens Congolais peuvent être particulièrement brillants. "Le jour où on organisera les élections..." Dans une inter...

Les USA ont un agenda caché en République démocratique du Congo C’est que début mai de l’année 2014, le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, en personne est descendu à Kinshasa et y a déclaré que les Etats-Unis allaient financer les élections avec une somme de 30 millions de dollars à condition que la constitution soit respectée en ce qui concerne les limites du mandat présidentiel. Depuis lors, l’envoyé spécial d’Obama pour les Grands lacs, Russ Feingold, a répété plusieurs fois d’une façon assez explicite des oukases et ultimatums. Quelques jours après la visite de John Kerry, Russ Feingold déclara : "Our strong advice is that there is a global election calendar with the presidential elections no later than the end of 2016, and (that there should be) no attempt to disregard the unamendable stipulation of article 220.

Pendant les 50 ans après les indépendances dans beaucoup des pays en Afrique, l’impérialisme n’a jamais arrêté de combattre les indépendances. Les capitalistes-impérialistes ont installé des dictatures néocoloniales comme ceux de Compaoré et de Mobutu. Avec l’aide de ce type de dictatures néocoloniales, ils ont créé des dettes odieuses, ils ont pu manipuler jusqu’au début de ce siècle, quand des économies émergentes ont changé la donne, les prix des matières premières. Les multinationales peuvent continuer à piller l’Afrique, mais contrairement à la période coloniale, ils n’investissent plus dans les États, dans le social ou les infrastructures. Raf Custers a comparé dans son livre Chasseurs de matières premières, édité par Investig’Action-Couleur livres le comportement des multinationales occidentales comme des météorites qui, après l’épuisement des ressources qu’ils sont venus exploiter, laissent derrière elles de grands trous vides sans que l’environnement ait tiré le moindre bénéfi...

RDC vers une avenir politique chaotique avec des complicités des grandes puissances : Dans un pays où les deux premiers Chefs d’Etat avaient été chassés du pouvoir à la suite des coups de force (le général Joseph Désiré Mobutu contre Joseph Kasa-Vubu le 24 novembre 1965 ; Laurent Désiré Kabila contre Mobutu le 17 mai 1997) et un troisième, Laurent Désiré Kabila, assassiné le 16 janvier 2001, l’alternance démocratique au pouvoir est fiévreusement attendue à l’horizon 2016. Sarah Sewall a épinglé, à dessein, le triste feuilleton de Biaise Compaoré au Burkina Faso, chassé du pouvoir après 27 ans de règne sans partage, pour n’avoir pas voulu respecter la volonté du peuple et tenté de tripatouiller la Constitution, afin de se maintenir éternellement au pouvoir. Elle a fait également état de la situation chaotique que connaît le Burundi, suite à l’entêtement de Pierre Nkurunziza d’exercer un troisième mandat anti-constitutionnel par défi.

Quel rôle peuvent jouer les États-Unis (USA) en faveur de la paix dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC) ? Le militant de la diaspora congolaise, Kambale Musavuli décritl’histoire récente de la politique américaine dans la région en mettant l’accent sur ses échecs. Bien qu’il reconnaisse les changements dans l’approche de l’administration Obama, y compris la récente nomination de l’ancien sénateur Russ Feingold en tant qu’envoyé spécial, Musavuli donne l’impression aux lecteurs que rien n’a fondamentalement changé. Je suis en désaccord. Quelque chose de fondamentalachangé dans la gestion de la crise des grands lacs par les États-Unis au cours des deux dernières années. Ce changement a commencé quand les Etats-Unis ont pris au sérieux les allégations formulées dans le rapport de 2012 du groupe d'experts des Nations Unies sur la RDCqui a clairement démontré l’importance du rôle de Kigali dans le soutien au mouvement rebelle M23. Tout d’abord, les États-Unis ont ...

Matière premier du continent Afrique : Dans une certaine mesure, elle contribue à la compréhension des trajectoires chaotiques des États tels la R. D. Congo ou la République centrafricaine, où les groupes armés sont financés par les trafics d'or et surtout de diamants. Elle pourrait même aider à expliquer, en partie, la dynamique de la Russie, par ailleurs engagée actuellement dans un bras de fer sur fond de soupçon de corruption, avec la Biélorussie autour de Uralkali, le numéro un mondial de la potasse. Toutefois, cette dimension des ressources naturelles n'est pas déterminante. De plus, érigée en fatalité, elle devient contreproductive, car d'une part, elle minore la place stratégique des matières premières, notamment minérales, dans la constitution et le maintien de toute économie moderne.

Aujourd' hui les africains sont des pauvres jusqu' en quatre vingt %. Plus fondamentalement, contrairement à l'argument de la dématérialisation des économies les frontières technologiques et industrielles actuellement objet de toutes les attentions des Grandes puissances (énergie verte aéronautique, satellites, télémédecine, électronique avancée, drones, véhicules électriques et hybrides, scanner, radar, laser, téléphones portables et ordinateurs portables, écrans plats...), dépendent de la disponibilité d'une série de matériaux stratégiques parmi les plus rares: antimoine, béryllium, cobalt, gallium, germanium, graphite, indium, magnésium, platinoïdes, (métaux du groupe platine), niobium, terres rares (plus de quinze substances), tantale, tungstène. Par conséquent, les minéroconflits observés à travers le monde, notamment à Marikana en Afrique du sud, ne traduisent pas une "malédiction des ressources minérales" mais plutôt la conjugaison d'une configurat...

Afrique Nos Amis Dictateurs : L' Afrique offre aujourd'hui l'image d'un continent ravagé par des conflits que l'on a vite fait de qualifier d'ethniques. Qu'il s'agisse du Liberia, de la Sierra Leone, de la Côte d'Ivoire, du Rwanda, de la République démocratique du Congo ou du Darfour, à propos duquel on parle même de génocide, l'ethnicité est tenue pour principale responsable de conflits qui, bien souvent, débordent le cadre national stricto sensu pour s'élargir à de vastes espaces régionaux. Mais ces conflits, meurtriers et déstabilisants, se réduisent-ils à leur dimension ethnique apparente ?

Crise politique en Afrique aujourd' hui, se trouve à un tournant. Ce tournant, sur le plan historique, n’est autre chose que la fin de l’impérialisme. La crise de la pensée occidentale est identique à la fin de l’impérialisme. » Michel Foucault (1) L’intronisation du nouveau président et gouvernement "socialistes" ne laisse aucun doute quant à la continuité de la politique étrangère de leurs prédécesseurs : alignement au millimètre près sur la "politique atlantiste" et totale servitude aux intérêts de l’Empire américain. Tout particulièrement, au Moyen-Orient : soutien aveugle aux gérontocratiques absolutismes des pétromonarchies et aux dérives suicidaires de l’extrémisme sioniste. En Amérique Latine : hostilité permanente à l’encontre des pays revendiquant indépendance économique et respect de leur souveraineté nationale ( Cuba, Bolivie, Equateur, Venezuela). Avec appui indéfectible aux ploutocraties, travesties en ’démocraties électorales’, régies par des...

Bureau de Coordination de la Réforme du Secteur de la Sécurité (en anglais Security Secteur Reform - SSR), dirigé par un Coordonnateur. Le Bureau de Coordination SSR/MONUC travaille sous la direction du SRSG et en étroite collaboration avec les Représentants Adjoints, le Commandant de la Force de la Mission, le Commissaire de la Police de la mission des Nations Unies et les Chefs des Droits de l’Homme, de l’Unité Etat de Droit, du Bureau Intégré. Le Coordonnateur conseille le SRSG sur les questions relatives à la Réforme du Secteur de la Sécurité.

La Division des Affaires Politiques (PAD) joue le rôle de cellule de réflexion et d’analyse pour la Mission. Elle réunit et analyse les informations, apporte son expertise au Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies et à d’autres responsables en termes de priorités stratégiques pour la mission. PAD prépare également des rapports sur la situation et appuie les opérations de proximité (outreach) et du plaidoyer pour la mise en œuvre du mandat de la mission (protection des civiles, appui à la mise en œuvre de l’Accord-Cadre et Stabilisation). La PAD appuie le RSSG dans la mise en œuvre de son mandat de bons offices, notamment en matière de démocratisation et la tenue des élections apaisées, transparentes et inclusives dans le respect des dispositions pertinentes de la Constitution. - Démocratisation et réforme institutionnelle PAD travaille en étroite collaboration avec les partenaires nationaux et internationaux dans l’appui à la démocratisation en RDC et assi...

Beni térritoire les FARDC poursuivent leurs opérations contre les rébélles ougandais du groupe des l’ADF-Nalu dans le parti nord du territoire de Beni, province du Nord-Kivu. Ce qui explique une forte concentration des troupes de l’armée congolaise dépuis le 14 février 2016 au milieu de la semaine dernière, dans le groupement de Bambubha-Kisiki, Sécteur de Beni-Mbau, selon des habitants de ces contrées. Cela arrive après une série d' attaque vendredi 12/02/2016, aù il y a eu une autre incursion des faux ADF/ NALU à Lesse, Village situé à 19 Km sur, le tronçon, routier Eringeti - Kaïnama en Secteur de Beni -Mbau. Bilan provisoir était de 5 personnes tuées coté Civile, 11 personnes kidnappées et 26 maisons brulées par les assaillants. Selon le général, Léonard Mushale le commadant, qui dirige les opérations « Sukula1», indique que, la traque des térroristes en cours consiste à poursuivre les ADF-Nalu dans la partie nord du territoire de Beni après avoir démantelé leurs bases dans la partie sud, a-t-il précisé.

La difficulté c’est qu’après avoir été délogé de leurs bastion-centre et ses environs, les rébélles des Adf-Nalu se sont réfugiés sur les hauteurs du massif Ruwenzori avec ses escarpements trop accidentés et inaccessibles. La situation militaire actuelle au Nord-Kivu, est caractérisée par un climat sécuritaire volatile dépuis l' année 2010, on constante, une série, des exactions de différents groupes armés sur les populations civiles, ainsi que par les opérations des FARDC, soutenues par la Force de la MONUSCO, contre ces forces négatives » a-t-il souligné. « Les militaires mènent ces combats dans le cadre de l’opération ‘Sukola’, (en français: Nettoyez) pour déloger ces rebelles ougandais, repliés en plein parc des Virunga dans le territoire de Beni » a renseigné le militaire, sans préciser les chiffres, mais parlant de plusieurs morts dans le camp des rebelles et d’une quantité d’armées récupérées. Ces affrontements ont éclaté un mois après l’attaque d’un convoi de l’armée par l...

RDC : l'ONU préoquipée par les violences intercommunautaires entre les Hutu, et les Nande dans le Nord-Kivu. Publié, le 8 février 2016 Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme ) HCDH( s'est déclaré lundi alarmé par des informations faisant état d'une escalade des violences intercommunautaires dans les territoires de Lubero et Walikale )province du Nord-Kivu(, dans l'est de la République démocratique du Congo )RDC(. Ces violences auraient au moins 21 morts et 40 blessés et 70 maisons auraient été incendiées au cours du week-end passé.

Le démon du conflit communautaire refait surface à Rutshuru, territoire de la province du Nord-Kivu, avec son lot d’actes d’intolérance et de tuerie gratuite observé ces derniers jours avec beaucoup d’inquiétude par les populations locales. Liguées comme un seul homme pour faire face à ces dérapages qui empoisonnent le climat social, plusieurs personnes éprises de paix et de justice et des organisations citoyennes locales condamnent fermement l’intolérance ethnique qui s’installe progressivement entre les membres des communautés hutu et nande, dans le territoire de Rutshuru. Cette animosité entre les deux les communautés à une fois de plus malheureusement débouché à mort d’homme comme il y a quelques années auparavant. L’intolérance aveugle tant redoutée s’est soldée dans la nuit de dimanche 19 à lundi 20 juillet courant, à la mort de deux personnes et quatre blessés graves parmi les membres de la communauté Nande à Kabati, localité du groupement de Kisigari, dans la chefferie de Bwi...

CENI RDC : Corneille Nangaa, Président de la CENI, fait l’objet des critiques les plus acerbes depuis qu’il a posé la grande problématique de l’organisation des élections en cette année 2016. Son seul tort est d’avoir dit à haute voix les vérités que tout le monde susurrait jusque-là au sujet de l’organisation ou pas des élections en 2016. En effet, dans une adresse qu’il a faite le 16 février dernier aux acteurs politiques et de la société civile, le Président de la CENI a fait savoir que le processus électoral est sur un chemin critique et qu’il s’avère impossible d’organiser des élections crédibles dans le délai constitutionnel.

Connaissant les réalités des élections de 2006 et 2011 et au regard de la tension qui couve actuellement, organiser les élections dans ces conditions c’est, comme je l’indique plus haut, préparer le pays à des conflits interminables et aux conséquences qu’on n’a pas à présenter ici. La solution sera politique et non technique A ce stade, la CENI, qui est un organe technique, a exposé ses conclusions après, avoir, quelques mois plus tôt, fait état des écueils pour l’organisation des élections dans les délais requis. Elle avait clairement indiqué que les options à lever pour la poursuite incombe aux politiciens. Et la commission des affaires étrangères du sénat américain avait aussi relevé, la semaine dernière, que la solution pour la relance du processus électoral est d’ordre politique et non technique, ce qui amène à conclure en la nécessité du dialogue dont l’objectif est, justement, l’organisation et la tenue des élections apaisées. Depuis lors, je constate avec regret que l’oppos...

Rdc : L’échec cuisant de la journée ville morte du 16 février dernier devrait pourtant ramener les impérialistes à la raison pour leur faire comprendre que les méthodes fortes n’ont plus leur place dans la conscience collective en RDC. Les Congolais connaissent bien le prix de la violence et ne sont plus prêts à se laisser aller dans des schémas qui y conduisent. Comme le Président Joseph Kabila ne cesse de le dire, la RDC est ouverte à tout le monde et il y a de la place pour tout investisseur qui désire s’y installer.

Il ne sert plus à rien, aujourd’hui, de chercher à marcher sur le cadavres des Congolais pour se positionner dans les affaires. Par ailleurs, le devenir de la RDC, comme d’autres nations à travers le monde, ne pourra être que le fruit de la volonté des Congolais et non du diktat d’où que ce soit. On peut en dire autant de la Constitution de la RDC dont le sort dépend aussi de la volonté de ce même peuple et non de qui d’autre que ce soit. Alors que l’UA, l’ONU, l’UE et l’OIF appellent les Congolais au dialogue pour des élections apaisées, Washington se maintient sur sa logique de la subversion et de l’insurrection pour renverser le pouvoir actuel sous prétexte des violations des droits de l’homme qu’il lui attribue, déniant à la justice congolaise le droit de faire dire le droit face à des infractions avérées. Le mardi 16 février 2016, quatre organisations internationales, et non des moindres, ont rappelé aux Congolais « l’importance cruciale que revêtent les élections, dont le dérou...